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Journal onirique 15
Période : Novembre 2020.
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Dans une ville d’Allemagne ayant conservé des quartiers anciens, je marche dans une rue aux pavés disjoints d’où montent depuis les sous-sols, entre les fissures, d’épaisses vapeurs, les miasmes de la fermentation des égouts. Je suis rappelé par là-même à l’évidence que même nos villes moyenâgeuses possèdent des souterrains ultramodernes pour charrier les eaux usées, et cela me conduit à la pensée que la surface construite de la planète repose non pas sur la terre ferme mais sur un immense « vide sanitaire », comme une cyclopéenne construction sur pilotis.
Nous ne touchons pas le sol naturel ; notre sol artificiel est construit sur le vide parce que nous avons besoin de laisser entre notre monde et la terre un espace où tombent nos excréments. Or nous n’avons pas élevé cette contrée stygienne sur la surface mais nous avons creusé cette dernière. Cette couche intermédiaire est un rapprochement de notre civilisation du noyau de la terre, notre civilisation qui de cette manière a réduit l’écorce terrestre, en a rongé sur une grande partie une fine pellicule, sans s’être demandé si les propriétés de cette pellicule externe n’étaient justement pas ce qui protégeait le mieux la surface de l’incandescence du noyau, et si, comme l’effilochement de la couche d’ozone, la rognure de l’écorce ne devait pas elle aussi dérégler le climat.
De retour chez moi, je trouve un cahier de cours de mes années de lycéen, dans lequel j’avais glissé des pages publicitaires tirées de magazines de l’époque. Je détecte immédiatement dans ces publicités les sex embeds qui s’y trouvent et je comprends donc que j’avais déjà conduit, ce dont je ne me souvenais pas du tout, des recherches sur la publicité subliminale (bien avant mes publications sur ce blog avec The Subliminals Series – voyez la table des matières – commencée en 2015). Je fais la supposition que c’est ma lecture de Marshall McLuhan qui me conduisit à l’époque à ces recherches puisque McLuhan préfaça l’œuvre pionnière de Wilson Bryan Key, Subliminal Seduction, en 1976, dont la lecture dans les années 2010 déclencha mes propres investigations. Puisque McLuhan avait préfacé Key, il devait avoir également parlé des sex embeds dans son Understanding Media, il devait en avoir dit un mot, même un seul petit mot, qui suffit à déterminer chez moi l’envie de conduire des recherches personnelles à l’époque. D’où les publicités dans mon cahier de lycéen.
En examinant ces publicités anciennes, je constate la relative grossièreté des techniques subliminales de l’époque. Les embeds ne sont pas difficiles à percevoir de manière consciente, on pourrait presque dire qu’ils sont à peine subliminaux, et les montrant à plusieurs connaissances je n’ai aucune peine à leur faire admettre leur présence.
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Le gode africain de Mme B. Selon cette jurisprudence du Conseil d’État, Mme B. était tout à fait fondée à faire l’acquisition en sa qualité de représentante officielle de la France d’un godemichet sur un marché traditionnel africain pour son usage personnel.
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En Thaïlande, un individu louche de nationalité française, après avoir dérobé un objet sacré de métal alchimique précieux, souhaite le revendre et me demande de l’accompagner à son rendez-vous avec un parrain de la pègre locale. Je le retrouve dans un bureau, en compagnie du parrain. Ce dernier nous dit que nous somme dans des locaux appartenant à un monastère bouddhiste et qu’un bonze doit nous rejoindre pour estimer le prix de l’objet. J’ai un très mauvais pressentiment.
Un vieux bonze ou, pour parler comme Voltaire, un talapoin (c’est ainsi qu’on appelait en France les bonzes du Siam), entre et va parler avec le voleur à l’écart dans une autre partie de la pièce. L’objet volé se trouve dans un sac en toile de la taille d’une boîte de thé. Au bout d’un moment, le mafieux et moi nous rendons compte que nous sommes seuls. Le talapoin a dû s’éclipser par une porte dérobée, après avoir vengé le vol d’un objet sacré : il a transformé le voleur en objet sacré de métal alchimique, une baguette ornée, de couleur bleu-noir avec des reflets roses, que nous trouvons à côté du sac en toile contenant l’objet volé.
Pour rendre son apparence au Français, j’ouvre une malle contenant des livres appartenant au monastère et demande au mafieux thaïlandais de rechercher avec moi dans les livres l’incantation qui pourrait s’avérer efficace. J’interromps au bout de quelques instants ma recherche car je suis tombé sur un grimoire exposant une doctrine bouddhiste occulte qui semble de première importance pour mieux comprendre l’histoire des religions. Il est dit dans ce livre que la transmigration passe par des vies d’épreuve et des vies de récompense, ou des mondes d’épreuve et des mondes de récompense. Le monde d’épreuve le plus redoutable est l’Enfer. Chacun de ces mondes appelle des voies de mérite différentes.
L’une de ces vies se passe dans le cœur du poisson mythologique de l’océan primordial, où les âmes vivent dans une extase mélodique. Je crois comprendre qu’il s’agit de l’un des mondes de récompense parmi les plus élevés mais il est représenté sur un dessin du grimoire au niveau inférieur des mondes d’épreuve, comme l’Enfer. Quelque chose m’échappe donc du fait de mon imparfaite compréhension de la langue. Dans cette vie-là, les âmes sont parfois tirées de leur extase pour être exposées au milieu extérieur : c’est quand le poisson pleure, et les âmes sortent du cœur par les larmes du poisson.
J’ai la vision d’un tel phénomène. Au son de sirènes d’alarme, les âmes rampent en procession le long d’un escalier de pierre depuis les profondeurs du cœur jusqu’au monde extérieur. Ce sont de maigres créatures livides aux muscles atrophiés – c’est pour cette raison qu’elles rampent – et aveugles.
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Je suis l’unique serviteur d’une vieille femme cruelle vivant seule dans une grande maison, où elle me tient confiné. Un soir qu’elle doit sortir, elle m’attache aux barreaux d’une grille servant de séparation dans le couloir de l’étage. Je reste ainsi, dans l’obscurité, le temps qu’elle est dehors ; debout, car je suis attaché par les mains à hauteur de la poitrine.
Quand la vieille rentre, au petit matin, je l’entends, après qu’elle a refermé la porte derrière elle, crier à mon attention depuis le rez-de-chaussée qu’elle va me tuer. Il ne fait aucun doute que telle est bien son intention, en raison de quelque contrariété qu’elle a reçue au cours de sa soirée. L’instinct de survie décuple alors mes forces et je parviens à me détacher de la grille et à sortir de la maison, le temps qu’elle cherche avec quelle arme m’assassiner.
Dehors, dans le petit jour, je vois devant moi s’ouvrir une longue rue pavillonnaire au bout de laquelle je suis certain de ne pouvoir arriver avant que la vieille, ayant découvert ma fuite, ne sorte sur le pas de sa porte et me voie courir, ce qui lui permettra de se lancer à ma poursuite (car ce doit être une sorcière aux pouvoirs surhumains). Mais je crois de nouveau mon salut possible en voyant sur la droite de cette longue avenue une rue bien plus petite dont je pourrai peut-être atteindre l’extrémité pour bifurquer et continuer de fuir en étant cette fois caché par les maisons, donc invisible à la sorcière depuis son pas de porte.
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Dans les galeries extérieures couvertes de Montparnasse, qui sont dans ce rêve un lieu de rendez-vous de la jeunesse désœuvrée, je trouve V. qui se lamente bruyamment que B., qui lui avait promis de le présenter à un célèbre bédéaste, à présent invoque une excuse – le fait que le bédéaste soit en tournée – pour reporter la rencontre sine die. V. souhaite rencontrer le bédéaste pour lui montrer une bande dessinée dont il est l’auteur et qu’il souhaite publier. Comme je ne savais pas que V. dessinait, je lui demande s’il peut me montrer son œuvre. Il sort alors de son sac à dos un chevalet avec de grandes feuilles. Chaque feuille est une planche à elle toute seule ; elles ne me paraissent pas mal dessinées et l’histoire n’est pas non plus sans intérêt, au sujet d’un personnage barbapapesque qualifié de l’amusante épithète de « ramoniaque », un jeu de mots sur « démoniaque » que je trouve bien senti.
Cependant, de ces planches à une véritable bande dessinée, l’écart reste assez grand et je continue donc de douter des capacités de V. à se faire une place dans le monde de la bande dessinée professionnelle. D’autres jeunes qui passent et voient les planches s’adressent d’ailleurs entre eux des remarques sarcastiques, mais c’est plus parce qu’ils sont étonnés que l’un d’entre eux, l’un d’entre nous, fasse quelque chose plutôt que rien. Je finis par dire à V. que ce ne n’est pas une bédé qu’il me montre car il manque les cases. « Où sont les cases ? »
Sur ce, je remarque qu’un jeune est en train de fouiller dans mon sac à dos posé sur un muret à côté. Il ne renonce pas quand je cherche à lui retirer mon sac des mains. Une lutte s’engage entre nous, moi cherchant à lui arracher le sac, lui continuant à ouvrir les poches et à fouiller. Il me reproche de ne pas vouloir lui prêter un stylo, de feindre de n’en pas avoir. Quand je parviens à lui faire lâcher le sac, je lui dis, menaçant : « Ne t’avise pas de t’approcher une nouvelle fois. »
Je reprends mes déambulations sous les galeries avec V. et d’autres, et j’aperçois le jeune, lui-même déambulant avec d’autres garçons, qui m’observe depuis son groupe. Je remarque alors son apparence fascinante, notamment la mèche de ses cheveux noirs qu’il rabat d’un geste séduisant, sa beauté presque féminine, qui me rappelle, quand de loin il me sourit, mon amour d’adolescent, la belle A.
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Avec quelques autres, nous enquêtons nous-mêmes, sans faire appel à la police, sur un crime. Nous nous retrouvons dans un long couloir sombre de bureaux, le lieu du crime, où nous étions déjà quand le crime a été commis, sans qu’aucun de nous se fût alors aperçu de quoi que ce soit. Nous cherchons des indices.
Le couloir est flanqué sur la droite de bureaux. La porte de certains bureaux est ouverte, par où le couloir reçoit un peu de lumière, les fenêtres donnant sur la berge arbustée d’une rivière. Nous sommes au rez-de-chaussée.
À un moment, je suis dépassé par une personne qui n’appartient pas à notre groupe. Je reconnais de dos mon grand-père Jean-Simon, décédé il y a plusieurs années, portant son cache-poussière beige. Je l’appelle : « Grand-père ! » mais il disparaît sans se retourner par une porte sur la gauche. Les autres ont vu cette apparition comme moi.
C’est alors que B., devant la porte ouverte d’un bureau, se rappelle soudain, en un flash, avoir vu le soir du crime la silhouette d’une personne inconnue dehors, guettant l’intérieur du bureau comme quelqu’un qui voudrait entrer. Comme elle jetait un second coup d’œil vers la fenêtre, la silhouette n’y était plus. Elle avait donc cru à une illusion, due à la fatigue, et ce souvenir lui était entièrement sorti de l’esprit jusqu’à ce moment. Nous comprenons qu’elle a vu l’assassin. Elle ne peut cependant pas le décrire, ne se rappelant qu’une silhouette.
Nous sortons pour chercher des indices dehors. Avant que nous procédions à ces recherches, je déclare que, la remémoration de B. étant survenue au moment où nous venions de voir l’apparition de mon grand-père, il s’agit sûrement d’un phénomène paranormal, et que les choses deviennent donc particulièrement intéressantes puisque nous sommes en train de mener la première enquête au monde avec des moyens paranormaux.
Le rêve comporte en outre un élément érotique car, bien que j’adresse ces paroles à l’ensemble du groupe, je me tiens face à B., qui frotte son entrejambes contre le mien tandis que je parle.
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Je sors de l’université, un bel ensemble architectural qui rappelle Harvard plutôt que la laideur bureaucratique d’une université française. Comme je suis étudiant, je possède un badge qui me permet d’ouvrir et fermer par contact la grille séparant les jardins intérieurs de la voie de sortie. Je passe machinalement mon badge sur la cellule photoélectrique, refermant ainsi la grille derrière mon passage alors qu’elle reste en principe toujours ouverte à cette heure du jour. Je me fais la réflexion que le prochain à passer devra rouvrir la grille, ce qu’il ne s’attendait sûrement pas à faire, et que cela pourrait donc le retarder, voire l’empêcher de passer s’il n’a pas son badge avec lui. Mais je ne retourne pas sur mes pas pour rouvrir la grille.
Je vois que le prochain passant est un livreur de repas qui s’engage dans la voie et se dirige vers la grille. Il devra donc appeler quelqu’un puisque la grille est fermée. Alors que nous marchons ainsi l’un vers l’autre, puisque je sors alors qu’il entre, il me semble le reconnaître. Je le dévisage mais ma myopie ne me permet pas de le bien distinguer avant que nous soyons près l’un de l’autre, et je reconnais alors Q., un ancien camarade de lycée, qui fait donc maintenant le livreur tandis que je suis étudiant à l’université. Je lui lance : « Ah, salut, Q. ! » mais il passe sans me répondre, avec sur les traits du visage l’expression qui l’a toujours caractérisé depuis que je le connais quand il éprouve de la honte.
Bien que je comprenne son embarras d’être surpris faisant le livreur, donc de me rendre témoin de son ratage, je n’en éprouve pas moins une certaine blessure d’amour-propre pour ce « vent » à l’occasion de mon amicale salutation. Je me dis, pour y passer du baume, qu’il a dû me saluer le premier, d’un geste que je n’ai pas vu du fait de ma myopie. Nous nous sommes donc salués dans les règles, même s’il n’a pas voulu s’arrêter pour discuter quelques instants à cause de la distance sociale existant à présent entre nous.
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Encore un rêve où je suis à la fois spectateur et personnage, passant de l’un à l’autre, sans d’ailleurs me souvenir si c’est de spectateur à personnage ou de personnage à spectateur, mais cette fois le personnage est une femme : la bassiste et chanteuse d’un groupe de musique entièrement féminin, en concert.
La musique est d’une grande beauté, le genre de musique dont je rêve parfois et que je voudrais pouvoir enregistrer (en tant qu’ancien auteur-compositeur dans la réalité de mes 16-18 ans, avec le groupe Maharajah, où j’étais, comme le personnage féminin de ce rêve, bassiste et, occasionnellement, chanteur : voyez ici ou encore la page Youtube là).
Or je me souviens en écrivant ces lignes de la mélodie d’une partie de la chanson, sur cette parole « You had it all » répétée ; mais ne sachant pas écrire la musique (j’étais compositeur sans connaître la notation musicale) et n’ayant pas non plus avec moi d’instrument musical qui me permettrait de jouer ces quelques notes avant de les écrire en tablature, je vais oublier cette mélodie dans quelques jours ou quelques heures. (Elle ne me transporte d’ailleurs pas autant comme souvenir que dans le rêve.)
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Je vis dans une chambre que je loue dans un immeuble miteux. Ma voisine est C., qui ne me laisse pas indifférent. Un jour que je retourne à ma chambre, j’entends C. qui sort de la sienne. Alors je prends mon temps pour chercher la clé dans ma poche, l’introduire dans la serrure, la tourner, etc., afin d’avoir l’occasion de la voir. Cependant, elle ne passe pas derrière moi pour aller emprunter l’escalier principal par où je suis arrivé mais elle sort par un escalier de service plus près de sa chambre, à l’autre bout du couloir. Je ne vois que la porte de cet escalier de service se refermer après le passage de C., que je n’ai donc même pas aperçue.
Au milieu de ma déception, je remarque qu’elle a laissé sa clé sur sa porte ; aussi décidé-je sans la moindre hésitation d’entrer chez elle.
Je trouve une chambre assez en désordre, comme de quelqu’un venant de connaître d’importants changements dans sa vie. Parmi des photos gisant sur le canapé, j’espère trouver des images érotiques de C. Les photos sont nombreuses, certaines anciennes, montrant C. à différentes époques de la vie. La seule qui pourrait passer pour érotique la représente sur un sofa, sans qu’il soit bien possible de dire si elle somnole ou se pâme de volupté, du moins dans l’état d’esprit où je me trouve.
Entendant du bruit dehors, je me hâte de sortir, aussi discrètement que possible. C’est le gardien de l’immeuble, un petit vieillard claudicant. Je sais qu’il m’a vu sortir de la chambre de C., mais il ne dit rien. En ouvrant la porte de ma chambre, je l’observe du coin de l’œil et le vois retirer la clé de la porte de C. avant de repartir par l’escalier de service. Une exploration plus approfondie de la chambre de C. m’est donc impossible. Cependant, mon désir est si fort que je me retrouve à nouveau dans sa chambre, et quand elle s’en retourne et me trouve qui l’attends sur son lit, elle me sourit.
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Mon frère Paul et moi avons nos places attribuées dans le carré d’élite d’une célèbre cathédrale, un carré séparé du reste de la basilique par une grille à mi-hauteur qui s’ouvre avec une clé que chaque titulaire d’un siège dans le carré reçoit avec sa titulature. Nous sommes donc des personnes respectées, alors que nous n’avons jamais eu de liens avec l’Église ni même assisté à une messe qu’en de très rares occasions (peut-être jamais dans le cas de mon frère).
J’invite Paul à entrer avec moi dans le carré pour voir un peu nos places, même si je comprends qu’il n’entend pas occuper la sienne. Chaque place est attribuée en propre à une personne, dont le nom est marqué sur une petite plaque dorée vissée au pupitre. Seulement ils ont écorché nos noms, mon frère se retrouvant avec une plaque « Pauh Boucharel » et moi « Florl Boucharel ».
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Dans une clinique pour malades nerveux, nous sommes assis sur des chaises en cercle devant le manoir qui sert de clinique, alors que la nuit vient de tomber. Nous ne sommes éclairés que par la lumière du perron du manoir ainsi que celle de quelques fenêtres, de sorte que nous nous distinguons à peine les uns les autres. D’un côté se trouve le manoir, de l’autre les arbres du parc.
Tandis que nous sommes assis en silence, je vois le directeur de la clinique jeter un œil sur nous depuis une fenêtre à l’étage, sa silhouette se découpant un instant dans le cadre illuminé. Puis une rumeur se met à circuler parmi les patients : la femme du directeur de la clinique, elle-même gravement malade mais tenue à l’écart des autres patients, vient de mourir, lâchée par ses nerfs.
Or des patients appréhendent un inconnu dans le parc et nous l’amènent. C’est un vieil homme portant une perruque de longs cheveux blonds et une robe blanche de femme. Je comprends alors que l’épouse du directeur était la victime d’une diabolique machination de ce dernier. Elle croyait sa santé mentale ébranlée en raison d’hallucinations récurrentes dans lesquelles elle se voyait elle-même, depuis la chambre où elle vivait confinée, errer le soir dans le parc. Mais c’était en réalité le vieil homme indigne, que le directeur payait pour jouer ce rôle, en l’affublant d’une perruque et de vêtements de femme (le directeur achetait en double les habits de sa femme, si bien que le comédien portait toujours des vêtements identiques à ceux qu’elle portait elle-même en le voyant, pour rendre l’illusion plus parfaite). Ce soir-là, l’homme avait reçu pour instruction de simuler la mort, et la femme, voyant alors son double « mourir », en reçut un arrêt cardiaque.
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Dans un aéroport, j’attends avec un inspecteur de police, ainsi que plusieurs agents en civil répartis parmi la foule, un certain individu que je dois désigner à l’inspecteur. Quand je vois cet homme, je dis : « C’est lui. » L’inspecteur trouve l’individu tout à fait quelconque et s’en plaint, car cela va rendre la filature moins facile que si l’homme était remarquable à quelque point de vue.
Il l’arrête pour un contrôle d’identité, lui disant que c’est la procédure habituelle au Panama pour les ressortissants cubains, laissant entendre que c’est en raison de la nature du régime politique à Cuba, ce que je sais être faux.
Plus tard, me rendant dans un club privé, après avoir descendu les quelques marches qui conduisent au couloir donnant sur différents salons particuliers, je suis agressé devant l’un des salons par trois hommes, trois gorilles en costume qui me jettent au sol et, m’y maintenant sur le dos, cherchent à me tirer une balle dans la tête. Je parviens en luttant à les empêcher de diriger le canon du pistolet vers mon front ; j’arrive même à saisir le canon d’une main et à le tordre, rendant le pistolet inutilisable. Étonné, mais charmé, par cette performance, je ne me laisse toutefois pas distraire, et les sbires finissent par battre en retraite, non sans que j’aie dépouillé l’un de son arme.
Je me tourne alors vers l’intérieur du salon, où des hommes en costume cravate sont assis sur des tapis à même le sol ou sur des poufs, en demi-cercle, à la manière des Bédouins. Comme je sais que ce sont eux qui m’ont envoyé les tueurs, je leur dis, les menaçant du pistolet, qu’ils viennent d’avoir la démonstration qu’il ne fallait pas me chercher des noises.
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Un émir du pétrole explique que lui et les siens possèdent l’intégralité du réseau de pipelines et gazoducs couvrant la Terre. Régulièrement, ils ferment tel ou tel tronçon du réseau pour des travaux de maintenance. L’émir explique que travaillent pour eux les meilleurs ingénieurs des meilleures écoles du monde entier, recevant des salaires qu’ils ne peuvent espérer recevoir nulle part ailleurs, du double au triple.
TW15 Big Brother is a control freak
Juillet-septembre 2018
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Moi, A.B., ministre des matchs de foot
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Interview (presque) imaginaire de la ministre B. : « Si le Plan Pauvreté passe après le foot, sachez que c’est parce que, pour les pauvres, rien ne passe avant le foot. »
Après avoir dit des inepties monstrueuses sur le calendrier du Plan Pauvreté qui « dépend des matchs » de foot, la ministre B. a littéralement pleuré, selon Le Canard enchaîné, devant le Premier ministre, et Macron a eu pitié d’elle : elle reste au Gouvernement. De la société civile à la société civile en passant par la grosse erreur de casting. Si le milieu professionnel spécialisé et les cocktails mondains entre gens qui pensent pareil préparaient à la vie politique, ça se saurait.
ii
Help scientists run for office. (Richard Dawkins)
Yes, like Dr B., health minister of Frognce, who ends up in tears in the office of the Prime minister after telling the media: “The schedule of the Poverty Plan will depend on the results of the Frognch football team.” Brilliant! If a specialized career field plus social gatherings where everybody thinks the same were good training for politics, we’d have known for long.
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L’inscription du salafisme sur la liste des dérives sectaires a été recommandée par le rapport de la commission d’enquête du Sénat.
République franc-maçonne rime de plus en plus avec islamophobe. Bientôt on pourra bel et bien parler de République franc-mazobe.
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Ils sortent le drapeau algérien … des supporters français les frappent. (Islam&Info)
Un lâche attentat a été commis ! Alors que les bons citoyens de ce pays se réjouissaient de la victoire de leur noble équipe de balle-au-pied, des individus abjects ont osé brandir un drapeau étranger au milieu de la liesse nationale ! Les bons citoyens ont fait justice.
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Aisne : Un homme crie « Allah Akbar » et meurt après avoir été tasé. … Criant « Allah Akbar», l’homme est « allé au contact » des militaires, tapant des poings sur le capot de leur voiture et lançant des projectiles métalliques. (RT)
L’homme qui est mort aux mains de la police
1/ était « armé d’objets métalliques »
2/ a lancé des « projectiles métalliques ».
La police ne peut pas être plus précise ? C’est qu’il n’était pas dangereux. La description, bien que très vague, est certes inquiétante, à cause de « métallique », mais si vous n’êtes pas fichus de dire de quels objets il s’agit, c’est que vous avez honte de la mort d’un homme qui ne présentait pas de danger. Du genre : tué pour avoir lancé une canette vide !
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Il paraît que le cumul des mandats est une exception française. Or la détestation de la classe politique n’est pas du tout une exception française. Donc ne vous faites pas trop d’illusions avec vos réformes…
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Read Trotsky’s Revolution Betrayed about Soviet Russia, apply it to a people that eats dogs & live mice and you’ll get an idea of today’s China.
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Tunisie : 54 % des scientifiques sont des femmes. (L’Important)
Elles injectent des tas de poisons dans des cochons d’Inde, des souris, des lapins, des hamsters, des chats, les sales p***
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Why do you turn against those who work less than you when they’re the example you can oppose your boss with and you ought to turn against those who work more than you with whose example your boss opposes you?
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À propos du saphisme. Dit-on amour saphique ou amour ça fiste ?
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An American company with at least one Saudi shareholder is certain to implement an underground Islamophobic anti-Shiite policy. I have my suspicions about you, Twitter.
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« La société s’appauvrit de la perte d’un travailleur ; elle s’enrichit de celle d’un oisif. La mort d’un riche est un bienfait. » Auguste Blanqui
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Il n’y a plus qu’une issue pour Benalla : le coup d’État. Benalla Président ! (Me contacter pour les détails opérationnels) #BenallaGate
L’affaire Benalla montée par les policiers opposés au projet de réforme de la sécurité de l’Élysée ? C’est la théorie de cet article, qui titre, vengeur : Des poulets « qui le paieront cher ». Colonel Sanders, à l’aide !
Post-scriptum. J’ai trouvé l’article dans le tweet d’un député, qui appelle ces policiers des Torquemada et dit : « Plus dure sera la chute. » Les poulets sont prévenus : vont-ils finir à la broche ?
Je veux dire solennellement aux policiers et gendarmes que la solution n’est pas dans une commission d’enquête parlementaire mais entre leurs mains s’ils sont assez progressistes. Ça s’est déjà vu : Pérou (Gobierno Revolucionario de la Fuerza Armada), Panama (General Omar Torrijos, Líder Máximo de la Revolución Panameña)…
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In newspaper Le Monde in date of July 22 one sees, from the testimony of the men of the PSIG (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie), how Arnaud Beltrame behaved like a madman, although they dare not say it quite so openly. Arnaud Beltrame went with the PSIG inside the store by surprise (they had discussed it and he wasn’t asked to go), then he disrupted the officer’s talking with Lakdim, then he said to the PSIG “Shut up, I negociate, beat it!” The men were like “WTF!!!” And while the “pensée-unique” scenario unfolded immediately (origin: media or politicians?), that Arnaud Beltrame was a hero to be emulated by his colleagues, people who openly said otherwise were ignored, when their stance didn’t call derogatory comments upon their heads.
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Loi ELAN comme donner un nouvel élan. Loi PACTE comme recréer le pacte de confiance. Plus c’est con, plus ils sont contents d’eux. À quand une loi « libéralisme et sécurité » pour une société d’ordre dynamique et ouverte, dite loi SODO ?
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Après les sans-dents de Hollande, « Qu’ils viennent me chercher » sous-entendu les sans-couilles de Macron.
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According to Ralph Richard Banks in Is Marriage for White People? (2011), Black-American women don’t find Black men with their levels of education and must either marry lower educated Black men or abstain from marrying or, as the book advocates, marry white educated men but U.S. society has a bias agains it. It boils down to this: When twice as many Black women as Black men turn lawyers, half of these female lawyers will have to marry Black plumbers or white lawyers, but as there are barriers to both they remain single.
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Twitter is limiting the visibility of prominent Republicans in search results. (VICE)
Well, as these same prominent Republicans are used to say: “Private business, you know.” How do you like your own medicine now? – Don’t bother answering, as Twitter won’t send a notification anyway.
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The entire framing of capitalism vs. socialism needs to change. Most people realize that our current system needs to evolve to account for the destruction of middle-class jobs and ongoing automation + devaluation of labor. The challenge is evolving to the New Capitalism. (Andrew Yang)
The production machine could have shrinked the workday to a couple of hours 100 years ago already, and you’ll find these estimates commented in decades-old Socialist literature; only, they stressed, the capitalist class wouldn’t have it, as it won’t have it today and will never have it as long as it is the capitalist class. Automation, big deal, really! Depletion of industry and service jobs will offer the capitalist class a magnificent opportunity to crowd their palaces with throngs of valets and handmaids and prostitutes and juggler dwarves…
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Vote par empreinte digitale au Mali (!)
Oui, l’électeur trempe son doigt dans une encre, puis appose son empreinte sur le bulletin de vote. (Ashley Leïla MAIGA)
Vous pouvez économiser sur les isoloirs, vu que vous laissez votre signature sur le bulletin de vote ! Qu’il y ait un isoloir ou pas, si vous votez avec une empreinte digitale, c’est comme de voter en signant son nom !
À l’attention de U.S. Embassy Mali : Le tweet ci-joint montre que les Maliens votent en laissant leur empreinte digitale sur le bulletin de vote. C’est comme s’ils devaient signer leur nom. Quid du principe du vote secret pour éviter les pressions ?
À l’attention de MOE UE Mali 2018 : Le tweet joint montre que les Maliens votent en appliquant un doigt encré sur le bulletin, c’est-à-dire en laissant une empreinte digitale, ce qui revient à signer le bulletin ! Quid du principe du vote secret pour éviter les pressions ?
To UN & UN MISNUSMA: Ballots for the election work with voters stamping one finger on it, that is, leaving their fingerprints, which is the same as signing the ballot! What about the secret-ballot principle to prevent pressures?
Your absence of reply, U.S. Embassy, is proof to me that you don’t care about democracy in Mali, as you fail to deal with the issue of secret ballot. Your aims are others, I think you didn’t “give” financial help for the election but rather you bought the ballots with voters’ fingerprints, as a population-control tool.
This is not an election but a population-control experiment. Asking voters to vote by leaving their fingerprint on the ballot is a darn joke.
Faudrait quand même être fortiche pour passer au scan tous les bulletins de vote et les comparer aux empreintes lors NINA+++. Le Mali est bien loin des moyens de la NSA. + les bulletins ne bougent pas. + vote électronique encore plus suspect à mon avis. (efomba)
Précisément, les États-Unis ont fait un « don » au Mali pour l’élection, ce qui veut peut-être dire que c’est la NSA qui récupère les bulletins et revend ensuite les analyses au gouvernement malien… #bigdata
+++NINA : Numéro d’identification nationale. La carte d’identité au Mali comporte l’empreinte digitale de la personne. Par conséquent, l’empreinte de chaque électeur est enregistrée dans un fichier national et les recoupements à partir de bulletins de vote marqués d’une empreinte digitale sont donc a priori possibles techniquement.
(La question du vote électronique est pertinente. Si, dans les pays où ce vote existe, les autorités peuvent identifier l’électeur à partir de son adresse IP ou de tout autre marqueur électronique, la problématique est alors exactement la même.)
+ poser empreinte pour voter n’est pas obligatoire, en ce qui me concerne j’ai signé le bulletin, ce qui est autorisé. (efomba)
Une signature au stylo permet également d’être identifié !
Signer d’une croix permet d’être reconnu ? (efomba)
Une croix, non. Si c’est permis et n’invalide pas le bulletin, je conseille fortement aux Maliens de faire ce choix, plutôt que l’empreinte digitale. Vraiment.
Je suis tout de même un peu étonné par cette possibilité car si quelqu’un dessine sur le bulletin, je ne sais pas, une fleur ou la tête à toto, dans la case d’un candidat, le bulletin est-il valide ?
Les cas d’invalidation d’un bulletin, autre que nul, sont rares et encadrés par la loi électorale (insultant, choix imprécis par ex à cheval entre 2 candidats…). Une croix, ou danss votre exemple une fleur, ne sont pas vraiment insultants, je pense. (efomba)
Avec un taux d’alphabétisation parmi les plus bas au monde (38,7 % selon le rapport 2015 de l’Unesco), on s’attendrait à ce que les règles pour voter au Mali soient simples, mais il semblerait qu’elles soient au contraire relativement complexes…
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Extreme Cases of Elephantiasis
Left: Anonymous woman. Right: Israeli female soldiers.
(Their ridiculous boots make these Israeli female thugs, already rather elephantine without them, look as if suffering from elephantiasis.)
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“Whoever directly or otherwise puts forward the slogan of Jewish national culture is the enemy of the proletariat, the defender of the old and caste element in Jewry, the tool of the rabbis and of the bourgeoisie.” Lenin 1913
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In mondo film Faces of Death (1978) Jewish film director John A. Schwartz presents as documentary the shootage of people eating a live monkey’s brain in a place where belly dance is performed, thus maliciously equating Middle Eastern culture with barbarity. It wasn’t documentary at all, as was revealed later (much later), and such “culinary” traditions have never been reported in the Middle East (there are rumors that it existed in China). Later, Spielberg pictured Indians eating (dead) monkey brains. Hollywood is xenophobic and malicious.
It’s not open to debate, that eating a live non-human monkey’s brain was a culinary delicacy in China. The screaming of the monkey was part of the entertainment of it. (William Snow Hume)
I thought so, yet my last internet check of it reads: “It is unclear whether monkey brains have ever been served in a restaurant or whether the practice itself is an urban legend” (Wkpd: Monkey brains) and this for dead brain! They add: “Initial confusion over a translated term for the edible mushroom hericium may have played a part in the belief, as this mushroom is called hóu tóu gū (simplified: 猴头菇; traditional: 猴頭菇; lit. “monkey head mushroom”) in Chinese.” Mushrooms can scream, apparently…
Anyway, as this article shows (graphic content), the habit of eating live animals is something real in China: fish, snakes, living duck embryos, mice (“three squeaks” delicacy)… As to live monkeys, “The dish was banned in China.“
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Uyghurs in Cannibal China
Uyghurs must escape this hell of a country named China before it’s too late! Links:
“Dogs being boiled alive and conscious in China”
“Fully conscious pet dog has all four legs severed before being skinned”
Cat Meat Restaurants (China) from Google Images.
“Eight animals eaten alive in China”: fish, snakes, live duck embryos, mice (“three squeaks” delicacy), live monkey’s brain, you name it. (Not mentioned: live squid, I saw it on TV).
“Abuses against animals in traditional Chinese medicine markets in Southern China”
They are going to eat the Uyghurs alive! Stop it!
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Cannibalisme chinois en Afrique
Le président chinois poursuit sa visite en Afrique. Après Dakar, Kigali. Au centre de ces déplacements : le renforcement des liens économiques. (Le journal Afrique, TV5 Monde)
Les Chinois veulent manger des Africains, c’est pour ça qu’ils viennent, mais ne leur vendez pas, s’il vous plaît !
Les Chinois veulent manger des Africains car ils sont convaincus que leur chair noire est succulente et possède des vertus régénératives et toniques. Prenez garde au cannibalisme chinois ! Ils veulent ouvrir des restaurants secrets !
Si le cannibalisme s’est maintenu plus longtemps en Afrique, c’est parce que la viande est meilleure. Les Chinois l’ont compris !
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Et si on se servait du capitalisme pour combattre l’exclusion ? (A. L. et I. S., HEC 2015)
Ce n’est pas toi qui te sert du capitalisme mais le capitalisme qui se sert de toi (et crée l’exclusion). Lao-Tchoum
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Grosse érection aujourd’hui, à l’occasion de la Journée de la femme.
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J’ai regardé hier The Commuter/The Passenger avec Liam Neeson et j’ai calculé qu’à la place du personnage je serais mort cinquante et une fois.
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« Les grèves ont coûté beaucoup d’argent. » « Elles viennent un peu impacter la croissance », dit le porte-parole du gouvernement. (BFMTV)
Le porte-parole du gouvernement vient d’apprendre ce qu’est la grève. Quelle belle école, le gouvernement ! Continuez de faire les c*** et les travailleurs ne se priveront pas de faire la grève.
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Le travail des femmes a réduit la mobilité du travail car un travailleur au chômage ne peut désormais quitter son lieu de résidence pour se rendre là où on lui fait une offre, que si sa conjointe (ou vice-versa) accepte de partir chercher un nouveau travail là-bas.
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When you look for hashtag #Fredericton on Twitter to know more about the circumstances of Fredericton shooting, you learn nothing but that people afterwards made a human chain in sign of #FrederictonStrong. Well-meaners make TV necessary for one’s information.
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Freedom Here and There (#saudicanada)
The Saudis are absolutely right to stress that Ernst Zundel was a political prisoner in Canada (and Germany). And it is out of fear of possible state repression that Westerners are reluctant to say that depriving a “Holocaust denier and Nazi sympathizer” of his freedom is an act of political repression.
To the #saudicanada discussion. Situation in Canada is that one may be deprived of his/her freedom for:
-protesting abortion;
-claiming land for indigenous populations;
-denying the existence of gas chambers for the extermination of jews in WW2.
(according to pro-Saudi account Beauty of Queen)
I invite Saudi and other media to get acquainted with the way the University of Western Ontario dealt with Dr Wilson Bryan Key after he published his books on subliminal advertising. A shame.
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Lonah Salpeter, Israeli athlete of Kenyan origin, after winning gold medal on 10,000m, is the first athlete in history to lose a race for failing to count the laps and stopping one lap before the end, at the 5,000m race. #Berlin #EuropeanChampionship2018
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Quand le géant de la restauration Mc Donald’s (27,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel) fait de la pub à la TV canadienne, ça donne « chocolat fondan »…
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Quand le géant Inditex (18 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, devant H&M), propriétaire des magasins Bershka, fait des soldes en France, ça donne « Premiére Dèmarque »… M***, payez-vous des gens qui savent écrire, quoi !
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Alors celle-là je ne vais pas la rater : le supergéant Google aux 110+ milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel vous fait sa pub : « Inscrivez-vous maintenant et bénéficier de etc. » Payez-vous des gens qui savent écrire !
Publicité de Google sur le site de Le Monde : faites un effort, quand même. #orthographe (R. Barrow)
Ils n’ont pas assez d’argent !
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Faute d’orthographe sur les voitures de police au Mexique ! (Polícía! estatal) (Photo août 2018, source : le journal mexicain Reforma)
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Starbucks => Sturb X
for wankers only
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Anarchists drop IEDs here and there in Italy with little damage, but for a #GenoaBridgeCollapse you don’t need anarchists, you only need capitalists.
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Monsanto, which got massive product placement in film Treurgrond (2015) by Darrell Roodt has just been fined 289M dollars by a U.S. court for a terminally ill man’s cancer. A farmer. How many Boers and their workers suffer from Monsanto’s glyphosate? Just asking. As an aside, if you wish. [The film deals with farm murders in today’s South Africa, a phenomenon often described as the racially motivated targeting of White farmers by Black gangs.] Monsanto is bad publicity for the Boers.
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“Delights of Islam… I fell in love with veiled eyes.” Timothy Leary, High Priest, 1968.
Turn on, Tune in, Drop out.
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Explain to me how come, after the previous generation’s #LSD craze, millions and millions of Westerners turning on with lysergic acid, the Western world is still as cramped as ever, even more so.
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Koevoet South-African counter-insurgency unit in South-West Africa during the Border War (Grensoorlog) – When dumb Israelis show you Arabs in their army so, they say, Israel isn’t an apartheid state… #rubbish
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The Federal Islamic Republic of the Comoros (1978-1989) supported the Union of South Africa by allowing her to foil the international arms embargo through Comoros and to use the archipelago as a logistic base for military operations in Mozambique and Angola. #BobDenard
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Somalia: 2 Al-Shabaab fighters killed by U.S. military in an airstrike in the north of Kismayo. (ESISC)
Two Al-Shabaab fighters killed by U.S. hillbilitary.
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Ich sage: Es reicht! Wie viele Opfer soll diese Asylpolitik noch kosten? #Offenburg (Alice Weidel, AfD)
Mannn musss nichtt mit Messssern Scheisss treibben! #Offenburg
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And now, ladies and gentlement, top European country for homicide is… RUSSIA! the fondling of European Islamophobes and other rightwingers! 15,561 intentional homicides in 2016, 43 per day, 10.82/100.000 inhabitants! #Putin (Wkpd List of countries by intentional homicide rate)
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Big Brother is a control freak.
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Imran et Bushra
i
Imran Khan’s wife number three. It’s like we’ve gone back to the Middle Ages!
French colonialist occupation propaganda in Algeria had the same discourse exactly [about the veil].
ii
“Islamic veil is oppression of women.” Position of French authorities #NiqabBan 👎 #BigBrother
Bushra Bibi: “Prior to her marriage with Imran Khan, she had been his spiritual mentor (murshid).” (Wkpd) He married his oppressed mentor!
iii
Shaivist sadhus of India celebrate Imran Khan’s election in Pakistan and the niqab of First Lady Bushra Bibi with amazing feats of penis yoga!
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Is it true, as petty-bourgeois scholars claim, that common sense believes in freewill? The proletariat doesn’t believe in free will. Psychologists as a whole are not even able to aptly describe the content of common sense, in front of which they so vehemently posit their own science. Proletarians have never believed in free will.
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To the nations with working weeks longer than 35 hours, in the name of the world proletariat: You will know the taste of nuclear storm.
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Selon Charles Maurras, on peut dire que Dreyfus n’a pas été « condamné parce que juif » mais innocenté parce que juif. [Voir mon billet Dreyfus innocent ?]
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Strindberg’s Hollow Earth (Concave Earth) quote [again, see Tw6]
“Att jorden kunde vara konkav, visar sig vid luftsegling, då horisonten följer ballongen, han må stiga aldrig så högt; likaså med hafshorizonten, som alltid är i jämnhöjd med ögat, äfven om man stiger uppåt en höjd å stranden.” (En Blå Bok, 1907) Translation: “That the earth may be concave is shown by balloon flight, as the horizon always follows the balloon no matter how high it goes, and likewise with sea horizon, which remains at eyes’ level even if one steps up a mound on the beach.”
If the man was an idiot, then stop calling him a genius.
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Denmark was the first country in the world to legalize pornography in 1969 and now they say niqab is a danger to their culture. Sure: When porn is your culture! #StoptheNiqabBanInDenmark
Niqab is a danger to Denmark’s culture all right because Denmark’s culture is pornography, the vilification of women.
What a brilliant homage to free CUNTries! [This last tweet was in reply to some guy who later, not being able to endure the strength of my reasoning, blocked me after he had wanted to contradict me. I must rephrase his objections from memory as I can’t read his tweets now that he has blocked me. He was saying that porn is legal in all free countries, hence my applauding his homage to free countries.
Then he said that ‘‘most of us’’ do not have a problem with sex and that ‘‘maybe’’ I should consider leaving Europe as I can’t stand women’s emancipation.]
Porn is not sex but sex for money. Don’t you see the difference? You may argue that sex for money is still sex, all right but the question isn’t how people view sex but how they view sex for money. Given your tweet I assume you aren’t familiar with the views of feminism, which is funny for someone claiming to be concerned with women’s condition.
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They say Israel has the right to live and defend herself. It is entirely wrong. According to the very compacts of international law, a colonialist state is a barbarity and has no right to exist at all.
They say Israel is the only democracy in the Middle East. How is it relevant? Britain, France and other colonialist states were democracies and yet they had to stop being colonial powers.
Israel somehow continues to exist anyway.
Even if, coming from Israel, there was such things as purely defensive actions, they would still be criminal offences according to the sacred law of the united nations.
That sounds like a law worth ignoring if someone is Israeli.
It is a fact that Israel ignores the law of the united nations, which is precisely the reason why this nation is a reprobate. Small-talk witticisms notwithstanding.
The United Nations cannot enforce its laws, and therefore these laws don’t count for much. Disagree? Ask Crimeans, Syrians, Rohingya etc.
In the present state of international affairs, still mired in darkness and barbarity, it is up to anybody to draw the consequences of the dictamina of international law, the common law of the united nations, and in the present case it means, among other things, #BDS.
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« Paris : agression antisémite sur le pont Alexandre III »
Nos invités répondent à la question : Pourquoi l’empereur Alexandre III était-il antisémite ?
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When people go through traumatic events because of someone they may choose the most severe form of punishment as revenge, well then “the most severe form of punishment” should be lifetime imprisonment not taking away someone’s life which I consider to be sacred. (S. Al-Qassemi)
Definition of the sacred is that its violation calls the severest form of punishment. As one punishment is severer than lifetime imprisonment, no other punishment than capital punishment is conceivable for homicide if human life is held sacred.
[Which is to tell Mr Al-Qassemi, although I preferred to let him infer it by himself, that I deny he is holding human life sacred, as I deny those so-called lenient penal systems of ours in Europe hold anything sacred. As a matter of fact, nothing is sacred to Europeans.]
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« Je demande des efforts aux Français », déclare le Premier ministre (BFMTV)
Les travailleurs français doivent faire des efforts pour parvenir aux salaires de misère et longues journées de travail, à l’exploitation infâme des travailleurs chinois, sinon les capitalistes français ne peuvent pas faire de profits. Des questions ?