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L’Amerikanistik dans les régimes fascistes : Une bibliographie
Une bibliographie sur les mêmes bases méthodologiques que précédemment (voir la présentation ici), plutôt large du fait qu’elle couvre à la fois l’Amerikanistik (les études américaines) relative à l’Amérique latine (Lateinamerikanistik) et l’Altamerikanistik, c’est-à-dire l’étude des civilisations et cultures précolombiennes. Nous y incluons l’étude ethnographique des Indiens d’Amérique du Nord et du Groenland et en écartons les traités consacrés aux seules sciences naturelles (à l’exception de la science naturelle de l’homme, à savoir l’anthropologie, y compris raciale).
Une remarque sur la troisième partie « Sympathisants fascistes et collaborateurs » : elle n’inclut pas les personnalités d’Espagne, du Portugal et d’Amérique latine, car cela nécessiterait une bibliographie à part entière.

Motif en forme de svastika d’un mola (tissu) des Indiens Kuna de l’archipel de San Blas au Panama. A droite, drapeau en usage dans l’archipel de San Blas depuis l’autonomie de 1925 jusqu’à nos jours. Le svastika est un symbole utilisé par de nombreuses ethnies amérindiennes.
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Troisième Reich allemand
AHLFELD Friedrich, article Die inkaische Festung Cuticutini in der bolivianischen Ostkordillerer, 1939 (La forteresse incaïque de Cuticutini dans la cordillère orientale bolivienne) [Je n’ai pas à ce stade identifié la forteresse dont il s’agit.]
Géologue et minéralogiste allemand, surnommé « le père de la géologie bolivienne » pour ses contributions dans ce pays à des responsabilités officielles. Ses livres Mineralogie von Bolivien (Minéralogie de la Bolivie) et Die Bodenschatze Boliviens (Les trésors du sol bolivien), écrits avec J. Muñoz Reyes, ont été publiés à Berlin en 1939.
ANDRADE Miguel, Der Einbruch der Vereinigten Staaten in die Ibero-Amerikanische Welt, 1942 (L’irruption des États-Unis dans le monde ibéro-américain)
BACKEBERG Curt, Zur Geschichte der Kakteen im Verlauf der Entwicklung des amerikanischen Kontinentbildes, 1942 (De l’histoire des cactus au cours de la formation continentale de l’Amérique) ; Stachlige Wildnis. 80.000 km durch die Urwelt Amerikas, 1942 (Déserts d’épines : 80 000 kilomètres à travers les mondes premiers d’Amérique)
Botaniste, une autorité mondiale en matière de cactus. L’ouvrage de 1942 est inclus dans la présente bibliographie, malgré le choix de tenir à l’écart les traités de pures sciences naturelles, car je suppose que cet ouvrage traite aussi de géographie humaine.
BEBBER Otto-Albrecht v., Südamerika. Klima, Bevölkerung und Wirtschaft, 1938 (L’Amérique du Sud : Climat, population, économie)
Hispaniste (traductions, etc.).
BECKDORF Max, Das Flußmeer. Forscherarbeit im Regenwald, 1939 (Le fleuve-mer : Travaux de recherche dans la forêt tropicale)
BERBER Friedrich, Der Mythus der Monroedoktrin, 1942 (Le mythe de la doctrine Monroe)
Juriste et conseiller du ministre Ribbentrop pour les questions de droit international. Nsdap.
BERNER Heinrich, Die panamerikanischen Friedenssicherungsverträge, 1938 (Les accords panaméricains de maintien de la paix)
BEYER Hermann, article Zur Konkordanzfrage der Mayadaten mit denen der christlichen Zeitrechnung, 1935 (Sur la question de la concordance des données mayas avec la computation chrétienne du temps)
Le précolombaniste allemand Hermann Beyer, un pionnier de l’étude des Olmèques (à qui il a donné leur nom), vivait entre le Mexique et les États-Unis et publiait principalement en anglais et en espagnol. Fondateur de la Sociedad Alemana Mexicanista en 1919 et directeur de la revue de cette société, El México Antiguo, il fut démis en 1939 de son poste universitaire en raison de « ses positions pro-allemandes » puis interné aux États-Unis en 1941 dans un camp où il mourut l’année suivante des suites d’une infection, à soixante-deux ans.
BÖTTGER Rudolf, Mittelchile als Wirtschaftsraum, 1939 (Le Chili central en tant qu’espace économique)
BREYSIG Kurt, Völker ewiger Urzeit. Nordländer, Nordwestamerikaner, Nordostamerikaner, 1939 (Peuples de l’éternelle préhistoire : Amérindiens du Nord, du Nord-Ouest et du Nord-Est)
Historien, fortement marqué par l’anthropologie.
BRÜCKNER Pola, Eine Frau ging in den Urwald. Shicksal eines Amazonas-Expedition, 1939 (Une femme dans la forêt vierge : Destin d’une expédition en Amazonie)
Épouse du « Kulturfilmpionier » August Brückner, mort en 1929 pendant l’expédition décrite dans le livre précité, tiré du film documentaire qu’elle avait réalisé sous le nom de Pola Bauer-Adamara : Urwaldsymphonie (1931) (Symphonie de la jungle).
BUHRE Werner, Tiergarten Südamerika, 1940 Alternativtitel : Tierparadies Südamerika (Amérique du Sud, paradis des animaux) [film documentaire de long métrage]
CLAASSEN Oswald, Die Ahnen des Mondes. Eine indianische Edda, 1933 (Les ancêtres de la lune : Une Edda amérindienne) [sur les Mayas et l’Atlantide]
CORTI Egon Caesar, Die Tragödie eines Kaisers, 1933 (La tragédie d’un empereur [Maximilien Ier du Mexique])
Écrivain autrichien (le livre précité, une biographie de Maximilien de Habsbourg, a été publié à Leipzig). Nsdap.
CREDNER Wilhelm, Probleme der Landnutzung auf den Großen Antillen, 1940 (Problèmes d’exploitation des sols dans les grandes Antilles)
Géographe (géographie économique).
DIESELDORFF Erwin Paul, Kunst und Religionen der Mayavölker, 3 Bd. 1926/33, Band III 1933 (L’art et les religions des peuples mayas, en trois volumes)
« Baron du café » au Guatemala, ami personnel du dictateur guatémaltèque Ubico. Se consacra à l’étude des peuples précolombiens, comme en témoigne cette publication en trois volumes.
DIETRICH Wolfram, Simon Bolivar und die latein-amerikanischen Unabhängigkeitskriege, 1934 (Simon Bolivar et les guerres d’indépendance latino-américaines)
DISSELHOFF Hans-Dietrich, article Nordamerikanische Kinderwiegen im Berliner Museum für Völkerkunde, 1937 (Les berceaux nord-amérindiens du Musée ethnographique de Berlin)
Précolombaniste. Membre du Freikorps Loewenfeld, Nsdap.
DITTRICH Arnost, Die Korrelation der Maya-Chronologie, 1936 (La corrélation de la chronologie maya) ; Der Planet Venus und seine Behandlung im Dresdner Maya-Kodex, 1937 (La planète Vénus et son traitement dans le codex maya de Dresde) ; Die Finsternistafel des Dresdner Maya-Kodex, 1939 (La table des éclipses du code maya de Dresde)
Astronome tchèque. Les textes précités ont été écrits en allemand et publiés à Berlin.
EHM Johann, Das Werktum im Codex Nuttall mit besonderer Berücksichtigung der Darstellungsweise, 1938 Diss. Wien [Le travail dans le Codex Nuttall, en particulier dans la façon de le représenter)
Précolombaniste. Nsdap.
ENDREẞ Siegfried, Blumenau: Werden und Wesen einer deutschbrasilianischen Landschaft, 1938 (Blumenau [dans l’État brésilien de Santa Catarina] : Être et devenir d’une contrée germano-brésilienne)
ENGELHARDT Emil, Pontiac im großen Indianerkrieg. Nach zeitgenössischen Aufzeichnungen berichtet, 1935 (Pontiac [chef amérindien] dans la grande guerre des Indiens [connue sous le nom de « rébellion de Pontiac », 1763-66] : Récit d’après les témoignages contemporains)
Pasteur et homme de lettres. Traducteur de chansons populaires suédoises mais aussi (en 1962) de Tagore. Collaborateur de l’Institut pour l’étude et la suppression de l’influence juive dans les églises allemandes (Institut zur Erforschung und Beseitigung des jüdischen Einflusses auf das deutsche kirchliche Leben).
FAUPEL Edith, Zur Indianerfrage (Sur la question amérindienne)
Épouse de Wilhelm Faupel (entrée suivante). Titulaire d’un doctorat en sciences politiques de l’Université de Lima au Pérou et collaboratrice de l’Iberoamerikanische Institut.
FAUPEL Wilhelm, éd. Ibero-América y Alemania, Berlin 1933 (L’Amérique ibérique et l’Allemagne [revue en langue espagnole])
Général, instructeur militaire en Argentine et au Pérou. Directeur de l’Institut ibéro-américain (Iberoamerikanisches Institut) à Berlin. Nsdap.
FEDERMANN Arnold, Deutsche Konquistadoren in Südamerika. Mit einem Nachdruck der ,,Indianischen Historia’’ des Nicolaus Federmann des Jüngeren von Ulm, 1938 (Conquistadores allemands en Amérique du Sud, avec la réédition du récit de voyage de Nicolas Federmann le jeune d’Ulm)
FRANK Josef Maria, Reise durch Quetzalcoatl’s Land. Über Cuba nach Mexiko, 1937 (Voyage au pays de Quetzalcoatl : De Cuba au Mexique) ; Mexiko ist anders. Eine Reise ins Land der Azteken, 1938 (Le Mexique est différent : Un voyage au pays des Aztèques)
FRIEDERICI Georg, Der Charakter der Entdeckung und Eroberung Amerikas durch die Europäer, 3 vol., 1925-36 (Les caractéristiques de la découverte et de la conquête de l’Amérique par les Européens)
Ethnologue et historien.
FRITZ Rosemarie, Die englische Berichterstattung über die spanische Kolonisation in Amerika bis zu William Robertson, 1942 (La colonisation espagnole en Amérique vue par les Anglais jusqu’à William Robertson)
FROHBERG Wolfgang Otto, Brasilianisch-Portugiesisch, 1938 (La langue portugaise du Brésil) ; Spanisch in Verbindung mit Amerikanisch-Spanisch, 1940 (L’espagnol en relation avec l’espagnol américain) ; Der gewandte Latein-Amerikaner, 1940 (L’américain-latin appliqué)
FUCHS Hans, Eine Insel im La Plata, 1941 (Une île sur le rio de La Plata)
Récit, par un des protagonistes, des aventures de l’équipage du Graf Spee en Argentine et Uruguay. Livre à l’index en ex-Allemagne de l’Est.
GERDTS-RUPP Elisabeth, Magische Vorstellungen und Bräuche der Araukaner im Spiegel spanischer Quellen seit der Conquista, 1937 (Représentations et coutumes des Araucans dans les sources espagnoles depuis la Conquista)
Anthropologue.
GERLING Walter, Die wirtschaftsgeographische Entwicklung der Insel Kuba, unter besonderer Berücksichtigung der Zuckerwirtschaft und des Problems Kapitalismus und Landschaft, 1935 (Le développement économique de l’île de Cuba, en particulier sous l’angle de l’économie du sucre et du problème du capitalisme et de la terre) ; Wirtschaftsentwicklung und Landschaftswandel auf den westindischen Inseln Jamaika, Haiti und Puerto Rico, 1938 (Développement économique et évolution agraire dans les îles de Jamaïque, Haïti et Porto Rico aux Antilles)
GICKLHORN Josef, Vom ärztlichen Wirken des sudetendeutschen Naturforschers Thaddäus Haenke (1761-1817) in Südamerika. Notizen zur Geschichte der Blattern-Schutzimpfung und der Tollwut-Bekämpfung, 1939 (De l’activité médicale du chercheur allemand des Sudètes T. Haenke en Amérique du Sud : Notices sur l’histoire de la vaccination contre la variole et l’éradication de la rage) ; Zur geschichtlichen und kulturpolitischen Wertung des Wirkens von Thaddäus Haenke in und für Südamerika, 1941 (Sur l’évaluation historique et culturelle-politique de l’action de T. Haenke en Amérique du Sud et pour l’Amérique du Sud) ; Thaddäus Haenkes Rolle in der Geschichte des Chile-Salpeters und der Chile-Salpeterindustrie. Ein Beitrag zur Haenke-Forschung, 1940 (Le rôle de T. Haenke dans l’histoire du salpêtre et des salpêtrières industrielles du Chili) ; Haenkes Denkschrift über die freie Schiffahrt am Madera und Amazonas als erster Plan zur wirtschaftlichen Erschliessung der Montañas der Anden, 1941 (Le mémoire de Haenke relatif à la croisière sur le rio Madera et l’Amazone : Premier programme de développement économique des montagnes andines) ; Im Kampf um den Amazonenstrom. Das Forscherschicksal des P. Samuel Fritz, 1943 (Combat pour le fleuve Amazone : Le destin du Père Samuel Fritz en tant que scientifique) avec Renée Gicklhorn ; Deutsche Arbeit bei der bergmännischen Erschliessung der Vicekönigreiche Peru und La Plata vor Alexander von Humboldt, 1943 (L’activité allemande dans l’exploitation minière des vice-royautés du Pérou et de La Plata avant A. von Humboldt)
GIEMSA Gustav, Eine Studienreise nach Espirito Santo. Volksbiologische Untersuchung einer deutschstämmigen Bevölkerung in Mittelbrasilien als Beitrag zum Akklimatisationsproblem, 1939 (Une expédition scientifique à Espirito Santo : Étude ethno-biologique d’une population d’ascendance allemande dans le Brésil central, en tant que contribution au problème de l’acclimatation) avec Ernst Nauck
Chimiste. Signataire de la profession de foi des professeurs à Adolf Hitler en novembre 1933.
GÖTZ Karl, Deutsche Leistung in Amerika, 1940 (Réalisations allemandes en Amérique)
Écrivain. Fonctionnaire au Deutsche Auslandsinstitut. SS.
GRIX Arthur Ernst, Unter Olympiakämpfern und Indianerläufern. Eine Reise vom Weltolympia zu den Wunderläufern der Sierra, 1935 (Entre athlètes olympiques et coureurs indiens : Un voyage depuis les Jeux olympiques aux prodigieux coureurs de la sierra) [il s’agit des Jeux olympiques de Los Angeles de 1932 et des coureurs Tarahumaras au Mexique] ; Erlebnis Mexiko. Jagd auf Bild und Romantik, 1940 (Expérience Mexique : Chasse aux images et au romantisme)
Journaliste (en particulier sportif).
GROTE Hugo, Im Kamp und Urwald Südbrasiliens. Ein Skizzenbuch zur Siedlungs- und Deutschtumskunde, 1936 (Campements et forêt vierges du Brésil méridional : Esquisse sur les questions de colonisation et germanité)
GRÖWEL Margarete, Haltung und Erziehung des Kindes bei den nordamerikanischen Indianern, 1937 (Position et éducation de l’enfant chez les Amérindiens d’Amérique du Nord)
Membre du Nationalsozialistischer Lehrerbund (NSLB). Cette thèse est le seul travail d’ethnologie de l’auteur, qui fut après-guerre une femme politique de stature nationale en Allemagne de l’Ouest, au sein du parti CDU.
GUSINDE Martin, Die Feuerland-Indianer, 3 vol., 1931, 1937 et 1939 (Les Indiens de la Terre de Feu) ; Der Peyote-Kult, 1939 (Le culte du peyote)
Prêtre catholique et ethnologue.
HAEKEL Josef, Das Männerhaus im nördlichen Kalifornien, 1940 (La maison commune en Californie du nord)
Ethnologue autrichien. Nsdap.
HAGEN Hermann, Nord- und Mittelamerika – Die Arktis in Natur, Kultur und Wirtschaft, 1933 (Amérique du nord et Amérique centrale – Nature, culture et économie de l’Arctique) avec Bruno Dietrich, Franz Termer et Ernst Sorge
Géographe. Directeur de l’Institut ibéro-américain à Berlin après la Seconde Guerre mondiale.
HANSTEIN Otfried v., Kaiser Maximilian von Mexiko. Des Habsburgers Glück und Ende, 1935 (L’empereur Maximilien du Mexique : Ascension et déclin d’un Habsbourg)
Écrivain. Nommé membre d’honneur de l’académie des sciences de Coïmbra, au Portugal, en 1927 et correspondant de l’Université de Bahia, au Brésil, en 1933.
HEICHEN Walter, Cortez, der Eroberer, 1941 (Cortez le conquérant)
HENNIG Richard, Columbus und seine Tat. Eine kritische Studie über die Vorgeschichte der Fahrt von 1492, 1940 (Colomb et son action : une étude critique de la préhistoire du voyage de 1492)
Géographe et géopolitologue. Son œuvre majeure, Terrae incognitae (sous-titre : Présentation d’ensemble et évaluation critique des plus importants voyages de découverte avant Colomb), en quatre volumes (1936-39), a été publiée à Leyde, aux Pays-Bas.
HELFRITZ Hans, Mexiko früher und heute, 1939 (Le Mexique hier et aujourd’hui) ; Im Quellgebiet des Amazonas, 1942 (Aux sources de l’Amazone)
Explorateur, musicologue et compositeur.
HELL Heinz, Starker als die Wildnis. Deutsche Siedler in Südamerika, 1938 (Plus forts que les espaces sauvages : Les colons allemands en Amérique du Sud)
HIMMELHEBER Hans, Eskimokünstler. Ergebnis einer völkerkundlichen Reise in Alaska, 1938 (Artistes eskimos : Résultats d’un voyage ethnographique en Alaska)
Ethnologue.
HISSINK Karin, ou Hahn-Hissinck, Masken als Fassadenschmuck. Untersucht an alten Bauten der Halbinsel Yukatan, 1934 (Les masques comme ornement de façades : Étudiés sur les monuments anciens de la péninsule du Yucatan) ; Die allgemeine Amerikaabteilung des Völkermuseums, 1939 (Le département de l’Amérique au Musée ethnographique [de Francfort-sur-le-Main])
Ethnologue, directrice du Musée ethnographique de Francfort pendant la Seconde Guerre mondiale.
HOFFMANN-HARNISCH Wolfgang, Brasilien. Bildnis eines tropischen Großreiches, 1938 (Brésil : Images d’un empire tropical) ; Wunderland Brasilien. Eine Fahrt mit Auto, Bahn und Flugzeug, 1938 (Merveilleux Brésil : Un voyage en auto, train et avion)
HOPP Werner, Zum Vater der Ströme. 30 Jahre am Amazonas und den Kordillerenstaaten, 1944 (Sur le père des fleuves : Trente ans en Amazonie et dans les États de la Cordillère)
HUNSCHE Karl-Heinrich, Der brasilianische Integralismus. Geschichte und Wesen der faschistischen Bewegung Brasiliens, 1938 (L’intégralisme brésilien : Histoire et caractéristiques de ce mouvement fasciste du Brésil)
JACOB Ernst Gerhard, Das portugiesiche Kolonialreich, 1940 (L’empire colonial portugais)
JUNGE Max, Durch Urwald und Pampa. Fahrten und Abenteuer in Patagonien, 1937 (À travers forêts vierges et pampas : Voyages et aventures en Patagonie) ; Papagaien und Eisberge. Meine Erlebnisse in den patagonischen Kordilleren, 1938 (Perroquets et icebergs : Choses vécues dans les cordillères de Patagonie)
KAHLE Maria, Deutsche Heimat in Brasilien, 1937 (Foyer allemand au Brésil) ; Umweg über Brasilien, 1941 (Un détour par le Brésil) ; Die Schule im Urwald, 1942 (L’école dans la jungle)
Femme de lettres. Nsdap.
KANTER Helmuth, Der Gran Chaco und seine Randgebiete, 1936 (Le Gran Chaco et ses territoires frontaliers)
Géographe. Nsdap.
KEIPER Wilhelm, Das Deutschtum in Argentinien während des Weltkrieges 1914-1918, 1942 (Les Allemands d’Argentine pendant la Première Guerre mondiale)
KIENZL Florian, Bolivar. Ruhm und Freiheit Südamerikas, 1935 (Bolivar : Gloire et liberté de l’Amérique du Sud) ; San Martin. Argentiniens großer Befreier und Staatengründer in Südamerika, 1937 (San Martin : Le grand libérateur de l’Argentine et homme d’État sud-américain) ; Kaiser von Brasilien. Herrschaft und Sturz Pedros I. und Pedros II, 1942 (Empereurs du Brésil : Règne et chute de Pierre Ier et Pierre II)
KIẞ Edmund, Das Sonnentor von Tihuanaku und Hörbigers Welteislehre, 1937 (La porte du soleil de Tiwanaku et la glaciologie cosmique de Hörbiger)
Écrivain, membre de l’organisation de recherche SS-Ahnenerbe chargé, dans le cadre de cette dernière, de plusieurs expéditions archéologiques. [Pour plus d’informations, voir Sci Fi in the Third Reich ici]
KLUGE Franz Hermann, Ibero-amerikanische Großzeitungen, 1940 (Les grands journaux ibéro-américains)
KNOSPE Paul, Indianer, 1935 (Amérindiens)
Géographe.
KOCH-WESER Volker, Einwirkungen der Regierung der Vereinigten Staaten von Amerika auf die zentral-amerikanischen und westindischen Republiken, 1936 (L’influence du gouvernement des États-Unis d’Amérique sur les républiques d’Amérique centrale et des Caraïbes)
KÖHLER Arthur, Der deutsche Anteil an der Entdeckung und Erforschung der Erdteile. Bd II: Amerika, 1933 (La contribution allemande à la découverte et à l’étude des continents. Vol. 2 : L’Amérique)
KOLBECK Anton, Völkerbund und Monroedoktrin, 1933 (Société des Nations et doctrine Monroe) [S’appuie sur les analyses de Carl Schmitt]
KONETZKE Richard, Der spanische Weltreich. Grundlagen und Entstehung, 1943 (L’empire mondial de l’Espagne : Fondements et naissance)
Historien, une autorité en matière d’histoire latino-américaine après-guerre.
KÖNIGK Georg, Die Politik Brasiliens während des Weltkrieges und die Stellung des brasilianischen Deutschtums, 1935 (La politique du Brésil pendant la Première Guerre mondiale et la position des Allemands du Brésil)
KRAFT Zdenko von, Sitting Bull, der große Sioux-Haüptling, Stuttgart 1936 (Sitting Bull, le grand chef sioux)
Écrivain autrichien, proche du national-socialisme. Certaines de ses œuvres furent mises à l’index en ex-Allemagne de l’Est.
KRICKEBERG Walter, Die große Völkerkunde Bd. 3. Australien, Amerika, 1939 (Encyclopédie d’ethnologie, vol. 3 : L’Australie, l’Amérique) avec Herbert Tischner pour la partie « Australie » ; Versunkene Kulturen, lebendige Völker. Inka, Maya und Azteken. Ein Farbbildwerk, 1943 (Cultures perdues, peuples vivants : Incas, Mayas et Aztèques : Un reportage photo en couleur) avec les photographies en couleur de Kurt Peter Karfeld
Américaniste. Directeur du Musée ethnologique de Berlin de 1939 à 1954.
KRIEG Hans, Yaguareté. Tierbilder aus Südamerika, 1933 (Images animalières d’Amérique du Sud) ; Chaco-Indianer. Ein Bilderatlas. Wissenschaftliche Ergebnisse der Deutschen Gran Chaco-Expedition, 1934 (Indiens du Chaco, un atlas en images : Résultats scientifiques de l’expédition allemande au Grand Chaco) ; Menschen, die ich in der Wildnis traf – Südamerika, 1935 (Les hommes que j’ai rencontrés dans les déserts d’Amérique du Sud)
KROME Fritz, Deutsche in Südamerika, 1938 (Allemands en Amérique du Sud)
KÜBLER Fritz, Deutsche in Bolivien, 1936 (Allemands en Bolivie)
KÜHN Franz, Bilder vom argentinischen Wirtschaftsleben in seinen regionalen Eigenarten, 1940 (Images de la vie économique argentine dans ses caractéristiques régionales) ; Das neue Argentinien. Eine wirtschaftsgeographische Analyse mit Betriebs- und Verbrauchskunde, 1941 (La nouvelle Argentine : Une analyse géo-économique du point de vue de la science managériale et de la science du consommateur) ; Die La Plata-Staaten. Argentinien. Paraguay. Uruguay, 1943 (Les États de La Plata : Argentine, Paraguay, Uruguay)
KÜSEL Ernst-Günther, Die Kaffeehandelsorganisation in Zentralamerika und Kolumbien, 1939 (L’organisation du commerce du café en Amérique centrale et Colombie)
LANGENN Vendla v., Weiße Frau am Lagerfeuer. Erlebnisse und Geschichten aus Nordamerika, 1938 (Une femme blanche autour du feu de camp : Expériences et histoires d’Amérique du Nord)
Femme de lettres. Vécut plusieurs années parmi les Indiens Hopi d’Arizona.
LECHLER Jörg, Die Entdecker Amerikas vor Columbus, 1939 (Les découvreurs de l’Amérique avant Christophe Colomb)
LEHMANN Walter, Aus den Pyramidenstädten in Alt-Mexiko, 1933 (Depuis les cités à pyramides de l’ancien Mexique) ; Die Geschichte der Königreiche von Colhuacan und Mexiko, 1938 (Histoire des royaumes de Culhuacan et Mexico)
Américaniste.
LEHMANN-NITSCHE Robert, Studien zur südamerikanischen Mythologie. Die ätiologischen Motive, 1939 (Études sur la mythologie sud-américaine : Les motifs étiologiques) [posthume, Lehmann-Nitsche étant décédé en 1938]
Américaniste, une autorité sur les Amérindiens d’Argentine, pays où il vécut une trentaine d’années.
LÜCK Karl Heinz, Die Entwicklung der englischen, deutschen und nordamerikanischen Bankinteressen in Südamerika, 1939 (Le développement des intérêts bancaires anglais, allemands et nord-américains en Amérique du Sud)
LUDENDORFF Hans, Über die Seiten 51 und 52 des Dresdener Kodex und über einige astronomische Inschriften der Maya, 1933 (Des pages 51 et 52 du codex de Dresde et de quelques inscriptions astronomiques des Mayas) ; Die astronomischen Inschriften am Yaxchilan, 1933 (Les inscriptions astronomiques de Yaxchilan) ; Weitere astronomische Inschriften der Maya, 1934 (D’autres inscriptions astronomiques des Mayas) ; Die astronomische Inschrift aus dem Tempel des Kreuzes in Palenque, 1935 (L’inscription astronomique du temple de la croix à Palenque) ; Zur astronomischen Deutung der Maya-Inschriften, 1936 (De l’interprétation astronomique des inscriptions mayas) ; Zur Deutung des Dresdener Maya-Codex, 1937 (De l’interprétation du code maya de Dresde) ; Astronomische Inschriften in Palenque, 1938 (Inscriptions astronomiques de Palenque) ; Astronomische Inschriften in Piedras Negras und Naranjo, 1940 (Inscriptions astronomiques de Piedras Negras et Naranjo) ; Die astronomischen Inschriften in Quiriguá, 1943 (Les inscriptions astronomiques de Quiriga)
Astronome. Frère du général Erich Ludendorff.
MADERNER Josef, Das Gemeinschaftsleben der Eskimo, 1939 (La vie sociale des Eskimos)
MAESER Rudolf, Zwischen See und Vulkan. Leben und Arbeit chiledeutscher Bauern, 1939 (Entre mer et volcan : Vie et travaux des agriculteurs allemands du Chili)
MAUNZ Theodor, Das Reich der spanischen Großmachtzeit, 1944 (L’empire du temps de la grandeur espagnole)
Juriste, historien et philosophe du droit. Nsdap, SA.
MAURER Emil, Der Panama-Kanal gestern und heute, 1943 (Le canal de Panama, hier et aujourd’hui)
MEIER Harri, éd. Ibero-Amerika und die Hansestädte. Die Entwicklung ihrer wirtschaftlichen und kulturellen Beziehungen. Ibero-Amerikanische Studien, 1937 (L’Amérique hispanique et les villes de la Hanse : Le développement de leurs relations économiques et culturelles : Études ibéro-américaines [ouvrage collectif édité par])
Romaniste. Nommé en 1943 président du Deutsche Kulturinstitut de Lisbonne (Portugal). SA.
MERKATZ Hans-Joachim v., Mexiko. Britisch-Westindien. Kolumbien. Venezuela. Ekuador. Peru. Bolivien. Chile, articles relatifs à ces pays dans le Jahrbuch der Weltpolitik 1944 édité par Franz Six
MEYER-ABICH Adolf, Veröffentlichungen des Deutsch-Dominikanischen Tropenforschungsinstituts / Publicaciones del Instituto Científico Domínico-Alemán Ciudad Trujillo D.S.D., 1939-… (Publications de l’Institut germano-dominicain d’étude des Tropiques)
Biologiste, écologiste, directeur de l’Institut ici nommé qui a fonctionné de 1937 à 1940 à Ciudad Trujillo en République dominicaine. Les travaux de l’institut ne concernaient pas seulement les sciences naturelles puisqu’y participaient l’historien Herbert Schottelius et le précolombaniste Franz Termer (voir ces noms). Le premier volume des publications de l’institut parut en 1939.
MÜLLER Alfred, Die venezolanischen Llanos. Eine landschaftskundliche Studie. Gleichzeitig ein Beitrag zur Landeskunde von Venezuela, 1934 (Les Llanos du Venezuela : Une étude géographique et en même temps une contribution à l’étude de la civilisation du Venezuela)
NEUMANN Sigfrid, Quer durch. Vom Hochland Boliviens zum Amazonas. Als Alpinist durch den Kontinent von Südamerika, 1934 (Traversée : Des hauts plateaux de Bolivie jusqu’à l’Amazone, un alpiniste en Amérique du Sud)
NEUNTEUFEL Adolf, Yasi-Yateré. Acht Jahre Tierfang und Jagd im Urwald von Paraguay, 1941 (Huit ans de chasse dans les forêts du Paraguay)
NEVERMANN Hans, article Zauberei und Geisterglaube auf Martinique, 1941 (Sorcellerie et croyance aux esprits en Martinique)
Ethnologue. Conservateur du département océanien du Musée ethnographique de Berlin (nombreuses œuvres référencées dans la bibliographie « L’Ozeanistik dans les régimes fascistes ».)
NIEDERMAYER Franz, Ibero-Amerika. Räumliche Grundlagen und geschichtlicher Werdegang, Gegenwartslage und Zukunftsfragen, 1941 (L’Amérique ibérique : Géographie, passé, présent et avenir)
NOWOTNY Karl Anton, Kommentar zum Kodex Laud, 1939 Diss. (Commentaire du Codex Laud)
Précolombaniste autrichien, fameux après la guerre pour ses interprétations des codex précolombiens. Étudiant de Friedrich Röck (voir ce nom). C’est là sa thèse doctorale, obtenue à Vienne. Nsdap.
PAUL Otto Ernst, Südamerika. Rohstoffkammer und Absatzkontinent, 1937 (L’Amérique du Sud : Réserve de matières premières et débouché commercial)
PAWLIKOWSKI-CHOLEWA Alfred v., Heeresgeschichte des Völker Afrikas und Amerikas, 1943 [Das Reich der Inka, Die Chibcha, Brasilien, Indianer Nordamerikas] (Histoire des armées des peuples d’Afrique et d’Amérique)
PENCK Walther, Puna de Atacama. Bergfahrten und Jagden in der Cordillere von Südamerika, 1933 (La puna d’Atacama : Exploration et chasse dans les cordillères d’Amérique du Sud [posthume])
Géologue.
PETRI Hans-Hermann, Der Schild der Indianer, 1938 (Le bouclier chez les Amérindiens)
PETRICONI Hellmuth, Spanisch-amerikanische Romane der Gegenwart, 1938 (Romans hispano-américains contemporains)
Romaniste et historien de la littérature.
PFEIFER Gottfried, Die Vereinigten Staaten und Mexiko. Ein historischer Überblick, 1943 (Les États-Unis et le Mexique : Un aperçu historique)
Géographe.
PFERDEKAMP Wilhelm, Die Perle am Hals der Erde. Roman einer Reise, 1934 (La perle au cou du monde : Roman d’un voyage [semble être un récit plutôt qu’un « roman » de voyage, avec des photos de l’auteur de sites précolombiens du Mexique]) ; Deutsche im frühen Mexiko, 1938 (Les Allemands dans l’ancien Mexique) ; Mexiko, 1940 (Mexique) ; Die Seeleute am Yaquifluß, 1942 (Peuples de navigateurs sur le Rio Yaqui)
Secrétaire général de la société germano-mexicaine. Nsdap.
PLÜGEL Anton, Beiträge zum gestirn- und zeitwährungskundlichen Inhalt der Rückseite des Codex Nuttall einer altmexikanischen Bilderhandschrift, 1939 Diss. (Contributions à l’étude du contenu astronomique et calendaire du verso des pages du Codex Nuttall, un ancien document idéogrammatique du Mexique)
Ethnologue et américaniste. Nsdap.
PRAESENT Hans, article Zehn Jahre „Ibero-Amerikanische Bibliographie“, 1940 (Dix ans de la Bibliographie ibéro-américaine, publiée par l’Iberoamerikanische Institut)
Collaborateur de l’Iberoamerikanische Institut de Wilhelm Faupel (voir ce nom).
QUELLE Otto, article Das Problem des Jesuitenstaates Paraguay, 1934/35 Ibero-Amerikanisches Archiv (Le problème de l’État jésuite du Paraguay) ; Wilhelm von Humboldt und seine Beziehungen zur spanischen Kulturwelt, 1935 (W. von Humboldt et ses liens avec le monde culturel hispanique) ; Geschichte Amerikas außer Kanada Bd. 2. Geschichte von Iberoamerika, 1942 (Histoire des Amériques, sans le Canada : Histoire de l’Amérique ibérique) ; Uruguay. Argentinien, articles relatifs à ces pays dans le Jahrbuch der Weltpolitik 1944 édité par Franz Six ; article Der islamische Kulturkreis in Iberoamerika, 1943 (L’aire culturelle islamique en Amérique latine)
Américaniste, collaborateur de l’Ibero-Amerikanische Archiv.
RANGNOW Rudolf, Tropenpracht und Urwaldnacht. Auf Tierfang am Amazonas, 1938 (Splendeur tropicale et nuits de forêt vierge : À la recherche d’animaux en Amazonie)
RECKEN Wilhelm, Silberstädte im Tropenwald. Aus der Kulturwelt der Maya, 1933 (Cités d’argent dans la forêt tropicale : Le monde culturel des Mayas)
REINHOLD Waldemar, Monroedoktrin und Völkerbundssatzung, 1937 (Doctrine Monroe et constitution de la Société des Nations)
REISER Hans, Indios, 1941
Écrivain.
RITTER Hugo, Kampf um Öl in Mexiko, 1942 (Combat pour le pétrole au Mexique) [Les jeux d’influence au Mexique entre les blocs internationaux pour le pétrole]
RITTLINGER Herbert, Ich kam die reißenden Flüsse herab… Ganz allein zum Amazonas, 1938 (J’ai descendu les rapides… Seul jusqu’à l’Amazone)
Écrivain et photographe, un pionnier du canoë-camping.
RÖCK Friedrich, Chiffrierkunst und Astronomie in der großen Wiener Bilderhandschrift aus Mexiko, 1936 (Cryptage et astronomie dans les grands codex mexicains de Vienne [les prêtres précolombiens auraient encrypté des connaissances astronomiques dans les codex : le premier à faire cette supposition fut le père Kreichgauer, ancien assistant d’Hermann von Helmholtz])
Ethnologue, directeur du Musée ethnographique de Vienne de 1928 à 1945. Nsdap. Cet écrit a été publié à Vienne avant l’Anschluß mais nous le référençons en raison de l’importance accordée aux thèses de Röck sous le Troisième Reich. Il était en particulier proche d’Alfred Rosenberg.
ROJO GALLEGUILLOS Antenor, Die Entwicklung des chilenischen höheren Schulwesens. Ausländische Einflüsse und gegenwärtige Probleme, 1941 Diss. (Le développement de l’enseignement supérieur au Chili : Influences internationales et problèmes contemporains)
Chilien, collaborateur de la Revista Alemana éditée à Hambourg. C’est là une thèse doctorale, obtenue dans cette même ville.
RÖSCH Adrian, Allerlei aus der Alta Verapaz. Bilder aus dem deutschen Leben in Guatemala 1868-1930, 1934 (Diverses choses sur l’Alta Verapaz : Images de la vie allemande au Guatemala de 1868 à 1930)
ROSS Colin, Der Balkan Amerikas. Mit Kind und Kegel durch Mexiko zum Panamakanal, Leipzig 1937 (Les Balkans d’Amérique : Avec toute la smala à travers le Mexique jusqu’au canal de Panama) ; Die „Westliche Hemisphäre“ als Programm und Phantom des amerikanischen Imperialismus, 1941 (L’« hémisphère occidental » comme programme et fantôme de l’impérialisme américain)
Écrivain autrichien. Nsdap.
RUMPF Helmut, Die zweite Eroberung Ibero-Amerikas, 1942 (La seconde conquête de l’Amérique ibérique [un essai dirigé contre la politique des États-Unis])
Juriste et, après-guerre, diplomate de la RFA.
SAMHABER Ernst, Südamerika. Gesicht, Geist, Geschichte, 1939 (Amérique du Sud : Physionomie, culture, histoire) ; Spanisch-Südamerika, 1941 (L’Amérique du Sud hispanique)
SAPPER Karl, Geographie und Geschichte der indianischen Landwirtschaft, 1936 (Géographie et histoire de l’agriculture amérindienne) ; Die Verapaz im 16. und 17. Jahrhundert. Ein Beitrag zur historischen Geographie und Ethnographie des nordöstlichen Guatemala, 1936 (La Verapaz aux 16e et 17e siècles : Contribution à la géographie et à l’ethnographie historiques du nord-ouest du Guatemala) ; Mittelamerika, 1937 (Amérique centrale) ; Beiträge zur Kenntnis der Besitzergreifung Amerikas und zur Entwicklung der altamerikanischen Landwirtschaft durch die Indianer, 1938 (Contributions à la connaissance de la prise de possession de l’Amérique et du développement de l’occupation des sols par les peuples précolombiens)
Ethnologue et linguiste.
SCHAUWECKER Franz, Thecumseh. Erhebung der Prärie, 1938 (Tecumseh, l’insurrection de la prairie) [Tecumseh était un chef amérindien de la fin du 18e s.]
Écrivain, proche d’Ernst Jünger. Nommé président de l’Association nationale des écrivains allemands en 1932, il soutint l’accession au pouvoir d’Adolf Hitler.
SCHECKER Friede, Glückliche Savannen. Kolumbianische Reisen, 1942 (Savannes heureuses : Voyages colombiens)
SCHELLHAS Paul, articles Die Stele 12 von Piedras Negras, 1934 (La stèle 12 de Piedras Negras) et Fünftig Jahre Mayaforschung, 1937 (Cinquante ans de recherche sur les Mayas)
Précolombaniste dont le domaine était l’étude des Mayas. Il est surtout connu pour une méthode d’identification des dieux mayas.
SCHILLING Elisabeth, Die „schwimmenden Gärten“ von Xochimilco. Eine einzigartige Form indianischer Landgewinnung und Bodenbebauung im Becken von Mexiko, 1938 (Les jardins flottants de Xochimilco : Une forme amérindienne spécifique d’extension et de travail des sols dans le bassin de Mexico)
SCHMIDT Wilhelm, Ethnologia sul-americana: Circulos culturais e estratos culturais na América do Sul, São Paulo & Leipzig, 1942 (Ethnologie sud-américaine : Cercles culturels et strates culturelles en Amérique du Sud)
Prêtre catholique et ethnologue réputé. Fondateur de l’Institut de recherche Anthropos à Mödling en Autriche.
SCHMIEDER Oskar, Länderkunde Mittelamerikas, Westindien, Mexico und Zentralamerika, 1934 (Civilisations d’Amérique centrale, des Antilles et du Mexique) ; Deutsche Ackerbausiedlungen im südamerikanischen Grasland, Pampa und Gran Chaco, 1938 (Colonisation agraire allemande dans les herbages, les pampas et le Grand Chaco d’Amérique du Sud) avec Herbert Wilhelmy (voir ce nom)
Géographe.
SCHNEIDER Alfred, Die Nationalindustrien Südamerikas. Entwicklung, Stand und importwirtschaftliche Bedeutung, 1935 (Les industries nationales d’Amérique du Sud : Développement, situation et importance pour l’importation)
SCHÖNEMANN Friedrich, Die aggressive Wirtschaftspolitik der Vereinigten Staaten in Südamerika und die Stellung Deutschlands, 1939 (La politique économique agressive des États-Unis en Amérique du Sud et la position de l’Allemagne)
Américaniste (surtout Amérique du Nord). Nsdap.
SCHOTTELIUS Herbert, Mittelamerika als Schauplatz deutscher Kolonisationsversuche 1840–1865, 1939 (L’Amérique centrale comme terrain de tentatives de colonisation allemandes de 1840 à 1865)
Historien, collaborateur de l’Institut germano-dominicain d’étude des Tropiques (Deutsch-Dominikanische Tropenforschungsinstitut) à Ciudad Trujillo (1939-40).
SCHULZ-KAMPFHENKEL Otto, Rätsel der Urwaldhölle. Vorstoß in unerforschte Urwälder des Amazonenstromes, 1938 (Énigmes de l’enfer vert : Expédition dans les forêts inexplorées le long du fleuve Amazone)
Géographe. SS. Dirigea l’expédition allemande en Amazonie pour le Kaiser-Wilhelm-Institut für Biologie, 1935-37, dont le livre précité offre le récit. Un film documentaire a également été tiré de l’expédition : Rätsel der Urwaldhölle, 1938.
SCHULTZE-JENA Leonhard, Indiana I. Leben, Glaube und Sprache der Quiché von Guatemala, 1933 (Vie, croyances et language des Quiché du Guatemala) ; Indiana II. Mythen in der Muttersprache der Pipil von Izalco in El Salvador, 1935 (Mythes dans la langue originelle des Pipil d’Izalco au Salvador) ; Indiana III. Bei den Azteken, Mixteken und Tlapaneken der Sierra Madre del Sur von Mexiko, 1938 (Parmi les Aztèques, Mixtèques et Tlapanèques de la Sierra Madre du sud du Mexique) ; Popol Vuh. Das Heilige Buch der Quiché-Indianer von Guatemala, 1944 (Popol Vuh, le livre sacré des Indiens Quiché du Guatemala)
Zoologue et anthropologue.
SCHWARZENBERG Adolf « Addo », Unser Deutschtum in Südamerika, 1935 (Germanité en Amérique du Sud)
Führer du Deutsche Jugendbund Chile (DJC). Livre à l’index en ex-Allemagne de l’Est.
SCHWAUẞ Maria, Tropenspiegel. Tagebuch einer deutschen Frau in Guatemala, 1940 (Miroir des tropiques : Journal d’une femme allemande au Guatemala) ; Im Banne der Vulkane. Frauenschicksale aus den amerikanischen Tropen, 1942 (Le sortilège des volcans : Destins de femmes dans les tropiques d’Amérique)
Femme de lettres. Nsdap. Surtout connue pour son Lateinamerikanisches Sprachgut (Vocabulaire latino-américain) en deux volumes publié après-guerre.
SENGLER Rolf, Das Auslanddeutschtum in Ibero-Amerika und der Weimarer Staat. Dargestellt vornehmlich an Hand seiner Presse, 1934 (Les Allemands de l’étranger en Amérique ibérique et l’État de Weimar, une présentation à partir de leurs organes de presse)
SNETHLAGE Emil Heinrich, Atikoy. Meine Erlebnisse bei den Indianern des Guaporé, 1937 (Ce que j’ai vécu parmi les Indiens du Guaporé) ; Musikinstrumente der Indianer des Guaporégebietes, 1939 (Instruments de musique des Indiens du Guaporé)
STECHE Theodor, Wikinger entdecken Amerika. Die altisländischen Berichte, 1934 (La découverte de l’Amérique par les Vikings dans les sagas islandaises)
Germaniste, membre du Kampfbund für deutsche Kultur d’Alfred Rosenberg. Nsdap.
STEINERT Walther, Die Wirkung des Landschaftszwanges auf die materielle Kultur der Eskimo, 1935 Diss. (Les effets de la contrainte du milieu sur la culture matérielle des Eskimos)
STÖLTING Inge, Eine Frau fliegt mit. Von einem 44 000 km Flug über Urwald, Wüste, Kordillere, 1939 (Une femme à bord de l’avion : Un vol de 44.000 kilomètres au-dessus des forêts, déserts et cordillères)
SÜDEKUM Hubert, Deutsche suchen das Goldland. Die Geschichte der Welserzüge in Venezuela, 1938 (Allemands chercheurs d’or : Histoire de l’expédition des Welser au Venezuela)
SYDOW Eckart v., Studien zur Form und Form-Geschichte der mexikanischen Bilderschriften, 1935 (Études sur la forme et l’histoire des idéogrammes mexicains)
Ethnologue (notamment des recherches en Afrique financées par la Deutsche Forschungsgemeinschaft sous le Troisième Reich).
TERMER Franz, Die Bedeutung deutscher Kultur und deutscher Arbeit in Brasilien, 1933 (La signification de la culture du travail allemands au Brésil) ; Deutsche und nordamerikanische Auslandsforschung in den ibero-amerikanischen Ländern, 1936 (Les études internationales allemandes et nord-américaines dans les pays ibéro-américains); Zur Geographie der Republik Guatemala, 1936 (La géographie de la République du Guatemala) ; Die Kunst der Maya-Völker in Mittelamerika, 1937 (L’art des peuples mayas en Amérique centrale) ; Durch Urwälder und Sümpfe Mittelamerikas. Der fünfte Bericht des Hernán Cortés an Kaiser Karl V, 1941 (À travers les forêts et marécages d’Amérique centrale : Le 5e récit d’Hernan Cortez à l’empereur Charles Quint, traduit de l’espagnol et commenté par F.T.)
Géographe et américaniste. Directeur du Musée ethnographique de Hambourg de 1935 à 1962. Collaborateur de l’Institut germano-dominicain d’étude des Tropiques (Deutsch-Dominikanische Tropenforschungsinstitut) à Ciudad Trujillo.
TRIMBORN Hermann, Der Ehebruch in den Hochkulturen Amerikas, 1935 (Le divorce dans les civilisations précolombiennes d’Amérique) ; Quellen zur Kulturgeschichte des präkolumbischen Amerika, 1936 (Sources pour l’histoire culturelle de l’Amérique précolombienne) ; Beiträge zur Kenntnis der Besitzergreifung Amerikas und zur Entwicklung der altamerikanischen Landwirtschaft durch die Indianer, 1938 (Contributions à l’histoire du peuplement d’Amérique et du développement de l’économie agraire des Amérindiens) ; Dämonen und Zauber im Inkareich (Démons et magie dans le royaume inca, texte de Francisco de Avila, traduit du quechua et présenté par H.T.), 1939 ; Das spanische Kolonialreich, 1941 (L’empire colonial espagnol)
Américaniste.
UBBELOHDE-DOERING Heinrich, Altperuanische Kunst, 1936 (L’art précolombien du Pérou) ; Auf den Königsstraßen der Inka. Reisen und Forschungen in Peru, 1941 (Sur les routes royales des Incas : Voyages et recherches au Pérou)
UHLE Max, Die alten Kulturen Perus im Hinblick auf die Archäologie und Geschichte des amerikanischen Kontinents, 1935 (Les anciennes civilisations du Pérou au regard de l’archéologie et de l’histoire du continent américain)
Passe pour « le père de l’archéologie en Amérique du Sud ». Après son retour d’Amérique en 1933, occupa une chaire à l’Institut ibéro-américain de Berlin.
ULLMANN Hermann, Land der Zukunft. Reise in Brasilien, 1937 (Le pays de l’avenir : Voyage au Brésil)
Journaliste et auteur s’étant principalement consacré aux questions de l’Auslandsdeutschtum, les Allemands de l’étranger.
VEGESACK Siegfried von, Unter fremden Sternen. Eine Reise nach Südamerika, 1938 (Sous des étoiles étrangères : Un voyage en Amérique latine)
Écrivain.
VOSSLER Karl, Die « zehnte Muse von Mexiko ». Juana Inés de la Cruz, ihr Leben, ihre Dichtung, ihre Psyche, 1934 (La « dixième muse du Mexique » : Sœur Juana Inès de la Cruz, sa vie, sa poésie, sa psyché) ; Inés de la Cruz. Die Welt im Traum, 1941 (traduction et commentaire de « Premier Rêve » d’Inès de la Cruz)
Philologue romaniste.
WEEGE Kurt, Panamerikanismus und Monroedoktrin. Eine völkerrechtliche und politische Arbeit, 1939 (Panaméricanisme et doctrine Monroe: Aspects politiques et de droit international)
WEGNER Richard Nikolaus, Indianer-Rassen und vergangene Kulturen. Betrachtungen zur Volksentwicklung auf einer Forschungsreise durch Süd- und Mittelamerika, 1934 (Races amérindiennes et cultures disparues : Considérations sur le développement des peuples, à l’occasion d’un voyage de recherche en Amérique du Sud et Amérique centrale) ; Die Chincha-Bulldogge. Eine ausgestorbene Hunderasse aus dem alten Peru, 1937 (Le bouledogue de Chincha : Une race de chien éteinte de l’ancien Pérou) avec Max Hilzheimer
WIED Marie Eleonore zu, Das Auslandskapital in Südamerika, 1937 (Le capital étranger en Amérique du Sud)
WILHELMY Herbert, Die deutschen Siedlungen in Mittelparaguay, 1941 (Les colonies allemandes du Paraguay central)
ZEDTWITZ Franz, Der Untergang des Sonnenreiches. Des Schicksal des alten Peru, 1939 (La chute de l’empire du soleil : Destin de l’antique Pérou)
Écrivain.
ZIEGLER Werner, Der Maniok bei den amerikanischen Natur- und Halbkulturvölkern, 1942 (Le manioc chez les peuples sauvages et semi-civilisés d’Amérique)
*
Italie fasciste
ALMAGIÀ Roberto, I primi esploratori dell’America, 1937 (Les premiers explorateurs de l’Amérique) ; L’Impero Britannico in America. I. L’America Settentrionale. II. L’America Centrale e Meridionale, 1938 (L’empire britannique en Amérique. 1. Amérique du Nord 2. Amérique centrale et méridionale)
Géographe et historien. Juif, privé de chaire universitaire à la suite des lois raciales de 1938, fut employé par le pape Pie XII à la Bibliothèque apostolique vaticane.
APPELIUS Mario, Le isole del raggio verde: Cuba, Giamaica, Haiti, Piccole Antille, 1929 (Les îles du rayon vert : Cuba, Jamaïque, Haïti, petites Antilles) ; L’aquila di Chapultepec, 1929 (L’Aigle de Chapultepec) ; Cile e Patagonia, 1930 (Chili et Patagonie) ; Le terre che tremano: Guatemala, Salvador, Honduras, Nicaragua, Costarica, Panama, 1933 (Les terres qui tremblent)
Écrivain. Fondateur et rédacteur en chef du journal Mattino d’Italia à Buenos Aires, 1930-33. Soutint le Manifeste de la race (Manifesto della razza).
ARALDI Vinicio, Il Brasile sotto la presidenza di Getulio Vargas, 1939 (Le Brésil sous la présidence de Getulio Vargas)
BARTOLOTTI Domenico, Il Brasile meridionale, 1930 (Le Brésil méridional)
BAZZOCCHI Giuseppe, Vieccho Perù, 1933 (Ancien Pérou)
BERTACCHI Cosimo, America in generale ed America andina, 1932 (L’Amérique en général et l’Amérique andine)
BLAIS Valeria, Nicaragua: Condizioni naturali ed economiche, 1927 (Nicaragua : Conditions naturelles et économiques)
Géographe, collaboratrice de l’encyclopédie Treccani.
BODRERO Emilio, Celebrazione di Cristoforo Colombo nel 449 annuale della scoperta dell’America, 1941 (Célébration de Christophe Colomb à l’occasion du 449e anniversaire de la découverte de l’Amérique) [texte d’une conférence]
Professeur de philosophie et auteur prolifique. Sénateur fasciste.
BONTEMPELLI Massimo, Noi, gli Aria. Interpretazioni sudamericane, 1934 (Nous, les Arias : Interprétations sud-américaines) ; Pezzi di mondo, 1935 (Fragments du monde)
Écrivain. Membre de l’Accademia d’Italia (institution fasciste).
BRACCIALARGHE Comunardo, L’epopea del lavoro italiano nella Repubblica Argentina, 1938 (L’épopée du travail italien dans la République d’Argentine)
Anarchiste italien, entre Italie et Argentine. Se rapprocha du fascisme.
CADDEO Rinaldo, éd. Giornale di bordo di Cristoforo Colombo (1492-1493), 1939 (Journal de bord de Christophe Colomb)
CALLEGARI Guido Valeriano, La mia escursione archeologica al Messico, 1923 (Mon excursion archéologique au Mexique); Messico: Condizioni naturali ed economiche, 1928 (Mexique : Conditions naturelles et économiques) ; Introduzione allo studio delle antichità americane, 1930 (Introduction à l’étude des antiquités américaines) ; L’enigma Maya, 1932 (L’énigme maya) ; La ceramica dell’antico Messico (i Nahua), 1934 (La céramique du Mexique ancien : Les Nahuas) ; Bibliografia americana, 1906-1936, 1936 (Bibliographie américaine)
CAMAVITTO Dino, La decadenza delle popolazioni messicane al tempo della Conquista, 1935 (La décadence des populations mexicaines au temps de la Conquête)
Démographe et statisticien.
CANTALUPO Roberto, Brasile euro-americano, 1941 (Brésil euro-américain)
Ambassadeur italien au Brésil.
CERETI Carlo, Panamericanismo e diritto internazionale, 1939 (Panaméricanisme et droit international)
CIARLANTINI Franco, Viaggio in Argentina, 1929 (Voyage en Argentine)
Écrivain et journaliste. Membre du Grand Conseil du fascisme.
CIPOLLA Arnaldo, Montezuma contro Cristo. Viaggio al Messico, 1927 (Moctezuma contre le Christ : Voyage au Mexique) ; Nel Sud America: Dal Panama alle Ande degli Incas. Impressioni di viaggio in Venezuela, Colombia, Panama, Equatore, Perù, 1929 (En Amérique du Sud : Du Panama aux Andes des Incas) ; Lungo il Cile luminoso, 1929 (Le long du Chili lumineux)
Explorateur et écrivain.
CORSELLI Rodolfo, La Guerra Americana della Triplice Alleanza contro il Paraguay, 1938 (La guerre américaine de la triple alliance contre le Paraguay)
CRINÒ Sebastiano, Schizzi cartografici inediti dei primi anni della scoperta dell’America, 1925 (Esquisses cartographiques inédites des premières années de la découverte de l’Amérique) ; Come fu scoperta l’America: a proposito della identificazione della carta originale di Paolo dal Pozzo Toscanelli la cui copia servì di guida a Cristoforo Colombo per il viaggio verso il nuovo mondo, 1943 (Comment fut découverte l’Amérique : À propos de l’identification de la carte originale de Paolo Toscanelli dont la copie servit de guide à Colomb pour son voyage vers le nouveau monde)
Géographe. L’ouvrage de 1943 développe les éléments que Crinò avait avancés dans un article de 1941, où il déclarait avoir découvert la carte ayant servi à Colomb en 1492 : des affirmations qui suscitèrent et continuent de susciter des polémiques.
D’ARPI Mario, Messico, 1924 (Mexique)
DE AGOSTINI Alberto Maria, I miei viaggi nella Terra del Fuoco, 1928 (Mes voyages en Terre de Feu)
Père salésien.
DE ZUANI Ettore, Cieli del Sud. Periplo aereo del Sud America, 1939 (Cieux du Sud : Périple aérien en Amérique méridionale)
Hispaniste, directeur de l’Institut culturel italien de Madrid de 1941 à 1944.
DORIA Gino, Storia dell’America latina (Argentina e Brasile), 1937 (Histoire de l’Amérique latine : Argentine et Brésil)
FABIETTI Ettore, Cristoforo Colombo nella storia delle esplorazioni geografiche, 1933 (Christophe Colomb dans l’histoire des explorations géographiques)
Homme de lettres (polygraphe) et bibliothécaire, promoteur des bibliothèques populaires en Italie.
FEDERZONI Luigi, Parole fasciste al Sud-America, 1938 (Paroles fascistes à l’Amérique du Sud)
Écrivain. Signataire du Manifeste des intellectuels fascistes en 1925. Président du Sénat de 1929 à 1939.
FRACCAROLI Arnaldo, Buenos Aires, 1931 ; Pampa d’Argentina, 1931 ; Splendori e ombre del Paraguai, 1932 (Splendeurs et ombres du Paraguay)
Écrivain.
GAZZONI Arturo, Visioni del Perù, 1927 (Visions du Pérou)
GENNA Giuseppe E., Il Messico – I Seri e la loro costituzione scheletrica, 1943 (Mexique : les Séris et leur constitution squelettique) [Au sujet des Séris, voir, dans mes Americanismos 2, les éléments d’information rapportés à leur sujet par F. Santamaria en 1942, ici]
Anthropologue et démographe. Participa à l’expédition italo-mexicaine de 1933 pour l’étude des Indiens du Mexique dirigée par Corrado Gini (voir ce nom).
GINI Corrado, Premiers résultats d’une expédition italo-mexicaine parmi les populations indigènes et métisses du Mexique, Rome 1934 (en français)
Ethnologue et démographe. Président de l’Institut des statistiques de 1926 à 1932 : le célèbre « coefficient de Gini » porte son nom.
GIURIATI Giovanni, La crociera italiana nell’America latina, 1925 (La croisière italienne en Amérique latine [action de propagande organisée par l’auteur en 1924])
Ministre fasciste (entre autres des travaux publics 1925-29).
GUARRERA Giuseppe, Il Brasile immensa realtà economica, 1929 (Le Brésil, immense réalité économique)
LANDINI Piero, Un pioniere della fede e della scienza: Il padre missionario Alberto M. De Agostini, e i suoi viaggi nella Terra del Fuoco, 1925 (Un pionnier de la foi et de la science : Le père missionnaire A. M. De Agostini et ses voyages en Terre de Feu) ; La geografia del mate, 1937 (La géographie du maté)
Géographe.
LUALDI Adriano, Viaggio musicale nel Sud-America, 1934 (Voyage musical en Amérique du Sud)
Compositeur et chef d’orchestre, « le plus ardent représentant de la poétique musicale du régime fasciste » (Wkpd.it). Également auteur, entre autres, d’un Viaggio musicale nell’URSS (Voyage musical en URSS), paru en 1933.
MAGNAGHI Alberto, Amerigo Vespucci: Studio critico, con speciale riguardo ad un nuova valutazione delle fonti e con documenti inediti tratti dal Codice Vaglienti, 1924 (Amerigo Vespucci : Étude critique à partir d’une nouvelle évaluation des sources ainsi que de documents inédits tirés du Codex Vaglienti) ; Precursori di Colombo? Il tentativo di viaggio transoceanico dei genovesi fratelli Vivaldi nel 1291, 1935 (Précurseurs de Colomb ? La tentative de voyage transocéanique des frères Vivaldi de Gênes en 1291) [La thèse de Magnaghi est que le voyage des frères Vivaldi était une tentative de parvenir en Asie par l’ouest, avant Colomb] ; Questioni colombiane, 1939 (Questions colombiennes [Christophe Colomb]) ; Amerigo Vespucci, primo scopritore del Brasile, 1941 (Amerigo Vespucci, premier découvreur du Brésil) ; Tutto è chiaro finalmente: A proposito di un recente lavoro del prof. S. Crinò: La scoperta della carta orig. di P. Dal Pozzo Toscanelli che servì di guida a C. Colombo per il viaggio verso il Nuovo Mondo, 1941 (Tout est clair finalement : À propos d’un travail récent du prof. Crinò [voir ce nom] : La découverte de la carte originale de Paolo Toscanelli qui servit de guide à Colomb lors de son voyage vers le Nouveau Monde)
Géographe et cartographe.
MAGRINI Luciano, In Brasile, 1926 (Au Brésil)
MALESANI Emilio, L’America meridionale in generale. Gli stati andini. Le Guiane. Il Paraguay. L’Argentina. L’Uruguay. Il Brasile, 1938 [volume de la Géographie universelle]
MANFRONI Camillo, Cristoforo Colombo. Cenni biografici. Il grande genovese e la modernissima critica, 1925 (Christophe Colomb, aperçus biographiques : Le grand Génois et la critique contemporaine)
Historien, aux tendances nationalistes marquées. Sénateur 1929-35.
MANUELLI Ernesto, Panamericanismo economico, 1940 (Panaméricanisme économique)
MAZZINI Giuseppe, Le ceramiche del Perù precolombiano, 1934 (Les céramiques du Pérou précolombien)
MISEROCCHI Manlio, L’America Latina attraverso il mio oblò, 1925 (L’Amérique latine à travers mon hublot)
MOZZATI Mercurio, Francisco Pizarro e la conquista del Perù, 1928 (Pizarro et la conquête du Pérou) ; Fernando Cortés e la conquista del Messico, 1932 (Cortez et la conquête du Mexique)
NESBITT Ludovico, Orenoco, 1939 (Orénoque [posthume])
Explorateur. Dans ce livre posthume, décrit ses activités de chercheur de gisements de pétrole au Venezuela.
NINNI Alessandro, Cile: Condizioni naturali ed economiche cenni storici e culturali, 1924 (Chili : Conditions naturelles et économiques, aperçus historiques et culturels)
OBERTI Eugenio, Amerigo Vespucci alla scoperta del continente sud-americano, 1932 (Amerigo Vespucci à la découverte du continent sud-américain)
ORSINI RATTO Mario, L’avvenire dell’Argentina, 1930 (L’avenir de l’Argentine), L’avvenire degli italo-americani, 1933 (L’avenir des Italo-Américains)
Diplomate et écrivain.
PAULUCCI DI CALBOLI Giacomo, Cristoforo Colombo, 1938 (Christophe Colomb [texte d’une conférence])
Ambassadeur. Vice-président de l’Institut Christophe Colomb (Istituto Cristoforo Colombo) pour l’amitié entre l’Italie et les pays latino-américains.
POR Odon, Il divenire panamericano, 1941 (Le devenir panaméricain)
Économiste d’origine hongroise. Proche d’Ezra Pound.
PUCCINI Mario, In Argentina, 1938 (En Argentine) ; L’Argentina e gli argentini, 1939 (L’Argentine et les Argentins) ; Nel Brasile, 1940 (Au Brésil)
Écrivain et hispaniste.
QUARTARA Giorgio, Un viaggio nel Sud-America, 1939 (Un voyage en Amérique du Sud)
REVÈLLI BEAUMONT Paolo, Terre d’America e archivi d’Italia, 1926 (Terres d’Amérique et archives d’Italie) ; Cristoforo Colombo e la scuola cartografica genovese, 1937 (Christophie Colomb et l’école génoise de cartographie) ; America e Italia nel Rinascimento, 1940 (L’Amérique et l’Italie pendant la Renaissance) ; Colombo, 1941 (Colomb)
Géographe et historien.
RICCARDI Riccardo, Ecuador: Condizioni naturali ed economiche, cenni storici e culturali, 1924 (L’Équateur : Conditions naturelles et économiques, aperçus historiques et culturels)
Géographe.
RINALDI Felice, Messico Martoriato. Fine gloriosa del Padre Michele Agostino Pro e compagni fucilati al Messico il 13 novembre 1927, 1928 (Le Mexique martyrisé : Fin glorieuse du père M. A. Pro et de ses compagnons fusillés au Mexique le 13 novembre 1927)
Père jésuite, directeur de la revue des Jésuites La Civiltà Cattolica de 1931 à 1939.
ROCCA Enrico, Avventura sudamericana, 1926 (Aventure sud-américaine [récit de voyage])
ROLLA Matilde, Disegno storico della letteratura argentina, 1932 (Esquisse historique de la littérature d’Argentine)
ROSA Enrico, Il martirio della Chiesa nel Messico, 1927 (Le martyre de l’Église au Mexique)
Père jésuite.
ROSSI DI MONTELERA Napoleone, Dalla Terra del Fuoco alla terra degli Incas, 1930 (De la Terre de Feu à la terre des Incas)
SAVI-LOPEZ Maria, Nei regni del sole: Antiche civiltà americane, 1926 (Aux royaumes du soleil : Anciennes civilisations américaines) ; Città morte. Dal Messico all’Honduras, 1931 (Mortes cités : Du Mexique au Honduras)
Femme de lettres.
SERGI Giuseppe, Gli Indigeni americani: Ricerche anthropologiche, 1928 (Les indigènes d’Amérique : Recherches anthropologiques) ; La piú antica umanitá vivente. Ovvero la mirabile ricostruzione di un arcaico tronco umano i cui rami si distesero dall’Africa in Europa, Oceania, America, 1930 (La plus ancienne humanité vivante, ou la miraculeuse reconstruction d’un tronc archaïque de l’humanité s’étant répandu de l’Afrique en Europe, Océanie et Amérique)
Le nom le plus connu de l’anthropologie italienne.
TERRUZZI Regina, Crociera sentimentale: Da Trieste a Buenos Aires, 1936 (Croisière sentimentale : De Trieste à Buenos Aires)
Femme de lettres, fait partie des membres du parti socialiste italien qui le quittent avec Mussolini, adhérente de la première heure au fascisme, une « sansepolcriste », du nom du programme de Piazza San Sepolcro.
TESTORE Celestino, I martiri gesuiti del Sud-America. BB. Rocco Gonzalez de Santa Cruz, Alfonso Rodriguez, Giovanni del Castillo della Compagnia di Gesù, 1934 (Les martyrs jésuites d’Amérique du Sud)
Père jésuite, auteur prolifique, y compris de romans.
VILLA Oreste, Nelle terre degli Incas, 1931 (Sur les terres des Incas) ; L’America Latina, problema fascista, 1933 (L’Amérique latine, problème fasciste)
Membre conseiller de l’Institut fasciste de propagande nationale.
VILLARI Luigi, Le aggressioni degli Stati Uniti nell’America Latina, 1941 (Les agressions des États-Unis en Amérique latine)
Diplomate.
VOLPE Gioacchino, A quattrocentoquarantasette anni dal viaggio di Colombo, 1939 (447 ans après le voyage de Colomb)
Géographe et historien. Signataire du Manifeste des intellectuels fascistes en 1925.
ZILIANI Luigi, Messico martire: Storia della persecuzione, tiranni e complici, eroi e martiri di Cristo Re, 1930 (Le Mexique martyr : Histoire de la persécution, des tyrans et complices, des héros et martyrs de Christ Roi) [sur la guerre des Cristeros]
Prêtre catholique.
ZOLI Corrado, Sud America: Note e impressioni di viaggio, 1927 (Amérique du Sud : Notes et impressions de voyage)
Géographe et diplomate, gouverneur de la colonie italienne d’Oltregiuba de 1924 à 1926 et de l’Érithrée de 1928 à 1930. Président de la Société italienne de géographie.
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Sympathisants fascistes et collaborateurs
AUER Väinö, The Finnish Expedition to Tierra del Fuego in 1928-1929, 1934 (L’expédition finlandaise en Terre de Feu de 1928-29)
Géologue finlandais. Un signataire du programme de l’organisation fasciste finlandaise Suomen Valtakunnan Liitto (SVL).
BELLAMY Hans Schindler, Built before the flood: The problem of the Tiahuanaco ruins, 1943 (Construit avant le déluge : Le problème des ruines de Tiwanaku)
Président de la British Hörbiger Society, devait participer à une expédition sur le site précolombien de Tiwanaku avec des fonds allemands mais le projet fut annulé à cause de la guerre.
CURRAN Edward Lodge, Rebel Mexico, 1935 (Mexique rebelle) [sur la guerre des Cristeros]
Prêtre catholique nord-américain, surnommé le « Father Coughlin of the East ». Fondateur du Committee for the Preservation of Americanism et membre exécutif de l’American Union for Nationalist Spain (pro-Franco).
ELGSTRÖM Ossian, Sagan om Kagsagsuk: Eskimåernas folkhjälte, 1922 (La saga de Kagsagsuk, héros des Eskimos)
Ethnologue suédois (Lapponie, Groënland), écrivain (entre autres Chikagobohéme, La bohème de Chicago, de 1924) et peintre. Membre du parti fasciste Svensk Opposition et du Riksföreningen Sverige-Tyskland, association d’amitié germano-suédoise à l’époque du Troisième Reich.
GLADTVET Alf Ottar, Blandt Syd-Amerikas urskogsindianere, 1922 (Parmi les Indiens des forêts vierges d’Amérique du Sud) [film documentaire]
Réalisateur norvégien. Sous le régime collaborationniste de Vidkun Quisling, il travailla essentiellement à la propagande pro-nazie du régime.
IMERSLUND Per, Das Land Noruega. Erlebnisse in Mexiko, 1936 (Le pays Noruega : Choses vécues au Mexique)
Écrivain norvégien. Membre de la SS norvégienne, après avoir combattu dans la guerre civile espagnole du côté nationaliste. Collaborateur de la revue Ragnarok. Il fut impliqué dans une tentative d’assassinat du dirigeant collaborationniste Quisling, jugé par certains de ses opposants à droite comme trop compromis avec la bourgeoisie luthérienne traditionnelle.
KELLY John Eoghan, Pedro de Alvarado, Conquistador, 1932
Lobbyiste pour l’Espagne de Franco à Washington, D.C. Emprisonné pendant la Seconde Guerre mondiale pour intelligence avec l’ennemi.
LEDEN Christian, Über der Musik der Ostgrönländer (Sur la musique des Groenlandais orientaux)
Ethnologue norvégien. Membre du Nasjonal Samling de Quisling et collaborateur de la SS-Ahnenerbe.
ROSEN Eric v., Ethnographical research work during the Swedish Chaco-Cordillera-expedition 1901-02, 1924 (Travaux de recherche ethnographique durant l’expédition suédoise au Chaco et dans la Cordillère des Andes en 1901-1902). Pour des écrits un peu antérieurs à la période considérée dans cette bibliographie : The Chorotes Indians in the Bolivian Chaco, 1904 (Les Indiens Chorote du Chaco bolivien) ; Archaeological Researches on the Frontier of Argentina and Bolivia in 1901-02, 1904 (Recherches archéologiques à la frontière de l’Argentine et de la Bolivie en 1901-02) ; Bland indianer: Forskningar och äventyr i Gran Chaco, 1921 (Parmi les Indiens : Recherches et aventures dans le Grand Chaco [en suédois])
Explorateur et ethnographe suédois. Beau-frère d’Hermann Goering par sa première femme, Carin von Kantzow. Il donna à l’armée blanche finlandaise le premier avion de cette dernière, ce qui fait qu’encore aujourd’hui l’aviation militaire de Finlande a pour emblème le blason de la famille von Rosen, à savoir un svastika. Un des fondateurs du Nationalsocialistiska Blocket en 1933.
SIEGFRIED André, En Amérique du Sud, 1932 ; Amérique latine, 1934 ; États-Unis, Canada, Mexique, 1936 ; Impressions du Brésil, 1937 ; L’Amérique ibérique, 1937 avec Jacques de Lauwe ; Qu’est-ce que l’Amérique ? 1938
Pionnier de la sociologie électorale et politique. Membre du Conseil national de Vichy et néanmoins élu à l’Académie française en 1945. Un beau parcours.
VAN GYBLAND OOSTERHOFF Horace Hugo Alexander, Indrukken van Suriname, 1929 (Impressions du Suriname)
Secrétaire de la faculté d’indologie à Utrecht. Un des piliers du Verbond voor Nationaal Herstel (Ligue pour la restauration nationale), fascistoïde (antiparlementaire).
VAN OFFEL Horace, La Passion mexicaine, 1932 [sur l’empereur Maximilien]
Écrivain belge francophone, surnommé « le Dumas belge » pour ses romans de cape et d’épée. Collaborateur au journal Le Soir pro-nazi.
Americanismos IV
Suite de notre glossaire d’américanismes tirés du Diccionario general de americanismos (1942) du Mexicain Francisco J. Santamaría et traduits en français. Je poursuivrai peut-être la série si je peux consulter d’autres ouvrages de la même ampleur, ou bien plus spécialisés.
Mes observations se trouvent entre crochets [ ]. Les citations littéraires sont le fruit de mes lectures (elles font chacune l’objet d’un paragraphe particulier, contrairement aux citations de Santamaría lui-même, dans la partie encyclopédique de son travail). Enfin, les photos ont été trouvées sur internet.
Por más Americanismos, véase Index.
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Acayote (m). Especie de pipa, de carrizo, en que fumaban los antiguos mejicanos.
Espèce de pipe en roseau dans laquelle fumaient les anciens Mexicains.
Acordada (f). Especie de santa hermandad establecida en Méjico en 1710, para aprehender y juzgar a los salteadores de caminos, que duró hasta 1812.
Espèce de sainte-hermandad établie au Mexique en 1710 pour appréhender et juger les bandits de grand chemin, qui dura jusqu’en 1812. [Une hermandad, dans l’Espagne médiévale, était une milice armée à compétence juridictionnelle et, contrairement à la Sainte-Vehme des États germaniques qui y ressemble, ayant un caractère officiel plutôt que celui d’une société secrète.]
Amalciga (f). (Voz indígena) Nombre que usan en las Californias para expresar isla nebulosa.
(Mot indigène) Nom désignant en Californie et Basse-Californie une île couverte de brume.
Animita (f). En Cuba, insectillo conocido con otro nombre por aguacero (insecto semejante al cocuyo; especie de luciérnaga que tiene dos lucecillas fosfóricas traseras).
« Petite âme », nom donné à Cuba à un petit insecte également connu sous le nom d’aguacero, ressemblant au cocuyo ; il s’agit d’une espèce de luciole possédant deux petites lumières phosphoriques à l’arrière de la tête. [Animita est le diminutif d’ánima, qui est l’un des termes pour dire « âme » en espagnol et s’applique particulièrement aux âmes des défunts, si bien que le nom de cette luciole communique poétiquement l’idée d’une visite de défunts sur la terre.]
Armas o Armados (mpl). Nación de indios caribes que habitaba en la hoya del río Cauca, en Colombia. Los llamaron así los españoles porque usaban armaduras y cascos de oro batido.
« Armes » ou « Armés », nom d’une nation d’Indiens Caraïbes qui habitaient le bassin du Río Cauca, en Colombie. Les Espagnols les appelaient ainsi parce qu’ils se servaient d’armures et de casques en or battu.
Atarra (f). En Costa Rica, abejita que fabrica enormes panales negros en las ramas de los árboles; produce bastante miel ordinaria.
Au Costa Rica, petite abeille fabriquant d’énormes ruches de couleur noire dans les branches des arbres ; elle produit de grandes quantités de miel ordinaire.
Botoque (m). En el Brasil, el tembetá, palito con que algunos indios salvajes se cruzan el labio inferior.
Nom du tembetá au Brésil, bâtonnet de bois dont certains Indiens se percent la lèvre inférieure.
Cachupina (f). En Colombia: «Este nombre se dio en la guerra civil de 1860 a una especie de chaleco de cuero crudo que se aplicaba fresco o húmedo sobre la piel desnuda de los prisioneros, y producía al secarse los más crueles tormentos.» (Tascon, Dicc. de prov.)
« Espagnole ». En Colombie, « pendant la guerre civile de 1860, on donna ce nom à une sorte de gilet de cuir non tanné que l’on applicait humide sur la peau nue des prisonniers et qui produisait en séchant les souffrances les plus atroces ». [Gachupín ou cachupín est le nom par lequel on désigne en Amérique latine un Espagnol de manière méprisante.]
Calaín (m). ant. En Méjico, metal amarillo, procedente de la China.
Anciennement, au Mexique, un métal jaune originaire de Chine. [Il s’agit, d’après mes recherches, d’un certain alliage importé de Macao pendant l’époque coloniale pour la réalisation de pièces métalliques à l’usage d’églises mexicaines, un alliage qui n’était connu alors que sous ce nom, vraisemblablement d’origine chinoise. Je suppose que le métal de ces pièces (telles que la grille du chœur de la cathédrale de Mexico) a depuis lors pu être identifié, et porte éventuellement un nom moins exotique, tel que bronze ou autre.]
Cambures (mpl). En Venezuela, almohadillas en forma del fruto cambur [el plátano camburí], que las mujeres usaban en el tocado, a los lados de la cabeza. Bananas, en la Argentina; pompadur.
« Bananes ». Au Vénézuela, petits pompons en forme de banane (de la variété cambur) dont les femmes ornaient leur coiffe, de chaque côté de la tête. Également connus sous le nom de pompadour. [Bananes pompadour, en somme.]
Canapiare (m). (Voz car.) En Venezuela, especie de iguana, de color oscuro, de la cual se cuenta que destruye las serpientes venenosas.
Au Vénézuela, une espèce d’iguane de couleur sombre dont on dit qu’il s’attaque aux serpents venimeux.
Capiango (m). En Argentina, animal terrorífico y fantástico. 2 Voz lunfarda que significa ladrón.
En Argentine, un terrifiant animal légendaire. [Il s’agit, pour être un peu plus précis, d’une sorte de lycanthrope, d’un homme-jaguar.] 2 Terme d’argot argentin servant à désigner un voleur.
Catedrático (adj. y s.). En Guayaquil llaman así al que ha nacido en calles próximas a la catedral de la ciudad.
« Cathédral ». À Guayaquil on nomme ainsi celui qui est né dans les rues adjacentes à la cathédrale de la ville. [À noter que le terme est en espagnol la désignation la plus courante d’un professeur d’université, dans la mesure où l’espagnol cátedra désigne aussi bien une cathèdre ecclésiastique qu’une chaire d’université. J’ignore cependant si le fait donner de ce nom, « professeur », aux personnes susmentionnées comporte un élément d’ironie, dans un sens ou dans l’autre.]
Cazón (m). Entendemos todavía en las Antillas y en la costa oriental de Méjico por cazón el tiburón joven hasta de un año, mientras vive casi exclusivamente en aguas dulces.
On appelle encore cazón de nos jours, dans les Antilles et sur la côte orientale du Mexique, le jeune requin de moins d’un an, qui vit presque exclusivement en eau douce. [On trouve parfois ce mot traduit par « roussette », ou chien de mer, ce qui ne semble pas correspondre à la présente définition, même dans le cas où seul ce dernier requin, la roussette, aurait un tel comportement lors de sa croissance. Par ailleurs, la raison pour laquelle Santamaria trouve bon de dire qu’on appelle « encore » de cette manière le jeune requin, m’échappe.]
Cazueleja (f). En Méjico, candileja que se usa para alumbrar en algunos pueblos del interior y que consiste en una pequeña vasija en que se pone aceite u otro combustible para que ardan una o más mechas. Antiguamente estaba reservada para iluminar el exterior de las iglesias, en las festividades pueblerinas.
Au Mexique, lampion utilisé dans certains villages de l’intérieur et consistant en un petit bol rempli d’huile ou d’un autre combustible pour y faire brûler une ou plusieurs mèches. Son usage était naguère réservé à l’illumination de l’extérieur des églises lors des fêtes villageoises.
Cojoba (f). (Del caribe cohoba, o de cohiba, tabaco) Rapé narcótico que los naturales de las Antillas preparaban de las semillas de una planta leguminosa (Piptadenia peregrina), llamada del mismo modo y también palo de fierro, muy semejante a la quiebrahacha o quebracho. Le usaban particularmente en sus ceremonias religiosas. 2 Ceremonia religiosa en que los indios antillanos consumían el rapé de este nombre.
Sorte de tabac à priser d’effet narcotique que les Indiens des Antilles préparaient à partir des graines d’une certaine plante légumineuse (Piptadenia peregrina) du même nom, ou bien encore appelée bois de fer, très semblable au teck d’Amérique. Ils l’utilisaient en particulier lors de leurs cérémonies religieuses. 2 Cérémonie au cours de laquelle les Indiens des Antilles consommaient le tabac à priser de ce nom.
Coloradilla (f). Garrapata pequeñísima de color rojizo, que en cantidad asombrosa se encuentra en las regiones cálidas de la América ístmica.
« Petite rouge », minuscule tique de couleur rougeâtre que l’on trouve en quantités phénoménales dans les régions chaudes de l’isthme américain.
Cuitlacoche (m). (Del azt. cuitlatl, excremento, y cochtli, dormido / Ustilago maidis) En Méjico, tizón de maíz, hongo parásito que se desarrolla en la mazorca degenerada; es comestible y se le atribuyen propiedades abortivas entre la gente del campo. 2 Por extensión, la mazorca misma del maíz, degenerada en tal forma y por causa de tal hongo. También cuitacoche, cuitacochi, cuitlacochi.
Au Mexique, charbon du maïs, un champignon parasite qui se développe sur l’épi de la plante ; il est comestible et les gens de la campagne lui attribuent des propriétés abortives. 2 Par extension, l’épi de maïs lui-même, infecté et endommagé par ce champignon.
Cuitzongo (m). Bebida fuertamente embriagante, del interior de Méjico, que en Michoacán y Jalisco se conoce también por «la excomunión», por haberla prohibido con esta pena un prelado.
Une boisson très enivrante de l’intérieur du Mexique également connue dans les États de Michoacan et Jalisco sous le nom de « l’excommunion » pour avoir été interdite de cette façon par un certain prélat.
Curupa (f) o Curupay (m). (Del guar. curupaib, árbol del hechizo / Piptadenia sebil.) Planta leguminosa, poco conocida en Europa, que algunos indios, especialmente los omaguas, emplean para producirse una especie de embriaguez que les dura un día entero y produce ensueños agradables, y cuya corteza se usa en curtiduría.
(Du guarani : l’arbre du sortilège) Plante légumineuse, peu connue en Europe, que certains Indiens, et spécialement les Omaguas, utilisent pour produire une ivresse qui leur dure un jour entier et produit des rêves agréables. Son écorce est employée en tannerie.
Chaclolo o Chacolol (m). (Voz soque) Nombre vulgar que en el Estado de Chiapas, en Méjico, dan al huancanalá o árbol de la cera (Myrica mexicana, M. pringlei), planta miricácea propia de la región ístmica continental. La cera que produce en gran cantidad y por simple decocción del fruto, se usa como adulterante de la cera de abejas y para hacer velas.
Nom vulgaire donné dans l’État du Chiapas, au Mexique, à l’« arbre à cire », plante myricacée de la région isthmique continentale. La cire qu’elle produit en grande quantité et par simple décoction du fruit sert à adultérer la cire d’abeille ainsi qu’à fabriquer des bougies.
Chalchihuite o Chalchigüite (m). (Del azt. chalchihuitl, esmeralda basta) Piedra preciosa de América del Norte, de color vario. La variedad más estimada es la verde.
[Bajo la forma Calchihuite] «Días en cuyas noches se derrite/ la luna como turbio calchihuite» (Juan José Tablada, en su poema El ídolo en el atrio)
(De l’aztèque : émeraude brute, ou jade) Pierre précieuse de l’Amérique septentrionale, de couleurs variées et dont la variété la plus estimée est la verte. [Les Aztèques se servaient du jade pour réaliser de nombreux objets précieux, comme cette statuette du dieu Xolotl, l’accompagnateur du soleil et des âmes dans l’inframonde.]
Chalero (m. y f.). Persona fumadora de chala (en Sur América, hoja que envuelve la mazorca del maíz, ya esté verde, ya seca, y la hoja seca misma o paja de la planta). 2 Animal que gusta mucho de comer chala.
Personne fumeuse de feuilles de maïs. 2 Animal qui aime beaucoup manger les feuilles de maïs.
Chihue (m). En Chiloé, un pájaro imaginario, nocturno, negro, de mal agüero.
À Chiloé, un oiseau imaginaire, nocture, de couleur noire et de mauvais augure.
Chimal (m). Aztequismo que designa la rodela que usaban los indios mejicanos. 2 Por extensión, actualmente, en regiones del interior, en Méjico, copete o cabellera alborotada, el pelo parado.
Aztéquisme désignant le bouclier des anciens Mexicains. 2 Par extension, aujourd’hui, dans les régions de l’intérieur du Mexique, épis, ou cheveux en désordre.
Chivín (m). En Chile, lamas, hojas y tierra, o raíces fibrosas y entretejidas de las gramineas que, en red tupida, forman una superficie casi firme encima de las aguas estancadas; o a modo de islas flotantes, que soportan hasta el peso de un caballo y que se despreden de las orillas por las oscilaciones que el viento causa en el agua.
Au Chili, amas compact d’algues, de feuilles et de terre, ou de racines de graminées fibreuses et entremêlées formant sur les eaux stagnantes une surface presque ferme ou bien des îles flottantes qui peuvent supporter jusqu’au poids d’un cheval, détachées des rives par les oscillations du vent sur les eaux. [C’est ce qu’on appelle en Camargue des « radeaux ».]
Chontapiros, Chontaquiros, Piros o Simirinebes (mpl). Indígenas salvajes del Perú, que tienen la costumbre de pintarse los dientes de negro con palo de chonta y que viven en las márgenes del Ucayali.
Indiens sauvages du Pérou, qui ont pour coutume de se teindre les dents en noir avec du bois de palmier pêche (chonta) et vivent sur les rives du fleuve Ucayali.
De profundis (m). En Chile, antesala del comedor de ciertas comunidades religiosas, en que se detiene la comunidad a rezar el De profundis. 2 En Chile, cementerio subterráneo de comunidad religiosa.
Au Chili, vestibule du réfectoire de certaines communités religieuses, où la communité s’arrête (en chemin vers le réfectoire) pour réciter le De profundis. 2 Au Chili toujours, cimetière souterrain d’une communauté religieuse.
Encamisada (f). Diversión popular que se celebra en Honduras, poniendo cohetes y bombas en un armatoste a lomo de un toro que se soltaba a tiempo que aquellos disparaban.
Distraction populaire du Honduras qui consistait à placer sur le dos d’un taureau un harnais pourvu de pétards et de feux d’artifice [la « chemise » ou camisa du nom de cette réjouissance primitive] de façon à faire bondir l’animal à chaque explosion.
Enguixarse (vpr). Sentir en la boca la picazón peculiar producida por el aguamiel del maguey y aun por algunos frutos.
Sentir dans la bouche le picotement particulier produit par l’aguamiel de maguey ainsi que par quelques autres fruits. [On pourrait ajouter, pour rendre le propos plus familier, le picotement du coca-cola, pour lequel les Anglo-Saxons ont adopté, dans un sens comparable, l’adjectif crisp.]
Ensabanado (m. y f.). En Méjico, persona del pueblo bajo que suele andar envuelto en una simple cobija. Desusado hoy. 2 En Cuba, bruja, disfrazado que en ciertas celebraciones hace travesuras nocturnas.
« Drapé, Endrapé ». Au Mexique, personne du menu peuple qui ne possède pour l’ordinaire d’autre vêtement qu’une couverture. Terme tombé en désuétude. 2 À Cuba, sorcière, personne costumée commettant toutes sortes de diableries lors de certaines célébrations.
Escaupil (m). Jubón o chaqueta de algodón basteado que usaban a manera de armadura defensiva los antiguos mejicanos. Usáronla también en Colombia, y aun los españoles.
Pourpoint ou veste de coton faufilé que portaient en guise d’armure les anciens Mexicains. Elle était également utilisée en Colombie, ainsi que par les Espagnols.
Escuerzo (m). Nombre específico de un batracio, rana o sapo, en la Argentina. Es verde, mediano; se infla, a la vez que se irrita, hasta reventar (Ceratophrys ornata).
Nom d’un batracien de l’Argentine, la grenouille cornue, de couleur verte et de taille moyenne. Elle gonfle en s’irritant, jusqu’à éclater. [Je ne retrouve pas ce dernier trait dans les brèves descriptions en ligne que j’ai lues au sujet de ce batracien mais, s’il ne s’agit pas d’une contamination des naturalistes hispanoaméricains par les écrits de La Fontaine, c’est peut-être un cas véridique corroborant l’imagination du fabuliste.]
Estampa (f). En el Méjico colonial, y hasta antes de las Leyes de Reforma, imagen religiosa que se grababa o empotraba en la pared de la espalda de los templos, cuando ésta daba a una calle, la cual generalmente tomaba el nombre de la estampa: calle de la Estampa de Regina. Por las noches se iluminaba, para indicar que los creyentes se arrodillasen al pasar. La estampa señalaba el lugar que por dentro correspondía al sagrario.
« Estampe ». Dans le Mexique colonial et jusqu’aux « lois de réforme » [lois de séparation de l’Église et de l’État de 1859-1863], image religieuse gravée ou scellée dans le mur arrière d’une église lorsqu’il donnait sur une rue, laquelle prenait alors généralement le nom de l’image : par exemple, rue de l’estampe de la Regina. Ces images étaient illuminées la nuit pour inviter les croyants à faire une génuflexion en passant. L’« estampe » signalait le lieu correspondant, à l’intérieur de l’église, au sanctuaire.
Estanquero (m y f). En Cuba, empleado de una valla de gallos, con funciones principales de juez de lidia.
À Cuba, employé d’une arène de combats de coqs, dont la fonction principale est d’arbitrer les combats.
Estepal (m). (Del azt. eztli, sangre, y tepetl, pedernal) En Méjico, especie de jaspe rojo o ágata manchado de verde. Ezterí (m). En Méjico, especie de jaspe verde con puntos de color de sangre.
(De l’aztèque : pierre de sang) Au Mexique, espèce d’agathe ou de jaspe rouge tacheté de vert. Ezterí. Au Mexique toujours, espèce de jaspe vert tacheté de rouge.
Guanín o Guañín (m). (Voz indantillana) Lámina metálica, distintivo de su dignidad que llevaban colgado al cuello los caciques isleños. 2 En las Antillas y costas caribeanas continentales de Sur América, los colonizadores llamaro así el oro de baja ley fabricado por los indios. 3 Por extensión, joya fabricada por los mismos indios con este oro.
«Y podían rescatar o haber en otra cualquiera manera/ oro e plata e guanines y otros metales/ e aljófar y piedras preciosas y perlas/ e monstruos e serpientes y animales/ e pescado e aves y especería… (yo el Rey)» (Ernesto Cardenal, El estrecho dudoso)
(Mot d’origine indienne, aux Antilles) Lamelle métallique, signe distinctif de la dignité des caciques des îles, qu’ils portaient autour du cou. 2 Aux Antilles et sur les côtes caraïbes continentales d’Amérique du Sud, les colonisateurs appelèrent ainsi l’or de piètre qualité produit par les Indiens. 3 Par extension, bijou fabriqué par les Indiens avec cet or.
Guzpatara (f). Nombre de una especie de lepra bastante común en las Antillas.
Nom d’une lèpre assez commune aux Antilles.
Hurivarí (m). En las Antillas, huracán súbito acompañado de descargas eléctricas.
Aux Antilles, ouragan subit accompagné de décharges électriques. [Le terme ressemble fortement à charivari et hourvari en français. L’Académie espagnole ne connaissant pas cet américanisme, elle n’est pas en mesure d’en proposer une étymologie, et donc moi non plus.]
Imilla (f). En Bolivia, muchacha que las rancherías de indígenas llevan semanalmente para el servicio doméstico. 2 En Méjico se llamaba así en épocas pasadas la mocita indígena al servicio del fraile.
[En el sentido más general de «joven indígena», dado por el autor mismo, el boliviano A. Céspedes] «Para lavar, la imilla, colorada como una prieta manzana, se había quitado la manta y el rebozo, dejando cubierto el busto sólo con la camisa de tocuyo que los senos musculosos inflaban, y descubiertos los morenos brazos grasosos.» (Augusto Céspedes, Metal del diablo)
En Bolivie, jeune femme que les communautés indigènes libèrent pour un service hebdomadaire d’employée de maison. 2 Au Mexique on appelait ainsi, dans le passé, la petite indigène au service d’un moine.
Indios de montaña o arcaicos (mpl). Denominación de los indios que se hallaban en la región montañosa de Méjico a la llegada de los españoles.
« Indiens de montagne », ou « archaïques », dénomination des Indiens qui vivaient dans les montagnes, au Mexique, à l’arrivée des Espagnols.
Indios harpías (mpl). Indios feroces que viven en el territorio de Ucayali, en el Perú.
« Indiens harpies ». Indiens féroces qui vivent sur le terriroire d’Ucayali, au Pérou.
Islaúl (m). En la región del sureste de Méjico (Tabasco, Chiapas, etc.), bella planta apocinácea, de flores blancas tubulares, de muy grata fragancia, que la gente campesina gusta de sumergir en el agua en que se bate el pozol, para dar a este bebida un aroma peculiar muy delicioso. Dícese también islaúr. (Stemmadenia bella)
Dans le Sud-Est du Mexique (Tabasco, Chiapas…), belle plante de la famille des apocynacées, aux fleurs blanches tubulaires et au parfum très agréable, que les gens de la campagne ajoutent à l’eau dans laquelle est préparé le pozol (une boisson traditionnelle : voir Pozonque, à Xochistle, Américanismes II) pour donner à cette boisson un arôme particulier, très savoureux.
Jazmín rosa (m). Nombre que se da, en Tabasco (Méjico), a la gardenia.
« Jasmin-rose », nom du gardénia, dans l’État de Tabasco (Mexique).
Jíbaro (adj). «Todavía se recuerda la sublevación de estos indios en 1599, que exterminó poblaciones enteras de cristianos. El idioma de estos salvajes tiene nombre para todos los animales y vegetales de la fauna y flora amazónica, y los religiosos salesianos, especialmente, se han dedicado al estudio de esta habla, habiendo fundado en Gualaquiza (Ecuador), uno de los primeros centros misioneros con este objeto. ‘Idioma duro, que para aprenderlo, es necesario mucho ejercicio con los mismos jíbaros, porque tienen un modo muy especial y propio de expresar sus ideas’, dice el P. Salvador Duroni, en su ‘Diccionario de bolsillo del idioma jíbaro’, publicado en Cuenca, ciudad del Ecuador, en 1928.» (Malaret, 1932)
« On se rappelle encore du soulèvement de ces Indiens en 1599, qui conduisit à l’extermination de villages entiers de chrétiens. Leur language possède un nom pour chaque animal et chaque plante de la faune et de la flore amazoniennes, et les religieux salésiens, en particulier, se sont consacrés à l’étude de cet idiome, ayant fondé à Gualaquiza (Équateur), un de leurs premiers centres missionnaires à cette fin. ‘C’est une langue difficile dont l’apprentissage requiert une grande pratique avec les Jivaros eux-mêmes, car ils ont une façon très spéciale d’exprimer leurs idées, qui leur est propre’, écrit le père Salvador Duroni, dans son Dictionnaire portatif de la langue jivaro, publié à Cuenca, ville de l’Équateur, en 1928. » (Malaret, 1932)
Jolotón (m). Manto blanquísimo, adornado con primor, que sirve como rebozo a las mujeres de origen azteca, en el pueblo de Tuxpan, en Jalisco (Méjico).
Mante d’une blancheur éclatante, ornée de manière exquise, qui sert de châle aux femmes d’origine aztèque dans la localité de Tuxpan, à Jalisco (Mexique).
Liderismo (m). Tendencia perniciosa a hacerse líder de las clases obreras o trabajadoras, o en política, por lo común con el propósito velado y avieso de explotarlas y hacer de ello una manera cómoda y fácil de vivir sin trabajar.
Tendance pernicieuse à vouloir se faire leader des classes ouvrières ou en politique, généralement dans le but secret et torve d’exploiter les travailleurs, comme une façon commode et facile de vivre sans travailler.
Limpiacaimán (m). En Venezuela, nombre vulgar de un pajarillo del cual se cuenta que se introduce en las fauces del caimán y aun se alimenta dentro de ella, de los restos de comida que mantiene; como se dice de una especie de alcaraván, respecto de los cocodrilos del Nilo.
« Nettoie-caïman ». Au Vénézuela, nom vulgaire d’un petit oiseau dont on dit qu’il s’introduit dans la gueule du caïman et se nourrit à l’intérieur de celle-ci des restes de nourriture qui s’y trouvent, comme on raconte qu’un certain œdicnème, le courlis de terre, le fait avec les crocodiles du Nil.
Llampo (m). (Del quichua llamppu, blando, suave; en aimará llamppo) En Chile, metal que sale de las minas en forma de tierra; polvo o tierra metalífera que suele hallarse en las oquedades o partes blandas.
[Con la forma llampu] «Ruido de hervor, de golpes, un ensordecedor tropel de sonidos se eslabonaba, conforme avanzaba la comitiva a ver los cernidores que nuevamente seleccionaban el mineral, dividido por su espesor en granza y llampu, que seguían caminos distintos, pasando a nuevos molinos mecánicos por otras correas que recogían el mineral grueso y dejaban el más suave, que a su vez pasaba a las mesas donde se seleccionaba la arena, quedando la parte metálica más fina para ser aún mayormente concentrada en los jiggs, elevada a los clasificadores, bajada a los concentradores, conducida a los arrastres y decantada.» (Augusto Céspedes, Metal del diablo)
(Du quechua : mou, doux) Au Chili, métal qui sort des mines sous la forme de terre ; poussière ou terre métallifère que l’on trouve d’ordinaire dans les cavités ou les parties plus molles.
Lliclla (f). (Voz arauc.) En el Perú, quillango; manta o mantilla de lana, algunas de las cuales son de tejido primoroso; la usan las indias prendida con el topo.
[Con la forma llijlla y en el sentido de «tejidos indígenas de colores», dado por el autor mismo o su editor] «De pronto, la mina dio en boya y la viuda, instantáneamente enriquecida, compró una casa de dos pisos y el día de su cumpleaños hizo cubrir todo el frontis de la mansión con mantas y llijllas de colores, ensartadas de monedas y objetos de plata, ofreciendo una gran recepción.» (Augusto Céspedes, Metal del diablo)
«Por ella io tongo, mi virgen churita / un rancho ‘e piegra qui aguanta el azote, / dondi hai lliclla p’al invierno crudo, / y no falta changua, ojota y picote.» (J.I., poema Plegaria coya, en Poetas depuestos: Antología de poetas peronistas de la primera hora, 2011)
(Mot araucan) Au Pérou, mante ou mantille de laine, dont certains exemples sont tissés de manière extraordinaire ; les Indiennes la maintiennent attachée avec le topo ou broche traditionnelle.
Macuagüil (m). Arma ofensiva de los antiguos indios mejicanos : era una especie de hoja basta, de una vara de largo y de cuatro dedos de ancho, armada por una y otra parte de pedazos agudos de obsidiana o de pedernal, fijos en ella con goma laca.
Arme offensive des anciens Mexicains : c’était une sorte de planchette d’environ 80 centimètres de long et quelques centimètres d’épaisseur, hérissée de part et d’autre d’éclats d’obsidienne ou de pierre fixés par de la gomme-laque.
Malva té (f). En Méjico y Cuba, la planta llamada té en Panama; té de perla en el Salvador; escoba blanca en Puerto Rico (Corchorus siliquosus).
« Mauve-thé ». Au Mexique et à Cuba, la plante que l’on appelle « thé » au Panama, « thé de perle » au Salvador, et « balai blanc » à Porto Rico.
Mamarracho (m). En Cuba, máscara grotesca y ridícula que sale en las comparsas de carnaval. Mamarrachar (v.i). En Cuba, mezclarse o tomar parte en las fiestas o diversiones de los mamarrachos.
À Cuba, masque grotesque et ridicule que l’on sort pendant les fêtes du carnaval. Mamarrachar. Se mêler ou prendre part aux fêtes et réjouissances caractérisées par ces masques.
Margariteño (adj y s). Indio de una antigua tribu incursionista y pirata, que habitó la isla Margarita (Venezuela) en la época prehispánica.
Indien membre d’une tribu pirate et belliqueuse qui habitait sur l’île Margarita, au Vénézuela, à l’époque préhispanique.
Nevadero (m y f). Nombre que se da en Méjico a los indios que se ocupan en traer nieve en bloques de las faldas del volcán del Popocatépetl a Amecameca y otros puntos cercanos. Fue práctica antigua, que hoy ha caído en desuso.
Nom donné au Mexique aux Indiens dont l’occupation est de ramener de la glace en blocs des flancs du volcan Popocatepetl jusqu’à la municipalité d’Amecameca et autres lieux voisins. C’est une pratique ancienne, tombée en désuétude de nos jours.
Obiubí (m). (Nyctipithecus) En Venezuela, cierta especie regional de mono nocturno, de cara casi negra, muy triste y que pasa el día durmiendo con las cabeza entre las piernas.
Au Vénézuela, une certaine espèce régionale de singe nocturne, au visage presque noir et d’aspect fort triste, qui passe le jour à dormir la tête entre les jambes.
Oblata (f). Se da este nombre a la monja de cierta orden religiosa de mujeres de color, profesa, que se fundó en Cuba, y que actualmente sólo perdura en los Estados Unidos del Norte.
« Oblate ». On donne ce nom à la religieuse d’un certain ordre de femmes de couleurs, professes, qui fut fondé à Cuba et n’existe plus aujourd’hui qu’aux États-Unis du Nord.
Piedra del inca (f). Una pirita que se halla en los sepulcros de los antiguos peruanos.
Une certaine pyrite que l’on trouve dans les tombeaux des anciens Péruviens. [Selon certaines sources en ligne, il s’agit de la rhodochrosite, un beau minéral de couleur rose.]
Pinta (f). Predicción popular que se hace del año, de acuerdo con el tiempo y condiciones climatológicas de los doce primeros días de enero, que representan los doce meses del año; cabañuelas. La repinta es la predicción fundada en doce días siguientes a la pinta, del 13 al 24, que representan nuevamente el año y confirman aquélla.
Prédiction populaire concernant l’année à venir qui se fait à partir du temps et des conditions climatologiques des douze premiers jours de janvier, représentant les douze mois de l’année ; également appelée las cabañuelas. La repinta est la prédiction fondée sur les douze jours suivants, du 13 au 24 janvier, qui représentent de nouveau l’année et confirment la pinta.
Pinto (m). «Mal del pinto», muy conocida afección, especie de tiña escamosa, muy fea, padecida en ciertas regiones de tierra caliente y a determinada altura sobre el nivel del mar; carate. Pintos (mpl). Indios de Oajaca y Guerrero, en Méjico, y de Nicaragua, pertenecientes a tribus muy antiguas, que presentan en la piel manchas blancas sobre fondo oscuro, o viceversa, efecto del carate, tiña o mal del pinto. Son famosos los machetes forjados por los pintos de Oajaca.
«Y el soldado rapaz, el fraile ignaro, El tornadízo de judio y moro, El juez venal, el mercader avaro, Echando al mar vergüenza, fé y decoro, Fueron á aquella tierra á vender caro Fé, justicia, hasta su alma á cambio de oro: Y de mal estos gérmenes distintos Dieron entre los indios y los pintos. (…) El pinto, que es de Méjico el leproso, Nace manchado el cuerpo macilento De herpéticos lunares movedizos, Ecsudacion de virus pegadizos.» (José Zorrilla, El drama del alma, libero primero, XX-XXI)
Maladie bien connue, sorte de teigne squameuse très laide à voir, endémique dans certaines régions de terre chaude et à une altitude déterminée au-dessus du niveau de la mer. Pintos. Indiens d’Oajaca et de Guerrero, au Mexique, ainsi que du Nicaragua, appartenant à des tribus très anciennes et qui présentent sur la peau des taches blanches sur fond sombre, ou inversement, effet du mal del pinto. Les machettes forgées par les Pintos d’Oajaca sont fameuses. [Dans son poème El drama del alma, cité plus haut, Zorrilla les appelle les « lépreux » du Mexique, et il tient à les distinguer des Indiens, évoquant à plusieurs reprises « les Indiens et les Pintos », comme si ceux-ci formaient une race à part, un peu comme les cagots du nord de l’Espagne et du midi de la France, cette race de parias dont on disait qu’ils étaient lépreux (voir, au sujet de la « race maudite » des cagots, la partie qui leur est consacrée dans mon essai). Il est à noter que le détail évoqué par Santamaria quant à la très grande ancienneté de ces Indiens pourrait accréditer l’idée d’une origine distincte de celle des Indiens qui les entourent.]
Poporo (m). (Voz car.) Calabacilla o taparita que los aborígenes de Venezuela, Perú y Bolivia usan para llevar la coca, o las hojas de hayo, desmenuzadas, mezcladas con cal y ceniza, para mascar. En Venezuela se llama también baparón. [Vease también Llicta: Americanismos II.] 2 Arma a modo de porra, que usaban diversas tribus de origen caribe.
Petit récipient que les Indiens du Vénézuela, du Pérou et de Bolivie se servent pour transporter la coca ou bien le hayo, feuilles de coca émiettées, mêlées de chaux et de cendre, à mâcher. On l’appelle également baparón au Vénézuela. 2 Arme, sorte de casse-tête de diverses tribus d’Indiens Caraïbes. [Pour d’autres termes relatifs à l’usage de la coca, voir Llicta : Americanismos II. Ce dernier terme en particulier, llicta, semble être synonyme de hayo qu’on trouve ici.]
Pupusa (f). (Voz quichua / Werneria digitata) Planta silvestre que crece en la cordillera de los Andes, en Perú y Chile, empleada eficazmente para combatir los accidentes de puna y las indigestiones. [Vease Soroche, el mal de puna: Americanismos I.]
Plante sylvestre qui pousse dans la cordillère des Andes, au Pérou et au Chili, employée efficacement pour combattre le mal de puna (le vertige de la cordillère) ainsi que les indigestions. [Voir Soroche : Americanismos I.]
Putraguén o Putraiguén (m). En Chile, pantano hondo con lama en la superficie. Dícese también putchaguén.
Au Chili, marais profond et limoneux à la surface. On dit aussi putchaguén.
Sinfonía (f). En Méjico, preludio que tocan los músicos populares, especialmente los mariachis, antes de empezar a cantar, y que se repite después del canto.
Au Mexique, prélude instrumental des musiciens populaires, en particulier des mariachis, avant la chanson, et qui se répète à la fin de ce dernier.
Tití verde (m). El saimirí (Samiri sciureus).
« Titi vert », le saïmiri ou singe-écureuil.
Tlema (m). Braserillo de barro usado por los aztecas, en el cual ardía el incienso en aras de los dioses en los oratorios.
Petit brasero en terre cuite utilisé par les Aztèques, dans lequel ils brûlaient l’encens sur l’autel des idoles, dans leurs temples.
Tunjo (m). En Colombia, objeto de oro hallado en las sepulturas de los indios.
En Colombie, nom des objets en or que l’on trouve dans les sépultures indiennes.
Tutul-xius (mpl). Indios toltecas que se establecieron en Yucatán después de los itzaes.
Indiens Toltèques qui s’établirent dans le Yucatan après les Itzá.
Uros (mpl). Indios del Perú, que habitaban en las proximidades del lago Chiquito, a mediados del siglo XVII, en el Callao. Se extendían hasta Bolivia y las islas del lago Titicaca y la provincia de Oruro, donde hoy se les encuentra todavía. Son grandes navegantes de balsas, ocupación de la cual viven principalmente, de la pesca y de la fabricación de esteras (…) habitan en caseríos especiales, en aislamiento de los aimaraes y quichuas del contorno. Hablan el puquina, una de las cuatro grandes lenguas incaicas. Les llaman los gitanos del lago, por sus costumbres nómadas sobre las balsas.
Indiens du Pérou qui habitaient les bords du lac Chiquito vers le milieu du 17e siècle, dans le Callao. Ils s’étendaient jusqu’en Bolivie et aux îles du lac Titicaca et la province d’Oruro, où on les trouve encore de nos jours. Ce sont des mariniers, ce qui est la principale occupation dont ils vivent, avec la pêche et les travaux de vannerie (…) Ils habitent leurs propres villages, isolés des Aymaras et des Quechuas des alentours. Ils parlent puquina, une des quatre grandes langues incaïques. On les surnomme « les gitans du lac », en raison de la vie nomade qu’ils mènent sur leurs barques.
Septembre 2017



