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Documents. Histoire de la Constitution “corporatiste” du Paraguay (1940-1967)

Nous présentons ici la version française et remaniée d’un texte que nous avons écrit en 2009 en (mauvais) espagnol, sur la Constitution du Paraguay de 1940 comme exemple de Constitution « corporatiste » et « fasciste » ainsi que la présentent différents chercheurs. L’inspiration des dispositions corporatistes dans cette Constitution aurait été trouvée par ses auteurs dans le modèle fasciste italien (« lois fascistissimes » de 1925 et 1926).

Ces dispositions sont principalement, dans la Constitution paraguayenne, celles relatives à un Conseil d’État (Consejo de Estado) où seraient représentés les « corps » de la nation, mais ceci, en soi, ne diffère en rien d’une institution comme le Conseil économique et social créé en France par la Constitution de 1946 et maintenu dans la Constitution de 1958 (et renommé Conseil économique, social et environnemental par une réforme constitutionnelle de 2008). Dans les deux cas, cette institution n’a guère qu’un pouvoir d’avis, si bien qu’affirmer que dans l’un de ces cas elle donnerait une coloration corporatiste ou fasciste au régime en question semble exagéré. D’autres articles de la Constitution paraguayenne de 1940 nous semblent davantage refléter un esprit fasciste, en dehors de l’importante concentration des pouvoirs dans les mains de l’exécutif (qui caractérise toute forme d’autoritarisme), nonobstant le caractère déclamatoire, selon toute apparence, d’au moins certaines d’entre elles.

La raison de choisir un tel sujet est que cette Constitution serait, si l’on retient son étiquette corporatiste, la Constitution fasciste ayant eu la durée de vie la plus longue. Cela n’est cependant vrai que si nous ne considérons pas le Portugal salazariste ni l’Espagne franquiste comme relevant du même genre de régimes. Quand on parle, comme les historiens dans le cas de la Constitution paraguayenne, d’influence italienne, on a à l’esprit un régime, le fascisme italien, que tous les spécialistes ne sont pas d’accord pour classer dans une même catégorie avec les deux autres, selon des nuances plus ou moins objectives entre autoritarisme, totalitarisme, traditionalisme et autres.

Si l’on s’appuie donc, pour parler de fascisme dans le cas du Paraguay, sur deux choses : (1) un pouvoir fortement concentré dans les mains de l’exécutif et (2) la présence d’institutions corporatistes sous la forme d’un Conseil d’État représentant les corps de la nation, alors le Paraguay a connu le plus long régime fasciste de l’histoire mondiale, dépassant même le Portugal et l’Espagne, puisque la Constitution de 1967 voulue par Stroessner et qui la remplaça maintenait ces deux éléments et assura donc une continuité dans le fascisme jusqu’en 1992, soit plus d’un demi-siècle. Par ailleurs, si l’on retient ces deux éléments comme critères, on peut dire aussi que la Constitution gaulliste de 1958 ressemble beaucoup à du fascisme.

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I/ Le père de la Constitution : José Félix Estigarribia

(i) Le gouvernement Estigarribia : 1939-1940
(ii) Le texte de la Constitution de 1940

II Le continuateur : Higinio Morínigo

(i) L’« État nationaliste révolutionnaire » de Morínigo et son philofascisme
(ii) Exemple : Le « Front de guerre »

III/ Le stronisme : Alfredo Stroessner et la Constitution de 1967

(i) Stroessner durant la guerre civile de 1947
(ii) La prise du pouvoir en 1954 et la Constitution de 1967 : Une Constitution également « corporatiste »

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I/ Le père de la Constitution : José Félix Estigarribia

José Félix Estigarribia

(i)
Le gouvernement Estigarribia : 1939-1940

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José Félix Estigarribia fut à partir de 1933 le commandant en chef de l’armée du Paraguay dans la guerre du Chaco contre la Bolivie (1932-1935), où il démontra de grandes aptitudes militaires. Le Paraguay fut le vainqueur de cette guerre, avec la victoire remportée lors de la plupart des batailles et un traité de paix final défavorable à la Bolivie. Estigarribia avait acquis sa première expérience militaire au Maroc français, sous le commandement du maréchal Lyautey, après avoir suivi une formation à l’École supérieure de guerre en France. On dit que ce fut un trait de génie de sa part d’avoir mené, lors de la guerre du Chaco, les combats dans les vastes déserts de cette région comme des batailles navales.

Peu après la guerre, éclata en 1936 au Paraguay la « Révolution de février », au cours de laquelle Estigarribia fut emprisonné puis exilé. Il revint en 1937, après le coup d’État mettant fin au gouvernement issu de la révolution de 1936, et fut nommé ministre plénipotentiaire du Paraguay aux États-Unis.

Candidat victorieux du Parti libéral à l’élection présidentielle de 1939, il fut nommé Président de la République du Paraguay le 15 août de cette année. À la suite de troubles, il suspendit la Constitution en février 1940, avec l’accord du Parlement, ce qui conduisit à la promulgation d’une nouvelle Constitution en juillet. Estigarribia resta Président jusqu’au 7 septembre 1940, jour de sa mort dans un accident d’avion. Il fut nommé maréchal de manière posthume, le 8 septembre 1940, par son ministre de la guerre et successeur Higinio Morínigo.

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(ii)
Le texte de la Constitution de 1940

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C’est ainsi durant son court mandat présidentiel, entouré par un cabinet de ministres du Parti libéral, que fut promulguée, avec le dessein proclamé de lutter contre l’anarchie dans le pays, une Constitution de nature dite corporatiste, sur le modèle fasciste italien. Cette Constitution resta en vigueur jusqu’en 1967.

En plus d’octroyer au Président des pouvoirs étendus, de supprimer le Sénat et de réduire les prérogatives de la Chambre des représentants, de déclarer religion d’État la religion catholique, apostolique et romaine (article 3), la Constitution de 1940 créait un Conseil d’État (Consejo de Estado) sur le modèle corporatiste. Il s’agit des articles 62 à 66 de la Constitution, dont voici traduits les articles 62 et 63.

Article 62 : « Est créé un Conseil d’État dont seront membre les ministres du pouvoir exécutif, le recteur de l’Université nationale, l’archevêque du Paraguay, un représentant du commerce, deux représentants de l’agriculture et de l’élevage, un représentant des industries de transformation, le président de la Banque de la République, et deux membres des forces armées, l’un pour l’infanterie et l’autre pour la marine, avec le grade de colonel au minimum et en retraite. Le mode de désignation des Conseillers qui doivent l’être sera déterminé par la loi. Les membres du premier Conseil d’État seront désignés par le Président de la République. »

(Note sur la traduction. « Les conseillers qui doivent l’être » (los Consejeros que no sean natos) sont ceux qui sont appelés « représentants » de tel ou tel secteur par l’article, étant entendu que les autres, par exemple l’archevêque du Paraguay, n’ont pas à être « désignés », c’est leur qualité qui les désigne.)

Article 63 : « Les attributions du Conseil d’État sont les suivantes :

  1. Donner un avis sur les projets de décrets ayant force de loi.
  2. Donner un avis sur les affaires de politique internationale soumises à sa considération par le pouvoir exécutif.
  3. Approuver la nomination des membres de la Cour suprême et des agents diplomatiques à l’étranger.
  4. Approuver les promotions militaires à partir du grade de colonel.
  5. Donner un avis sur les affaires d’ordre financier et économique, fonction pour laquelle il pourra se faire assister par des commissions techniques. »

L’article 64 énonce quant à lui les conditions requises pour siéger au Conseil d’État. L’article 65 dote le Conseil d’une fonction supplémentaire de tribunal pour les membres de la Cour suprême. Enfin, l’article 66 traite de la nomination du président du Conseil d’État et précise que ses membres bénéficient de l’immunité parlementaire.

L’article 2 de l’avant-projet de la Constitution prévoit que la Constitution sera soumise au plébiscite du peuple le 4 août de la même année (1940), et la procédure semble avoir été respectée car nous n’avons pas trouvé qu’elle ne le fût pas.

D’autres dispositions intéressantes de la Constitution de 1940 sont :

Article 9 : « Le gouvernement favorisera l’immigration américaine et européenne (fomentará la inmigración americana y europea) et réglementera l’entrée des étrangers dans le pays. »

Article 13 : « En aucun cas les intérêts privés ne prévaudront sur l’intérêt général de la nation paraguayenne. Tous les citoyens sont obligés de prêter leur concours au bien de l’État et de la nation paraguayenne. La loi déterminera les cas où ils seront obligés d’accepter des fonctions publiques, en accord avec leurs capacités. »

Article 14 : « Est proscrite l’exploitation de l’homme par l’homme (Queda proscripta la explotación del hombre por el hombre). Afin d’assurer à tous les travailleurs un niveau de vie compatible avec la dignité humaine, le régime des contrats de travail et d’assurance sociale et les conditions de sécurité et d’hygiène des établissements seront placés sous la vigilance et l’inspection de l’État. »

Article 15 : « L’État régulera la vie économique. (…) L’État pourra nationaliser, avec compensation, les services publics et monopoliser la production, la circulation et la vente des articles de première nécessité. »

Article 21 : «  (…) La loi pourra fixer la surface maximale de terrain dont il sera permis à une personne physique ou une personne morale légalement constituée d’être propriétaire, et l’excédent devra être mis aux enchères ou exproprié par l’État pour sa distribution. »

Article 22 : « Tous les habitants de la République sont obligés de gagner leur vie par un travail licite. Chaque foyer paraguayen doit être établi sur sa propre part de la terre (Todo hogar paraguayo debe asentarse sobre un pedazo de tierra propia). »

Article 23 : « Les droits civils de la femme seront régulés par la loi, en vue de maintenir l’unité de la famille, l’égalité de la femme et de l’homme, et la diversité de leurs fonctions respectives dans la société. »

Article 26 : « Aucune loi n’aura d’effet rétroactif. »

Si cet article n’a pas été entendu de manière restrictive par les interprètes de la Constitution, c’est une mesure extrêmement avancée : en France comme aux États-Unis, par exemple, la non-rétroactivité des lois ne s’impose que pour les lois pénales. La suite de l’art. 26 évoquant des situations pénales, il est fort possible cependant que le législateur et les juges aient entendu la phrase citée de manière restrictive, comme en France et aux États-Unis. Dans ce dernier pays, ladite restriction est controversée mais semble, malgré les débats, solide : voyez notre bref commentaire de la jurisprudence U.S. Calder v. Bull à Law 9 (en anglais).

Article 28 « Les prisons doivent être saines et propres. La torture et les coups sont interdits (Se prohibe el empleo de todo tormento y azote). »

Article 35 « Il n’est pas permis de promouvoir la haine entre les Paraguayens ni la lutte des classes. »

On voit, avec ce dernier article, qu’une législation comme la nôtre contre les contenus haineux fut inscrite dans une Constitution fasciste.

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II/ Le continuateur : Higinio Morínigo et l’État nationaliste révolutionnaire

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(i)
L’« État nationaliste révolutionnaire » de Morínigo et son philofascisme

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Chef d’état-major du Deuxième corps d’armée pendant la guerre du Chaco, Morínigo devint célèbre au Paraguay en dirigeant l’expédition de Cerro Corá organisée en 1936 pour retrouver les restes du maréchal Francisco Solano López (1827-1870). Ces restes furent retrouvés et inhumés au Panthéon national des héros, inauguré pour l’occasion (quelques années plus tard, Morínigo y fit inhumer Estigarribia à la mort de ce dernier).

Resté neutre pendant la révolution de 1936, il fut nommé chef de cabinet du ministère de la guerre et de la marine après le coup d’État de 1937. En 1940 Estigarribia le nomma ministre de la guerre et de la marine. Il devait, comme on l’a vu, lui succéder.

Arrivé au pouvoir, Morínigo interdit le Parti communiste ainsi que le Parti libéral. Il ne reconduisit pas les ministres libéraux de son prédécesseur.

Resté d’abord en dehors de tout parti politique, il sut se maintenir, malgré d’innombrables complots contre sa personne, quelque huit ans au pouvoir, grâce à l’appui de deux groupes en particulier : un groupe de la société civile constitué autour du journal El Tiempo et inspiré par les modèles du Portugal salazariste et de l’Espagne franquiste, et un groupe de jeunes officiers plus nettement favorables à l’expérience du Troisième Reich en Allemagne, réunis dans une loge militaire nommée le Front de guerre (cf. infra).

Tout en maintenant la Constitution du maréchal Estigarribia, Morínigo institua un État nationaliste révolutionnaire en lançant une « Révolution nationaliste paraguayenne ».

Conformément aux dispositions de la Constitution, des élections furent organisées en 1943 et Morínigo fut élu Président. Il commençait alors à s’assurer le soutien du Parti colorado, qui devint un parti unique, sous le nom de l’Association nationale républicaine-Parti colorado (ANR-PC). Le Partido Colorado, dont le nom signifie littéralement « parti rouge », est, comme son nom ne l’indique pas, nationaliste et anticommuniste.

Morínigo provoqua le déplaisir des États-Unis en refusant d’agir contre les intérêts économiques et diplomatiques allemands jusqu’aux derniers moments de la Seconde Guerre mondiale. Il existait au Paraguay une influente communauté allemande. Le premier parti national-socialiste en Amérique du Sud fut fondé au Paraguay en 1931. Des écoles d’immigrés allemands, des églises, des hôpitaux, des coopératives agricoles, des groupes de jeunesse, des sociétés de charité furent, comme dans de nombreux pays d’Amérique latine et d’ailleurs, des foyers de soutien actifs du national-socialisme. Les mémoires du ministre de Morínigo, Amancio Pampliega (Misión cumplida [Mission accomplie], seconde partie, publiée en 1984,  la première, Fusil al hombro [Le fusil à l’épaule] ayant paru deux ans plus tôt, en 1982), apportent de nombreux renseignements à ce sujet.

Selon les historiens, on peut dire sans exagération que Morínigo dirigea un régime favorable à l’Axe. Un grand nombre d’officiers de l’armée et de fonctionnaires du gouvernement sympathisaient ouvertement avec les régimes autoritaires et totalitaires européens. Parmi ces fonctionnaires, le chef de la police nationale, Vicente Machuca baptisa son fils Adolf Hirohito en hommage au dirigeant de l’Allemagne et à l’empereur du Japon. En 1941, le journal officiel, El País, déclara sa position pro-allemande.

L’attaque japonaise sur Pearl Harbor en décembre 1941 et la déclaration de guerre de l’Allemagne contre les États-Unis permit cependant aux Nord-Américains d’accroître leurs pressions et d’obliger Morínigo à s’engager dans la cause des Alliés. Morínigo rompit toutes relations diplomatiques avec les pays de l’Axe en 1942. Il ne déclara cependant la guerre à l’Allemagne qu’en février 1945, quand tout était déjà décidé en Europe. Il maintenait par ailleurs des relations étroites avec l’Argentine : ce dernier pays ne déclara de son côté la guerre que le 27 mars 1945, in extremis et, selon certains, en fait uniquement afin de pouvoir organiser matériellement ce que l’on a appelé en anglais des « ratlines », c’est-à-dire des voies d’évasion de l’Allemagne vers l’Argentine.

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(ii)
Le « Front de guerre »

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Durant cette période, de hauts chefs militaires de l’armée paraguayenne constituèrent un groupe favorable au national-socialisme, qu’ils appelèrent le Front de guerre (Frente de Guerra). Ce groupe comptait parmi ses membres le commandant de cavalerie Victoriano Benítez Vera, le chef d’état-major de l’infanterie Bernardo Aranda, le général d’infanterie Heriberto Florentín, commandant militaire de Concepción, et le commandant de l’armée de l’air Pablo Stagni. Entre autres choses, le Front de guerre usa de son influence pour empêcher les États-Unis de construire pendant la guerre une piste d’aviation au Paraguay qui leur aurait servi à conduire des opérations de « renseignement ».

Les loges militaires ont joué un rôle politique important dans l’Amérique latine du vingtième siècle. Fortement influencés par le fascisme italien et le national-socialisme allemand, les hommes de ces loges, ayant des liens avec les cercles du pouvoir politique et assumant parfois des responsabilités gouvernementales, comme dans le Paraguay d’Estigarribia et de Morínigo, furent un pilier du pouvoir de ces régimes. Il y a deux façons d’analyser leur action au plan historique : soit comme la continuation du « caudillisme » militaire du siècle précédent, soit comme une nouvelle orientation des milieux militaires dans ces pays sous l’influence des régimes totalitaires.

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Le « stronisme » :
Alfredo Stroessner et la Constitution de 1967

Alfredo Stroessner

« Stronisme » (Stronismo) est le nom donné à la période du pouvoir d’Alfredo Stroessner, un mot formé à partir de son nom. Ce nom est d’origine allemande ; le père de Stroessner était bavarois.

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(i)
Stroessner durant la guerre civile de 1947

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Les insurgés de 1947 au Paraguay étaient une union hétéroclite de « febreristas » (anciens révolutionnaires de 1936), libéraux et communistes que liait ensemble la volonté de renverser Morínigo. Si le Parti colorado se rangea du côté de ce dernier contre l’insurrection, l’homme qui sauva le gouvernement au cours des combats fut le commandant du régiment d’artillerie « Général Brúguez », le lieutenant-colonel Alfredo Stroessner Matiauda. Une révolte dans une base navale d’Asunción ayant fait tomber dans les mains des rebelles un quartier ouvrier stratégique, c’est le régiment de Stroessner qui sauva la situation pour le gouvernement.

Le Président argentin Juan Domingo Perón soutint Morínigo en lui envoyant des armes et des munitions, ainsi que des moteurs de rechange pour ses avions.

Dans la période d’instabilité créée par la guerre civile, Morínigo fut finalement renversé par un coup d’État militaire en juin 1948 et s’exila en Argentine.

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(ii)
La prise du pouvoir en 1954 et la Constitution de 1967 :
Une Constitution également « corporatiste »

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Les divisions au sein de l’ANR-PC conduisirent en mai 1954 à un nouveau coup d’État militaire, conduit par Alfredo Stroessner. À la suite de quoi, le Parti colorado nomma ce dernier son candidat à l’élection présidentielle, qui eut lieu en juillet et que Stroessner remporta faute du moindre candidat en face de lui. Il dirigea le Paraguay pendant près de trente-cinq ans, jusqu’en 1989, date où il fut à son tour renversé.

Il avait combattu lors de la guerre du Chaco avec le grade de cadet d’artillerie puis joua, on l’a vu, un rôle important dans la guerre civile de 1947. Il était membre du Parti colorado depuis 1951.

Pendant treize ans il gouverna le pays sous le régime de la Constitution de 1940, avant de convoquer une Assemblée constituante en 1967. La nouvelle Constitution maintint les vastes prérogatives du pouvoir exécutif de la Constitution de 1940 mais rétablit le Sénat que cette dernière avait supprimé. Surtout, le Conseil d’État corporatiste était maintenu, quasiment dans les mêmes formes (art. 189), si ce n’est que les représentants de l’armée passaient de deux à trois, et que venait s’ajouter un « représentant des travailleurs ». Il était également précisé dans la Constitution de 1967 que ce représentant ainsi que ceux des industries de transformation et du commerce étaient élus au Conseil d’État par leurs organisations représentatives. Les prérogatives (art. 188 et 190) ne changeaient guère non plus, si ce n’est que le Conseil d’État était désormais appelé en outre à donner son avis sur le candidat du pouvoir exécutif au poste de procureur général de l’État soumis à l’approbation du Sénat.

Au vu de sa composition et de ses prérogatives restreintes, on peut se demander si ce Conseil d’État « corporatiste », « fasciste », inspiré de l’Italie mussolinienne, au fond ne serait autre chose qu’un Conseil économique et social façon Cinquième République française.

Quoi qu’il en soit, puisque ce Conseil d’État est le principal élément faisant parler les historiens de « corporatisme » dans le régime politique paraguayen, et puisqu’il est présent dans les deux Constitutions, et que la Constitution de 1967 a duré jusqu’en 1992, on peut dire que le corporatisme fasciste paraguayen a duré de 1940 à 1992, soit cinquante-deux ans. Une belle longévité.

Comme autres dispositions intéressantes de la Constitution de 1967, on peut relever :

Article 5 : « Les langues nationales de la République sont l’espagnol et le guarani ; l’espagnol sera d’usage officiel. »

Sauf erreur, il s’agit de la première mention d’une langue indigène amérindienne dans une Constitution d’Amérique latine. Nous avons souligné ce fait dans nos traductions de poésie guaranie du Paraguay (traductions depuis des versions espagnoles) (x).

À l’article 6, la religion catholique est à présent dite « religion officielle », léger changement terminologique par rapport à « religion d’État » (différence terminologique qui n’a certainement pas la moindre conséquence en droit), mais cette fois avec une mention « sans préjudice de la liberté religieuse ».

« L’exploitation de l’homme par l’homme » est de nouveau citée, à l’article 104 : « Est proscrite l’exploitation de l’homme par l’homme. La loi pénale sanctionnera toute forme de servitude ou dépendance personnelle incompatible avec la dignité. »

L’article 22 de 1940 sur la propriété terrienne de « chaque foyer paraguayen » devient l’article 83 : « Toute famille a droit à un foyer établi sur sa propre terre, ce pour quoi seront perfectionnées les institutions et dictées les lois les plus à même de généraliser la propriété immobilière urbaine et rurale et de promouvoir la construction de logements économiques, commodes et hygiéniques, en particulier pour les travailleurs salariés et les agriculteurs. »

Quant à l’article 26 sur la non-rétroactivité des lois, il devient l’article 67 ainsi rédigé : « Aucune loi n’aura d’effet rétroactif, sauf les lois pénales plus favorables à la personne accusée ou condamnée. » C’est le principe en vigueur en France pour les lois pénales, mais encore une fois le texte semble assez large pour inclure la non-rétroactivité de toutes les lois et non des seules lois pénales comme en France.

Enfin, l’interdiction relative à la théorie de la lutte des classes se retrouve dans un article 71 plus étoffé : « La liberté de pensée et d’opinion est garantie de manière égale pour tous les habitants de la République. Il ne sera pas permis de prêcher la haine entre les Paraguayens ni la lutte des classes, ni de faire l’apologie du crime ou de la violence. La critique des lois est libre, mais nul ne pourra promouvoir la désobéissance à ce qu’elles disposent. »

Les autres dispositions de 1940 que nous avons citées et dont certaines au moins paraissent bien représentatives d’un état d’esprit fasciste (art. 13, 15, 21), semblent avoir disparu ou être diluées dans ce nouveau texte.

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Pour compléter cette lecture, on pourra consulter ici nos travaux sur la « littérature latino-américaine engagée… à droite » dans la partie relative au Paraguay, avec des éléments biographiques et critiques sur les écrivains Juan Natalicio González, Juan O’Leary, Facundo Realde, ainsi qu’Augusto Roa Bastos.

Literatura latinoamericana comprometida… a la derecha

In French the present study would be called an esquisse to stress its non-comprehensive character. All apologies to the countries that are not represented.

EL PARAGUAY DE STROESSNER (1954-1989)

If you think of making a film on Stroessner, I suggest Sean Connery for the title role.

Juan Natalicio González: poeta, ensayista, embajador, “defensor de la ideología totalitaria” –como de la ‘’ideología guaraní’’

GONZALEZ, Juan Natalicio (Villarrica, 1897 – Ciudad México, 1966). Poeta, ensayista, narrador y periodista. Fundador de la revista Guarania (1920-1948), Natalicio González ocupó importantes cargos diplomáticos, llegando a ser Presidente de la República durante un breve plazo (1948-49). Las circunstancias políticas de ese período lo obligaron a exiliarse en México, donde escribió algunas de sus obras más conocidas y ante cuyo gobierno fue designado embajador en 1956. De su copiosa bibliografía sobresalen los siguientes títulos: en narrativa, Cuentos y parábolas (1922) y La raíz errante (1951); y en poesía, Baladas guaraníes (1925), Motivos de la tierra escarlata (1952), Elegías de Tenochtitlán (1953). Entre sus ensayos más conocidos figuran: Proceso y formación de la cultura paraguaya (1938), El Paraguay y la lucha por su expresión (1945), Ideología guaraní (1958). (Breve diccionario de la literatura paraguaya, por Teresa Méndez-Faith)

Citas: ‘’Existieron entro los guaraníes dos sistemas de escrituras, pero su conocimiento y dominio eran atributos de unos pocos. Es probable que la gran masa haya asociado la idea de la magia al manejo de los signos misteriosos que transmitían a los iniciados un mundo, distante en el tiempo y en el espacio, con las transformaciones y los acontecimientos que bullen en su seno. Existió en el cerro de Yariguá-á, en el camino de Paraguarí a Misiones, y subsisten en las cordilleras, no lejos de Caacupé, lo mismo que en varios lugares del Brasil, caracteres lapidarios ideográficos de procedencia guaranítica, que nadie se ha preocupado de descifrar hasta la fecha. Para las comunicaciones a larga distancia, las antiguas tribus usaron una especie de quipus, asociando una idea determinada a un objeto generalmente diminuto.’’ (Ideología guaraní)

Any further information on Guarani ideographs is welcome.

‘’Largo tiempo el guaraní sufrió la persecución oficial. Felizmente, ha sido más fuerte que los pedantescos dómines que predicaron su destierro hasta del seno de los hogares. Su desaparición hubiera cegado una de las fuentes vivas de la nacionalidad. Y hoy, por reacción saludable contra los errores del pasado, se predica su cultivo. Han surgido ya creadores de belleza que en la vieja fabla nativa vacían sus emociones y dan formas a sus ensueños. Quiere decir que de hoy en adelante le está asegurada, si no su inmortalidad, por lo menos una vida más intensa y duradera gracias al florecimiento de una literatura guaraní. Parece mentira, pero es lo cierto que lo que mata a las lenguas son la falta de cultivo literario, la ausencia de escritores. Los idiomas se alimentan de las emociones de los poetas, del dolor fecundo de los artistas. En el fin de todas las lenguas observaréis una ausencia absoluta de escritores de valor. Más allá del reflorecimiento del guaraní, que hoy se insinúa en mil formas diversas, creo ver un Paraguay más ilustre y más grande.’’ (Ibid.)

Juan O’Leary (Juan Emiliano O’Leary de Urdapilleta): escritor y poeta, oficial en el ministerio de asuntos exteriores

O’LEARY, Juan E. (Asunción, 1879-1969). Periodista, historiador, político, poeta y ensayista. Integró la promoción de escritores de 1900 cuyos miembros –Cecilio Báez, Manuel Domínguez, Eloy Fariña Núñez, Manuel Gondra, Alejandro Guanes, etc.– son los verdaderos fundadores de la cultura paraguaya moderna. Como los demás integrantes de su grupo, Juan E. O’Leary escribió cuando todavía estaba muy vivo el recuerdo de la Guerra de la Triple Alianza (1864-1870) y en su obra trató de afirmar los valores espirituales de una nación que renacía de la catástrofe. Conocido reivindicador de la figura del mariscal Francisco Solano López –quien sostuviera esa trágica guerra y muriera en su última batalla–, O’Leary exaltó en su obra el heroísmo con que el mariscal López luchó y sucumbió en la contienda. Su producción poética incluye: El alma de la raza (1899), Los conquistadores (1921), Elegías a mi hija (1923) y Antología poética (volumen póstumo, 1983). Es también autor de numerosos ensayos, varios de contenido histórico-polémico, entre los que se deben mencionar: Historia de la Guerra de la Triple Alianza (1912), El mariscal Solano López (1925) y Prosa polémica (publicado póstumamente, 1982). (Breve diccionario de la literatura paraguaya)

Facundo Recalde: “desde joven rebelde hasta biografo del Presidente Stroessner”

RECALDE, Facundo (Asunción, 1896-1969). Poeta, periodista y autor teatral. Fue compañero de actuación de los jóvenes que allá por 1915 se iniciaban en las letras desde las aulas del Colegio Nacional, alentados por O’Leary y otros profesores. Colaboró fugazmente en la “Revista del Centro Estudiantil” y más tarde en Crónica y Juventud. Publicó un solo libro de poemas: Virutas celestes (1930) y algún poema celebratorio como “Joaquín” (1951), que es una especie de recuento lírico de la promoción modernista, en el sector en el que él mismo se había ubicado. (Breve diccionario de la literatura paraguaya)

¿Roa Bastos?

Me dijo un amigo que él era admirador de Roa Bastos como escritor, pero que era un crítico a sus actitudes personales. Me contó que Roa Bastos tenía tres odas famosas, una al dictador Morínigo, otra al dictador Juan Domingo Perón y la tercera al Gral. Alfredo Stroessner. Me explicó que Roa Bastos fue director de un diario por decreto durante la dictadura moriniguista y Director de la DENAPRO, que era algo así como el Ministerio de Prensa y Propaganda de Joseph Goebbels. Por estas razones, y algunas otras más graves, me dijo, no soy partidario que se le rinda un homenaje a Roa Bastos en la Plaza de la Democracia.

The URL I had for this quote is now broke. It was from La Nación online (lanacion.com.py) 2006/04/06. Unfortunately I cannot even tell who wrote these lines. Some of the facts, however, I have ascertained from other online sources. I am not sure, however, that there exist three odes since the ode I have found on the web is addressed to both Perón and Stroessner (Eternamente hermanos). From those other sources, I gather that Roa Bastos lived abroad but that he regularly visited Paraguay so that could hardly be called a political exile, at least before 1982 when his own attitude took another course.

ARGENTINA

Leopoldo Lugones (1874-1938)

Escritor argentino, natural de la provincia de Córdoba. Tuvo una variada actuación política, ya que tuvo contacto con el socialismo (fue uno de sus iniciadores en Argentina), el liberalismo, el conservadurismo y, finalmente, desde 1924, el fascismo. Viajó por Europa y vivió en París antes de la I Guerra Mundial. De vuelta a su país, dirigió el suplemento literario de La Nación y fue bibliotecario del Consejo de Educación. Lugones practicó diversos géneros. Como poeta, se inicia en 1897 con Las montañas del oro, con versos medidos y libres, y prosa poética, en plena eclosión del modernismo. La atmósfera decadente se prolonga en Los crepúsculos del jardín (1905) y Lunario sentimental (1909), siempre bajo la influencia de Rubén Darío. Su registro poético cambia luego con las Odas seculares (1910), exaltación de las riquezas argentinas inspirada en Virgilio. Su poesía se vuelve intimista y cotidiana en El libro fiel (1912), El libro de los paisajes (1917) y Las horas doradas (1922). Su última manera es la poesía narrativa: Poemas solariegos (1927) y el póstumo Romances del Río Seco. Como cuentista se le deben Las fuerzas extrañas (1906) y Cuentos fatales (1926), que desarrollan la literatura fantástica que se liga con Horacio Quiroga y anuncia a Jorge Luis Borges y Julio Cortázar. El relato histórico sobre la guerra de la independencia anima La guerra gaucha y las meditaciones esotéricas de teosofía, una olvidable novela, El ángel de la sombra (1926). En el campo de la historia cuentan El imperio jesuítico (1904), Historia de Sarmiento (1911) y El payador (1916). Lugones tradujo partes de La Ilíada de Homero y estudió aspectos de la Grecia clásica en Las limaduras de Hefaistos y las dos series de Estudios helénicos. La evolución de su pensamiento político puede seguirse en libros como Mi beligerancia, La patria fuerte y La grande Argentina. (epdlp.com)

Hugo Wast (1883-1962)

Gustavo Adolfo Martínez Zuviría, escritor y poeta argentino, fue Ministro de Educación en 1944 durante la presidencia de facto del General Pedro Pablo Ramírez.

Fascinado por la mitología escandinava y la teoría racial de la superioridad aria, escogió para su tercera novela, Flor de Durazno, el seudónimo de Hugo Wast, de neta resonancia germánica, y anagramático de su nombre de pila en la grafía sueca, “Ghustawo”.

Fue nombrado director de la Biblioteca Nacional por el gobierno militar, y fue uno de los miembros fundadores de la recién creada Academia Argentina de Letras.

En 1935 publicaría “Oro”, también conocida como “El Kahal”, un híbrido de novela y ensayo antisemita en que sostiene que la vida privada de los judíos está regulada en todos sus detalles por un hipotético tribunal, el Kahal, que dirige todas sus actividades e impone sanciones que alcanzan la pena de muerte a quienes no obedecen sus mandatos secretos de infiltración, enriquecimiento y control de las organizaciones gentiles. Centrado en la Argentina, el ensayo de Martínez Zuviría postulaba sin embargo un Kahal supremo, con sede en Nueva York, que dirigiría la conjura judía mundial. La obra fue un éxito entre los crecientes círculos antisemitas y nacionalistas del país; aunque la comunidad judía local recurrió a medios legales, la obra gozó de numerosas reimpresiones y aumentó la popularidad de Martínez Zuviría.

Martínez Zuviría colaboró en esa época con la revista “Clarinada”, un órgano subtitulado “Revista anticomunista y antijudía” publicado por Carlos M. Silveyra, que difundía informaciones sobre una supuesta conjura mundial judeocomunista; la publicación de la revista mereció elogios en “Der Stürmer”, el órgano de prensa del nazismo en Alemania. Firmó también en 1937 un manifiesto de apoyo a la insurrección de Francisco Franco en España. (escritoresargentinos.blogspot.fr)

CHILE

Armando Uribe (nac. 1933): oponente a Pinochet y admirador de Miguel Serrano

Poeta, ensayista, autor de El libro negro de la intervención norteamericana en Chile (1974), publicado originalmente durante su exilio en Francia y que estuvo durante largos años prohibido en Chile.

Embajador de Chile ante la República Popular China en el gobierno de Salvador Allende en 1971. Después del golpe de estado del 11 de septiembre de 1973, Armando Uribe rechazó de manera categórica al gobierno de Augusto Pinochet, tras lo cual fue destituido del Ministerio de Relaciones Exteriores. Se exilió con su familia en Francia, no volviendo a Chile definitivamente hasta 1990.

El 2004 Uribe es premiado con el Premio Nacional de Literatura de Chile.

Below (picture) is the article he wrote in praise of fellow Chilean Miguel Serrano Fernández (1917-2009), the best-known representative of ‘’Esoteric Hitlerism’’ (a phrase Miguel Serrano himself coined), whom Uribe would have liked to see honored with the Premio Nacional de Literatura.

COLOMBIA

Fernando Vallejo (nac. 1942)

As a few excerpts will show, the homosexual writer’s novel La Virgen de los sicarios (1994), which French film director Barbet Schroeder adapted into a film in 2000, speaks for itself as an instance of literature engaged on the right-hand side, albeit perhaps a little too frantic and nutty to be taken quite seriously by the politically-correctly inclined (and by the writer himself).

“Mi fórmula para acabar con ella [la pobreza] no es hacerle caso a los que la padecen y se empeñan en no ser ricos: es cianurarles de una vez por todas y listo.”

“…de mala sangre, de mala raza, de mala índole, de mala ley, que no hay mezcla más mala que la del español con el indio y el negro: producen saltapatrases o sea changos, simios, monos, …”

“¿Yo explotar a los pobres? ¡Con dinamita! Mi fórmula para acabar con la lucha de clases es fumigar esta roña.”

“Era la turbamulta invadiéndolo todo, destruyéndolo todo, empuercándolo todo con su miseria crapulosa. ‘A un lado, ¡chusma puerca!’ Ibamos mi niño y yo abriendonos paso a empellones por entre esa gentuza agresiva, abyecta, esa raza depravada y subhumana, la monstruoteca. Esto que véis aquí marcianos es el presente de Colombia y lo que les espera a todos si no paran la avalancha. Jirones de frases hablando de robos, de atracos, de muertos, de asaltos (…) me llegaban a los oídos pautadas por las infaltables delicadezas de ‘malparido’ e ‘hijueputa’ sin las cuales esta raza fina y sutil no puede abrir la boca.”

“Habían construido en el hueco una dizque urbanización milagro: casitas y casitas y casitas para los hijueputas pobres, para que parieran más.”

“O el cura papa que es tan buen defensor de la pobrería y de la proliferación de la roña humana. ¡Mendiguitos a mí, caridad cristiana! ¡Odiando al rico pero eso sí, empeñados en seguir de pobres y pariendo más! Por qué no especuláis en la bolsa, falto de imaginación, ¡desventurados!”

‘’Viniendo de la catedral, en el parque de Bolívar donde Junín desemboca a éste, en ese Centro Comercial de ladrillo que construyeron sobre el sitio mismo en que se levantaban, siglos ha, arqueológicamente, las dos cantinas de mi juventud, el Metropol y el Miami, ahí presenciamos la escena: un gamincito sucio y grosero insultaba llorando a un policía: “¡Gonorrea! – le decía – Por qué me pegaste, ¡gonorrea!” Y tres de los espectadores del corrillo defendiéndolo. Son esos defensores de los “derechos humanos”, o sea los de los delincuantes, que aquí surgen por todas partes espontáneamente para sumársele al “defensor del pueblo” que instituyó la nueva Constitución que convocó el bobo marica. Yo no sé por qué le pegaría el policía y si le pegó, pero la palabra en boca de ese niño era la más cargada de rencor y de odio que he oído en mi vida. ¡Y miren que he vivido! “¡Gonorrea!” El infierno entero concentrado en un taco de dinamita. “Si este hijueputica – pensé yo – se comporta así de alzado con la autoridad a los siete años, ¿qué va a ser cuando crezca? Este es el que me va a matar.” Pero no, mi señora Muerte tenía dispuesto para esta criaturita otra cosa esa tarde. El policía, uno de esos jovencitos bachilleres que estan reclutando ahora para lanzarlos, sin armas y atados de manos por las alcahueterías de la ley, al foso de los leones, no sabía qué hacer, qué decir. Y los tres defensores enfurecidos, abogando por el minúsculo delincuante y cacariando, amparados desde la valentía cobarde de la turbamulta, que dizque estaban dispuestos que dizque a hacerse matar, que dizque si fuera necesario, del que no tenía armas. Pues se hicieron pero del que sí: sacó el Angel Exterminador su espada de fuego, su “tote”, su “fierro”, su juguete, y de relámpago para cada uno en la frente los fulminó. ¿A los tres? No bobito, a los cuatro. Al gamincito también, claro que sí, por supuesto, no faltaba más hombre. A esta gonorreíta tierna también le puso en el susodicho sitio su cruz de ceniza y lo curó, para siempre, del mal de la existencia que aquí a tantos aqueja. Sin alias, sin apellido, con su solo nombre, Alexis era el Angel Exterminador que había descendido sobre Medellín a acabar con su raza perversa. “Vaya a buscar a su superior – le aconsejé al pobre policía jovencito cuando lo vi tan perplejo – y le cuenta lo que pasó, y que después decidan ellos, con cabeza fría, cómo ocurrieron las cosas.” Y seguí mi camino tras Alexis, y sin más tomamos el primer taxi que pasó.’’

Profirio Barba Jacob (1883-1942)

Vallejo wrote a biography of Colombian writer Porfirio Barba Jacob (El Mensajero, 1991), who turns out to have been in Mexico a collaborator in pro-Nazi papers.

Las Últimas Noticias de Excelsior (journal mexicain) incluían con frecuencia una sección muy leída y comentada: “Perifonemas”. Sus anónimos autores eran Salvador Novo [Méxicano, Premio Nacional de Literatura 1967] y Porfirio Barba Jacob. Breve antología:

“Roma recibe al dictador de la magna Alemania como antaño recibiera a los césares y a los generales victoriosos”. “¿Por qué esa discreción de quienes siempre fueron tan deslenguados? ¡Ah, es que ahora saben que las legiones de un Hitler omnipotente en la nueva y fuerte Alemania están ahí cerca, separados de la URSS por un frágil país…”(23/5/38). Ante la desaparición de Checoeslovaquia: “En este caso la fuerza está en manos de Alemania gracias a la índole de ese gran pueblo y a la circunstancia fatal de la aparición de un hombre de la talla de Adolfo Hitler que ha consolidado y engrandecido a Alemania” (14/3/39). Hitler es “el iracundo, el guerrero cuya voz el mundo escucha. Sus palabras son dignas de meditación ponderada, contundentes como martillazos pero claras y luminosas como la razón más depurada, sin demagogia, pero dotadas del más auténtico patriotismo, sin cobardía, pero dotadas hasta la médula de voluntad de paz, de una paz duradera” (29/4/39). (enriquekrauze.com.mx)

A few quotes from El Mensajero are in order as they show Vallejo’s position to be consistent.

‘’Últimas Noticias era partidaria de Franco, y desde sus columnas Barba Jacob defendió a los españoles franquistas radicados en México, cuyos comercios y negocios eran asaltados por turbas de fanáticos instigadas por el comunismo y la prensa afecta a Cárdenas, a su gobierno, irrestricta como la actual al actual gobierno y aduladora como ésta, lambiscona, abyecta.’’

‘’Al estallar la guerra civil española Barba Jacob escribió alguno de sus ‘perifonemas’ en favor de Franco, y con él dio por finiquitada la deuda con don Ramón: para lo presente, para lo pasado y por lo porvenir.’’

Contrary to our previous source, Vallejo disculpates Barba Jacob from the contents of the ‘perifonemas’ published during the period, acknowledging only one (alguno) text in favor of Franco, written by the poet as a way to pay his debt to a Spanish friend of his.

‘’Yo, francamente, no entiendo estas simplificaciones maniqueas de ‘reaccionario’ y ‘revolucionario’, ‘de derecha’ o ‘de izquierda’. Son burda jerga de marxista, quienes se irán al último círculo de lo más produndo del infierno del catecismo, y no por su almitas negras de burócratas ladrones y aprovechadores públicos, sino por sus atropellos al idioma.’’

And this quote from Barba Jacob:

‘’Tuve que venderme a las derechas porque las izquierdas no quisieron comprarme.’’

J. A. Osorio Lizarazo (1900-1964): peronista, trujillista

En 1935 fue director del Diario Nacional; trabajó como jefe del diario barranquillero La Prensa y prestó su concurso en la organización de El Heraldo, del cual fue director desde su fundación… Ejerció algunos cargos públicos: secretario privado de los Ministerios de Guerra (actual Defensa Nacional) y Educación, y director de publicaciones de la Contraloría General de la Nación. En 1946, cuando abandonó a su jefe y amigo el caudillo liberal Jorge Eliécer Gaitán, se ausentó del país e inició un extenso periplo por toda Latinoamérica. Es particularmente importante su estancia en Argentina, donde residió desde su salida del país hasta 1955, y donde colaboró con el dictador Juan Domingo Perón, desde días después de su posesión presidencial hasta su caída; allí le fue premiada su novela El hombre bajo la tierra. Posteriormente vivió en Chile y luego en República Dominicana; allí fue uno de los hombres de confianza del dictador Rafael Leonidas Trujillo, quien detentó el poder desde 1930 hasta 1952. Osorio Lizarazo colaboró en la dirección del periódico oficial del régimen dominicano y se hizo acreedor al primer premio nacional de literatura con su obra El bacilo de Marx. Así mismo, escribió una biografía del dictador, que tituló Así es Trujillo. (banrepcultural.org)

Su contribución a la historia de la ciencia ficción se da en 1932, cuando escribe la novela Barranquilla 2132: Con el argumento de un barranquillero que se duerme en el siglo XX y despierta en el siglo XXII, Osorio Lizarazo establece un estado de pérdidas y ganancias de la modernidad y una crítica del iluminismo. (Wikipedia: ciencia ficción colombiana)

Cita (Fighting Voodoo and Communism!): ‘’El valor que Trujillo le ha dado siempre a la religión como elemento afirmativo de la nacionalidad quedó demostrado cuando propició en las poblaciones fronterizas con Haití la fundación de templos, y él mismo erigió varios de su propio peculio, a fin de levantar un baluarte moral que protegiera a los habitantes contra la infiltración de las bárbaras ritualidades del voudou. El éxito que obtuvo con esta colaboración confirmó su previsión y lo condujo a aprovechar la misma arma espiritual contra el comunismo. ‘Otro recurso valioso que he considerado indispensable en la campaña anticomunista de América –dijo en una ocasión– es recurrir a la religión como antagónica del comunismo.’ Esta es la causa principal del Concordato’’ (Así es Trujillo, 1958)

Let us then turn our attention to Dominican writers and their relationship with Trujillo.

LA REPÚBLICA DOMINICANA DE TRUJILLO (1930-1961)

Insiste (Leonidas Trujillo) en que todos los esfuerzos por lograr el desarrollo y el progreso nacional resultarían insuficientes si no se daba una lucha frontal contra las “hordas” de inmigrantes “indeseables” que representaban el peligro y la constante obsesión haitiana de la indivisibilidad de la Isla.

En este empeño Trujillo decide poner remedio definitivo a la constante penetración de nacionales haitianos a Dominicana. Por vez primera, traza y delimita firmemente la línea divisoria entre los dos países para frenar la presión de unos vecinos que, acorralados por la pobreza, la erosión de los suelos y el analfabetismo amenazaban con “imponer el gourde haitiano, el animismo africano de la peor extracción”. En vastas zonas del país (como ya acontecía con las zonas fronterizas), estos haitianos “cargados de hijos y enfermedades contagiosas, como la malaria, la tuberculosis o la sífilis”, con sus “siniestras” prácticas de vudú y “costumbres contra natura como el incesto”, implicaban un retorno a un estado de oscurantismo y salvajismo que se antojaba insoportable para una “nación de origen hispánico, de puro abolengo español, de tradición cristiana” (Joaquín Balaguer).

Con este objetivo en 1933 se dicta una Ley de Inmigración para reforzar los impedimentos de entrada a todos aquellos que no pasaran la prueba de blancura. Así: “Los individuos de raza mongólica y los naturales del continente africano, que no sean de raza caucásica, pagarán los siguientes impuestos:

  1. Permiso para entrar en el territorio de la República Dominicana $300.00 dls.
  2. Permiso para permanecer en el territorio $100.00 dls.” (Impuesto que fue elevado a $500.00 dls. en 1940)

La oportunidad de fomentar una migración de”razas aptas” se presenta en 1938, cuando en medio de las reuniones de Evian, con la intención de solucionar la situación de los refugiados judíos de la Europa ocupada por los nazis, Trujillo ofrece recibir 100´000 refugiados europeos. Los refugiados judíos se asentaron en Sosúa, la costa norte del país, donde Trujillo donó 26´685 acres de terreno.

Ante el fracaso de la migración posterior a la Guerra Civil española, Trujillo implementa un ambicioso plan para traer nuevamente españoles a la Isla, e insiste y privilegia este tipo de migración porque:

 “La desnacionalización de Santo Domingo, persistentemente realizada desde hace más de un siglo por el comercio con lo peor de la población haitiana ha hecho progresos preocupantes. Nuestro origen racial y nuestra tradición de pueblo hispánico, no nos deben impedir reconocer que la nacionalidad se halla en peligro de desintegrarse si no se emplean remedios drásticos para la amenaza que se deriva para ella de la vecindad del pueblo haitiano. El primer indicio de esta desnacionalización lo constituye la decadencia étnica progresiva de la población dominicana. Pero la disminución de sus caracteres somáticos primitivos es sólo el signo más visible de la desnacionalización del país que va perdiendo poco a poco su fisonomía española.”

Y para cumplir este cometido Trujillo firma con su homólogo Francisco Franco el Convenio de Emigración Hispano-Dominicana para llevar a la República Dominicana campesinos españoles. Entre 1955 y 1956 llegan 4’131 “agricultores” que son ubicados en 14 colonias agrícolas; estos inmigrantes permitirían borrar el “desagradable” paso de los intelectuales anarcos, socialistas y comunistas del ´39. (imaginario.com.br)

Algunos escritores quienes apoyaron al dictador Trujillo (incluso con obras apologéticas):

Joaquín Balaguer: cargos diplomaticos, secretario de estado de relaciones exteriores 1955-57; El Pensamiento vivo de Trujillo 1955; presidente de la República 1960-62 y 1966-78

Joaquín Balaguer, ministro en Bogotá, publicaría en un periódico de esa ciudad:“Trujillo…es necesario al pueblo dominicano, porque está realizando una obra que si no se cumple cabalmente dará lugar a que Santo Domingo desaparezca como nación de origen hispánico, de puro abolengo español de tradición cristiana.”

Victor Garrido: Trujillo, restaurador de la independencia financiera de la Républica Dominicana 1943; La conquista de la gloria 1943

Valentín Giró: cargos diplomaticos; Odas a Lindbergh 1929; Sinfonia heroica 1941 (dedicada a Trujillo); La leyenda del pájaro azul 1941

Tomás Hernández Franco: cargos diplomaticos; La mas bella revolución de América 1930 (la de Trujillo, por supuesto); La fuerza espiritual de un pequeño pueblo 1931; Canciones del litoral alegre 1936

Héctor Incháustegui Cabral: cargos diplomaticos; En soledad de amor herido 1943; Muerte en el Edén 1952; Rebelión vegetal 1956; firmador del Manifiesto de los intelectuales en apoyo a Trujillo, 1930

Manuel Llanes: Poesía sorprendida; firmador del Manifiesto de los intelectuales en apoyo de Trujillo en 1930

Ramón Marrero Aristy: secretario de estado 1957-59; Perfiles agrestes 1933; En la ruta de los libertadores 1943

Carlos Federico Pérez: Premio nacional de literatura 1956

Andrés Francisco Requena: Los enemigos de la tierra 1936; Romancero heróico al Generalísimo 1937

‘’La obra está dedicada a Rafael Leonidas Trujillo en típicas palabras de adulación al tirano como era costumbre de la época.’’ (Juan Tomás Tavares K., preface to the 1976 edition of Los enemigos de la tierra) The dedication is absent from the 1976 edition so I cannot make for myself an opinion about it and have to rely on that of whom I presume to be a scholarly gentleman. According to the same, Requena later in his life reneged on his support to Trujillo and became active in the exiled opposition until his assassination in New York in 1952, an unresolved assassination believed to be politically motivated. In my opinion the removal of an original dedication from ulterior editions must come from the author himself and nobody else — in the present case it is quite possible that Requena removed the dedication, especially if the next editions of the novel in his lifetime were released in a foreign country.

Juan Sánchez Lamouth: Canto a las legiones de Trujillo 1959; El pueblo y la sangre 1958

Notwithstanding Trujillo’s ideology being directed against Haitian immigration and Haitian voodoo, and the safeguarding of Hispanidad in Dominicana, poet Juan Sánchez Lamouth was a black man (as well as, I perceive from his picture, poet Valentín Giró, above).

EL SALVADOR

Waldo Chávez Velasco (1933-2005)

Escritor y periodista salvadoreño, miembro de la Generación Comprometida. Fue miembro del Partido de Conciliación Nacional (PCN) de ideología anticomunista, cuando este partido controlaba el gobierno de El Salvador (1962-1979). Durante el gobierno del general Fidel Sánchez Hernández y del coronel Arturo Armando Molina sirvió secretario particular y secretario de Información de la Presidencia de la República.

Chávez Velasco cultivó todos los géneros literarios. Publicó la novela “Quién secuestró a Scott” (1999) el poemario “Lápidas de la guerra civil” (1996); y las obras teatrales “Fábrica de Sueños” (1957), “El Sombrero de Otoño” (1962) y “El Cipitín” (1996), además de dos recopilaciones de cuentos: “Cuentos de hoy y de mañana”, (1963) y “Cuentos medievales” (1990).

En forma póstuma se publicó en 2006, el anecdotario Lo que no conté sobre los presidentes militares, donde relata sus años al servicio de los gobiernos del PCN y hace apología de los gobiernos militares que tuvo el país. (Wikipedia)

Cita: ‘’En lo político, había muchas manifestaciones exteriores de fascismo: la monumentalidad, los desfiles multitudinarios, las frases estampadas o esculpidas en paredes y monumentos, con énfasis nacionalista, de las cuales recuerdo una:

Piensa como salvadoreño,
actua como salvadoreño,
cumplirás con tu deber.

Algunos años más tarde, cuando fui a estudiar a Italia, en el Estadio Olímpico de Roma encontré esa frase escrita en italiano, que decía exactamente lo mismo.

Pensa come italiano,
attua come italiano,
adempierai il tuo dovere.

Estas y varias otras me convencieron de que el nacionalismo verbal del nuevo régimen era una copia textual de las frases que el presidente Osorio había leído y apuntado durante su estadía en Italia.’’ (Lo que no conté sobre los presidentes militares)

Álvaro Menen Desleal (1931-2000)

En “Apuntes sobre mi hermano Álvaro Menen Desleal”, por Waldo Chávez Velasco, se lee: “…trabajó en el Ministerio de Relaciones Exteriores, y desempeñó cargos de Agregado Cultural en Guatemala y México, durante el gobierno del Ing. Duarte.” (Duarte: lider de una junta anticomunista)

Practicó el relato fantástico, en cuyo género sus libros más importantes son: La llave (1960), Cuentos breves y maravillosos (Premio Nacional de Cultura 1962), Una cuerda de nylon y oro (1964), La ilustre familia androide (Argentina, 1968), Revolución en el país que edificó un castillo de hadas (Costa Rica, 1977) y El fútbol de los locos (Costa Rica, 1998). (Wkpd)

Menen Desleal might be adamantly apolitical in his writings, but as the illustrious French philosopher Alain (Emile-Auguste Chartier), who was distinguished professor at the illustrious Lycée Henri-IV, said, ‘’apoliticism is right wing.’’

GUATEMALA

Máximo Soto Hall (1871-1943)

Sirvió durante la dictadura de Manuel Estrada Cabrera. Desde 1919 vivió en el extranjero. En Buenos Aires, ciudad en la que murió, fue redactor del diario “La Prensa”. Sus restos están enterrados en el cementerio de San Lázaro, en la Antigua Guatemala. Libros: “Dijes y bronces” (1893); “Poemas y rimas” (1893); “Ave de paso” (1896); “Ramillete de rosas” (1908); “Herodías” (1927); “Monteagudo”; “Para ella”; “Notas broncíneas”; “Abanicos”, “El ideal”; “Una vida”; “El problema”; “Catalina”; “En la estepa”; “Trinidad indo-heróica”; “Revelaciones íntimas de Rubén Darío”; “Don Diego Portales”; “La divina reclusa”; “El jardín de la leyenda”; “Los mayas”; “La sombra de Casablanca”; “El San Francisco de Asís americano Pedro de San José Bethancourt”.

Se dice que fue Soto Hall el ‘’intelectual organico’’ de la dictadura de Cabrera (1898-1920). Logro convencer el gran poeta peruano José Santos Chocaco, ‘’el Cantor de América’’, de la grandeza del proyecto de Cabrera, y Chocano entonces volvio colaborador del dictator (después de ser secretario personal del revolucionario mexicano Pancho Villa). La novela El problema de Soto Hall es la primera obra antiimperialista (anti-yanqui) de la literatura latinoamericana. (The link to this source is now broke and I can’t find it again: I therefore acknowledge my debt to the author(s) but am unable to name them.)

Otro cabrerista famoso: Enrique Gómez Carrillo (1873-1927)

‘’El Oscar Wilde latinoamericano’’, escritor modernista, apoyó a Cabrera, quien le nombró cónsul general.

Carlos Samayoa Chinchilla (1898-1973)

Carlos Samayoa Chinchilla nació en Guatemala en 1898 y falleció en 1973. Cuentista con tendencia criollista y del nacionalismo.

Ha sido considerado uno de los escritores de mayor relevancia en la literatura de todos los tiempos, por la originalidad de sus narraciones. Publicó los libros: Madre Milpa, Cuatro suertes, La casa de la muerte, Estampas de la costa grande, Chapines de ayer. Y las obras testimoniales: El dictador y yo, El quetzal no es rojo (ver los extractos en Comentarios), Aproximación al arte maya, Bosquejos y narraciones, y El Quetzal. (prensalibre.com)

Fue secretario personal del dictador Ubico (1931-1944). Por lo tanto, en su obra testimonial El quetzal no es rojo (1956), es decir ‘’Guatemala no es comunista’’, se muestra muy crítico hacia el dictador.

Carlos Samayoa Chinchilla era uno de los pensadores más influidos por las tesis racialistas y degenerativas francesas. Opinaba que “el indio no puede salir de su mundo y como consecuencia natural, sigue tomando la forma y la sombra por la cosa. Y este punto es de una importancia básica para esclarecer la cuestión relativa de incorporarlo a nuestra civilización. Su mente está cerrada porque su ciclo comprensivo ya dio fin”. (…) Esa es la razón “por la que el indio será siempre indio”, porque “son pueblos que ya vivieron su vida y llenaron su cometido”. (…)

Logró imponerse el discurso de los autores de la Generación del 20, como Samayoa Chinchilla, Federico Mora y Miguel Ángel Asturias, y otras voces que abogaban por la teoría de la eugenesia como: Espinosa Altamirano, César Brañas, Roger de Lys o Víctor Soto. Estos fundamentaban las bases de legitimidad de la nación en el factor racial, eugenésico, en donde ésta se forja por la fusión de sangres y el cruzamiento con razas superiores, a través de la homogeneización racial y el blanqueamiento.  Ello supone poner énfasis en un modelo de nación étnicamente blanca, con hegemonía de la cultura blanca u occidental. Una nación en donde los ancestros comunes, no deben ser los españoles y los mayas, sino los alemanes o los austriacos y en donde las élites blancas criollas y ladinas deben conducir los destinos de la nación. Este proyecto eugenésico, que se convirtió en hegemónico durante el período de Ubico, supuso una necesidad de asegurar el vínculo entre raza y nación, a poder ser “blanca por definición”. (ortegaygasset.edu/numero9/art7)

¿Miguel Ángel Asturias?

Se preguntaba si los indígenas mejoraban o se degeneraban con el tiempo y llegaba a la conclusión, por sus estudios fisiológicos, anatómicos y psicológicos, de que: “En rigor de verdad, el indio psíquicamente reúne signos indudables de degeneración; es fanático, toxicómano y cruel”. Considera que por su etiología “resulta evidente la decadencia de la raza indígena”.

Siguiendo esta línea de pensamiento, Asturias considera que, “El indio no pudo, ni ha podido, ni podrá incorporarse de golpe a la cultura avanzada que tiene la minoría”, puesto que se ha producido, “una degeneración permanente de la raza indígena, lo que le impide acceder al progreso y a la civilización moderna”.

Más significativa nos parece la descripción de Asturias de los caracteres psicológicos del indígena, que, en algunos rasgos –como la facilidad de imitar– considera que son propios de las razas inferiores. Para Asturias, el indio, es de suyo feo, la nariz y la boca anchas, los labios gruesos, las comisuras hacia abajo, los pómulos salientes, el ojo oblicuo amortiguado […] y añade, “El cabello es de firme color negro, espinudo, como le llaman vulgarmente, y se extiende con toda regularidad sobre la cabeza abundando hacia delante, a la altura del frontal. Recuerda una brocha.

En un párrafo muy esclarecedor, similar al de Samayoa Chinchilla, Miguel Ángel Asturias comenta  por qué los indígenas no pueden constituir la base sobre la que descanse la nación: “[…] Sociedades que presentan anomalías tan profundas en su desarrollo, que se les ve caminar en sentido de menos; cuyo malestar moral y desconcierto económico son extremas; sin conciencia jurídica y faltas de salud intelectual y moral, no pueden ser la base sobre la que descanse el futuro de una Nación, que, como Guatemala, aspira justamente a caminos de perfeccionamiento que la llevan a vivir una realidad mejor.”

Miguel Ángel Asturias escribía también a este propósito: “Hágase con el indio lo que con otras especies animales cuando presentan síntomas de degeneración.  El ganado vacuno importado la primera vez a la Isla de Santo Domingo, por Colón, en su segundo viaje experimentó grandes decaimientos. Para mejorar el ganado hubo necesidad de traer nuevos ejemplares […] ¿Cabe preguntar, por qué no se traen elementos de otra raza vigorosa y más apta para mejorar a nuestros indios?”. Estas propuestas eran comunes en los años de 1930 y 1940 en todo América Latina. La Sociedad Eugénica mexicana se ocupaba de establecer matrimonios eugénicos entre indígenas y mestizos para incorporar a los indígenas a la vida nacional y en la editorial de la revista Eugenesia, son constante los argumentos a favor de la “higiene racial” para impulsar una mejora de la raza, la economía y la cultura. (ortegaygasset.edu/numero9/art7)

One thing is certain, Asturias was congressman under Ubico –member of the constituent Assembly–, he voted the decree validating the dictador’s reelection, and at first the authorities of the new democratic regime in Guatemala were suspicious of his character. (See edition of Hombres de Maíz by José Mejía, Catedra Letras Hispánicas)

BOLIVIA

Alcides Arguedas (1879-1946)

Arguedas es el escritor boliviano más conocido en el mundo.

Obras:

* Pueblo Enfermo, 1909
* Pisagua, 1903
* Wata-wara, 1904
* Vida Criolla, 1912
* Raza de Bronce, 1919
* La fundación de la República, 1920
* Historia General de Bolivia, 1922
* La Plebe en Acción, 1924
* Política y la Guerra del Chaco
* La Dictadura y la Anarquía, 1926
* Los Caudillos Letrados
* Los Caudillos Bárbaros, 1929
* La Danza de las Sombras, 1934
* De Cara a la Realidad (Ensayos)

Citas: « Así lo repite hoy un joven alemán de la nueva escuela, Günther Gründel, historiador y teorizante excelso del nacismo, autor del mejor libro quizás, del libro más severo y más ecuánime que se ha publicado en estos días sobre la misión de las nuevas generaciones en el mundo, La Mission de la jeune génération [Ernst Günther Gründel, Die Sendung der neuen Generation. Versuch einer umfassenden revolutionären Sinndeutung der Krise, 1932], aun no traducido al castellano, que sepamos. Cree Gründel que el comunismo es ‘’la revuelta de los subhombres’’, o sea, del hombre debajo del hombre y vecino a la bestia y que es, naturalmente, lo contrario al ‘’superhombre’’ de Nietzsche, y ve en el bolchevismo de moda ‘’la legalización del mundo de los subhombres’’. ‘’La dictadura del proletariado sostenida por un puñado de conductores que se ocultan detrás de ella, he ahí lo que es el comunismo y lo que será siempre’’. Y este comunismo ‘’no es un socialismo; y hasta es opuesto al socialismo en lo más absoluto: es la más pérfida explotación por fines materialistas de la noción idealista del socialismo y de los hombres que le son adictos’’ porque ‘’si el socialismo es sinónimo del bien público, de espíritu colectivo y de justicia – (y en este sentido todo hombre honesto en Bolivia es y debe ser socialista) –, el marxismo no ha sido nunca un socialismo.’’ » (Pueblo enfermo, 3ra ed., 1936, pp. 255-6)

« Nadie con más vigor que Hitler en estos días ha puesto de relieve el peligro de la mestización de los pueblos. » (Ibid. p. 264, y Arguedas sigue citando en detalle Mi Lucha)

It must be stressed that Arguedas is quoting and, unless I am badly mistaken, praising Hitler in the context of his (Arguedas’s) indictment of the military juntas of Bolivia.

For more Bolivian writers, connected with the Movimiento Nacionalista Revolucionario (MNR), see Documents: The Strange Case of Postwar Bolivia.

VENEZUELA

Rómulo Gallegos (1884-1969)

Se le ha considerado el novelista venezolano más relevante del siglo XX.

Fue presidente de la República de Venezuela desde febrero a noviembre de 1948, cuando fue derrocado por un golpe de estado militar (24 de noviembre de 1948).

En 1920, publica su primera novela: “El Último Solar”. Se consagra como escritor cuando publica “Doña Bárbara”. Le sirvió fielmente durante 20 años al dictador Juan Vicente Gómez [dictador de Venezuela 1908-1935, filo-fascista, recibió ayuda de la Italia mussoliniana para modernizar el ejercito venezolano], mediante distintos cargos. En 1906 es Jefe de la Estación del Ferrocarril Central. De 1911 a 1931 docente. En la revista “Actualidades”, desde 1920 le hace grandes elogios a la tesis del “Gendarme necesario” de Laureano Vallenilla Lanz*. En cada número de esta revista destaca las actividades sociales del gobierno. [Gallegos and Vallenilla Lanz were friends: see edition of Doña Bárbara by Domingo Miliani for Catedra Letras Hispánicas.]

En el listado del Capítulo VII, publicado por Pedro Manuel Arcaya, aparece Rómulo Gallegos recibiendo varias donaciones del gobierno de Juan Vicente Gómez. “Doña Bárbara” fue publicada en Barcelona, España, bajo el patrocinio de Juan Vicente Gómez, quien obsequió a su autor con los pasajes y los viáticos necesarios para trasladarse a Europa en abril de 1928. Con el suficiente dinero que le entregó Gómez aprovechó también operar a su esposa Teotiste de una afección en la rodilla.

Juan Vicente Gómez le tenía especial cariño a Gallegos, e incluso se refería a él en buenos términos delante de sus ministros, de modo tal que cuando el general Eleazar López Contreras le tocó tomar el gobierno, en el primero en quien pensó para ministro de Educación fue en el afamado novelista. De modo que eso de antigomecismo en los adecos, nada. Es bien conocido que cuando a Gallegos se le llevó un manifiesto suscrito por lo más granado de la intelectualidad caraqueña para pedir a Gómez la libertad de los estudiantes presos, condenados a trabajos forzados él respondió: “Ese no es el camino; yo no me meto en bochinches. ¡Boola!”

Y si hablamos del demócrata Gallegos, no olvidemos que él dio su apoyo decidido al Golpe del 18 de Octubre de 1945. No sólo lo apoyó sino que luego se prestará a ser candidato del máximo jefe que ha conspirado con los militares derechistas en las elecciones del 48. Unas elecciones con base a la farsa de una Constituyente integrada enteramente por adeptos al golpismo adeco. Es así como sale electo presidente de la República. Su gobierno dura lo que un embarazo: Lo derrocan casi todos los oficiales golpistas que participaron en el golpe del 45, y absolutamente nadie, de los 871.752 personas que habían votado por él, salen a defenderlo. Los adecos desaparecen del espacio político nacional por una década. Se va al exilio Gallegos, cargado de dolor. Establece su residencia en México. Regresa al país a la caída de Pérez Jiménez, viejo y fastidiado de la política. Ya no cree en Betancourt ni en los miricos ni en los traumas salvadores, pero sigue siendo adeco. (aporrea.org/actualidad/a39782.html: excerptos del texto de José Sant Roz).

Same as with A. Roa Bastos (see above), some scholars and intellectuals, such as J. Sant Roz whom we have just been quoting, cast some doubt on the official story of Gallegos’s exile from dictador Gómez’s Venezuela [an ‘’official’’ version reaffirmed by Domingo Miliani in his 2014 edition of Doña Bárbara]. In my opinion, given the evidence summarized in the present study, the ambiguity must have come at least in part from the writers themselves, knowing that their international reputation as relevant writers would be made outside their countries by literary circles and media from democratic nations.

*Laureano Vallenilla Lanz asume desde 1915 hasta 1931, la dirección del periódico El Nuevo Diario, vocero oficioso del gobierno. Su labor de publicista cotidiano del gomecismo, la recoge en los 2 volúmenes, titulados Campañas políticas de El Nuevo Diario que publica, respectivamente en 1926 y en 1928. Su obra más conocida es Cesarismo democrático, editada en 1919, donde utiliza la metodología y los supuestos teóricos de la escuela positivista, examina en ella el pasado venezolano en estrecha relación con la coetaneidad, para concluir en la justificación del caudillo como ‘’gendarme necesario’’, al considerarlo como un corolario natural de la evolución colectiva de la sociedad venezolana. De gran difusión continental, traducido a varios idiomas y generador de trascendentes polémicas, no es apresurado juzgar a Cesarismo democrático como uno de los textos más importantes del positivismo latinoamericano. (ivic.ve/memoria/bios)

MÉXICO

José Vasconcelos (1882-1959): escritor y filósofo, secretario de educación pública (1921-24), rector de la Universidad Nacional de México (1920-21)

Su obra dejó una marca profunda en la vida cultural mexicana. Su doctrina filosófica lo caracteriza como cercanano a Arthur Schopenhauer y Miguel de Unamuno. El humanismo vasconcelista tiene perspectiva vivencial en su monumental serie autobiográfica El Ulises Criollo (1935), La tormenta (1936), El desastre (1938), El proconsulado (1939) y La flama. Los de arriba en la Revolución. Historia y Tragedia (1959). La raza cósmica (1925) ha jugado un papel clave en la conformación del pensamiento político latinoamericano y constituye uno de los pocos referentes comunes de partidos políticos tan disímiles entre sí como la peruana APRA (socialdemócrata) y el Partido Acción Nacional de México (demócratacristiano). (Wkpd)

La revista ‘’Timón’’ y la collaboración nazi de José Vasconcelos: http://cvc.cervantes.es/obref/aih/pdf/04/aih_04_1_018.pdf

His foreword to the second edition (1955) of Derrota Mundial (1953) by ‘’revisionist’’ writer Salvador Borrego:

La obra de Salvador Borrego E., que hoy alcanza su segunda edición, es una de las más importantes que se hayan publicado en América. Causa satisfacción que un mexicano de la nueva generación, haya sido capaz de juzgar con tanto acierto los sucesos que conocemos bajo el nombre de la Segunda Guerra Mundial.

Colocados nosotros del lado de los enemigos del poderío alemán, es natural que todas nuestras ideas se encuentren teñidas con el color de la propaganda aliada. Las guerras modernas se desarrollan tanto en el frente de combate como en las páginas de la imprenta. La propaganda es una arma poderosa, a veces decisiva para engañar la opinión mundial. Ya desde la primera guerra europea, se vio la audacia para mentir, que pusieron en práctica agencias y diarios que disfrutaban de reputación aparentemente intachable. La mentira, sin embargo, logró su objetivo. Poblaciones enteras de naciones que debieron ser neutrales, se vieron arrastradas a participar en el conflicto, movidas por sentimientos fundados en informaciones que después se supo, habían sido deliberadamente fabricadas por el bando que controlaba las comunicaciones mundiales.

Y menos mal que necesidades geográficas o políticas nos hayan llevado a participar en conflictos que son ajenos nuestro destino histórico; lo peor es que nos dejemos convencer por el engaño. Enhorabuena que hayamos tenido que afiliarnos con el bando que estaba más cerca de nosotros, la casta de los entusiastas de la mentira. Desventurado es el espectáculo que todavía siguen dando algunos “intelectuales” nuestros, cuando hablan en defensa de la democracia, al mismo tiempo que no pueden borrar de sus frentes la marca infamante de haber servido dictaduras vernáculas que hacen gala de burlar sistemáticamente el sufragio. Olvidemos a estos seudo-revolucionarios, que no son otra cosa que logreros de una Revolución que han contribuído a deshonrar, y procuremos despejar el ánimo de aquellos que de buena fe se mantienen engañados.

“Durante seis años, dice Borrego, el mundo creyó luchar por la bandera de libertad y democracia que los países aliados enarbolaron a nombre de Polonia. Pero al consumarse la victoria, países enteros, incluyendo Polonia misma, perdieron su soberanía bajo el conjuro inexplicable de una victoria cuyo desastre muy pocos alcanzaron a prever.”

La primera edición del libro de Borrego se publicó hace dos años escasos y en tan corto tiempo, el curso de los sucesos ha confirmado sus predicciones, ha multiplicado los males que tan valientemente descubriera.

Ya no es solo Polonia; media docena de naciones europeas que fueron otros tantos florones de la cultura cristiana occidental, se encuentran aplastadas por la bota soviética, se hallan en estado de “desintegración definitiva”.

Y el monstruo anticristiano sigue avanzando. Detrás de la sonrisa de Mendes-France, siempre victorioso, dicen sus secuaces; detrás de esa enigmática sonrisa, seis millones de católicos del Vietnam, fruto precioso de un siglo de labor misionera francesa, han caído dentro de la órbita de esclavitud y de tortura que los marxistas dedican a las poblaciones cristianas.

El caso contemporaneo tiene antecedentes en las invasiones asiáticas de un Gengis-Kan, que esclavizaba naciones; tiene antecedentes en las conquistas de Solimán, que degollaba cristianos dentro de los templos mismos que habían levantado para su fe. El conflicto de la hora es otro de los momentos angustiosos y cruciales de la lucha perenne que tiene que librar el cristianismo para subsistir.

En el libro de Borrego, penetrante y analítico, al mismo tiempo que iluminado y profético, se revelan los pormenores de la conjura tremenda.

La difusión del libro de Borrego es del más alto interés patriótico en todo los pueblos de habla española. Herederos, nosotros, de la epopeya de la Reconquista que salvó el cristianismo de la invasión de los moros, y de la Contra-Reforma encabezada por Felipe II, que salvó al catolicismo de la peligrosa conjuración de luteranos y calvinistas, nadie está mas obligado que nosotros a desenmascarar a los hipócritas y a contener el avance de los perversos. La lucha ha de costarnos penalidades sin cuento. Ningún pueblo puede escapar en el día, a las exigencias de la historia, que son de acción y de sacrificio.

La comodidad es anhelo de siempre, jamás realizado. La lucha entre los hombres ha de seguir indefinida y periódicamente inplacable, hasta en tanto se acerque el fin de los tiempos, según advierte la profecía.

JOSE VASCONCELOS

Febrero de 1955

Dos collaboradores en la revista Timón.

1.Andrés Henestrosa (1906-2008)

Poeta, narrador, ensayista, orador, escritor, político e historiador mexicano. Una de sus grandes contribuciones ha sido la fonetización del idioma zapoteco y su transcripción al alfabeto latino. El maestro Henestrosa ha hecho aportaciones destacadas al indigenismo, y en su obra “Los hombres que dispersó la danza” recreó cuentos y leyendas de su tierra zapoteca, tomados del acervo popular.

Ingresó a la Academia Mexicana de la Lengua el 23 de octubre de 1964 como miembro numerario, organismo en el que de 1965 a 2000 ocupó el cargo de bibliotecario. Andrés Henestrosa siempre fue reconocido como uno de los más grandes intelectuales de México. En 1982 fue electo senador por Oaxaca por el Partido Revolucionario Institucional. (Wkpd)

2.Gerardo Murillo, o sea ‘’Dr Atl’’ (1975-1964): pintor y escritor

Maestro de Diego Rivera. Sus escritos literarios incluyen Cuentos de todos colores, “el cual se enfoca en los temas de la revolución mexicana y ha sido aclamado como una de las mejores narraciones de ese periodo histórico”. (Perhaps such praise is a little exaggerated; these tales, though pleasant, are not too ambitious either, and by the way they do not deal with the Mexican Revolution only.)

LOS JUDÍOS SOBRE AMÉRICA. Un estudio sobre la penetración judaica en Estados Unidos y México. Su extensión. Sus consecuencias. Sus similitudes en otros países. Con 20 ilustraciones. Ediciones La Reacción, México, 1942. 151 Págs. La obra conserva cubiertas originales con la leyenda impresa: “La Casa Blanca convertida en casa de Judá ¿y los americanos 100%?”. Libro muy escaso mandado imprimir muy probablemente en edición privada de autor. Incluye fotografías de personajes relevantes y escenarios políticos que el autor consideraba partícipes de una conspiración judaica contra la soberanía de México en el contexto de la Segunda Guerra Mundial. (Abebooks, abril 2009)

Rubén Salazar Mallén (1905-1986)

También se echa de menos alguna referencia al escritor e intelectual mexicano Rubén Salazar Mallén. Si en México llegó a existir alguna vez una formación que realmente pueda ser calificada como fascista, ésta fue sin duda alguna la Acción Popular Mexicana, una pequeña formación liderada por este antiguo comunista (Rubén Salazar Mallén llegó a ocupar entre 1930 y 1933 la Secretaria del llamado Socorro Rojo Internacional) que fue expulsado del seno del Partido Comunista Mexicano a causa de la publicación de Cariátide, una de sus obras más emblemáticas. (arbil.org/(80) excerpto del texto de Jose Diaz Nieva)

‘’Quienes lo odiaban lo llamaban `Cuasimodo` o `La Svástica`.’’ (Jorge Luis Espinosa)

Salazar Mallén dividió su obra novelística en dos grupos. En uno de ellos colocó a las novelas que se sustentan en la vida privada: Camino de perfección (1937), Soledad (1944) y La iniciación (1966). En el otro, aquellas cuya base es la vida social: Páramo (1944), Ojo de agua (1949), Camaradas (1959), ¡Viva México! (1968), La sangre vacía (1982) y El paraíso podrido (1986). Tiene prosa ensayística, la mayor parte recogida en Objeciones y reflexiones (1985). Pocos de sus libros, sin embargo, han sido reimpresos.

Citas: ‘’Los vecinos roen la intimidad: tiran al patio, para que trepen a las ventanas, gritos que son dientes, miasmas radiofónicos, hedor de guisos. Roída la hermosa intimidad de la vieja casa con silencios y rumores propios, con luz que rebota en el tapiz de las paredes. Roída, perdida intimidad. (…) ¡Qué agrio volver al ámbito ordinario! A recibir a Rosario salen el estrépito radiofónico y el rumoreo métalico de la televisión, que escapan de las viviendas, se arrastran por el patio y se unen en inepto maridaje. Si el silencio estallara alrededor de ellos, ¡qué espanto! Emergerían demonios alucinantes. (¡Viva México! Although you may not expect it from literature on the right, there is irony in this title.)

‘’Las micciones radiofónicas escurren por todas las superficies del silencio. O son una migración incontenible: hormigas. ¡Hormigas! No paredes, no puertas las detienen.’’ (Ibid.)

And, like an echo, these lines from La Virgen de los sicarios by Fernando Vallejo:

‘’Casas y casas y casas, feas, feas, feas, encaramadas obscenamente las unas sobre las otras, ensordeciéndose con sus radios, día y noche, noche y día a ver cuál puede más, tronando en cada casa, en cada cuarto, desgañitándose en vallenatos y partidos de fútbol, música salsa y rock, sin parar la carraca. ¿Como hacía la humanidad para respirar antes de inventar el radio? Yo no sé, pero el maldito loro convirtió el paraíso terrenal en un infierno: el infierno. No la plancha ardiente, no el caldero hirviendo: el tormento del infierno es el ruido. El ruido es la quemazón de las almas.’’

Mayo 2017

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