Opales arlequines

Les Opales arlequines, nouveau recueil de vers classiques (alexandrins etc.), de 106 pages, viennent de paraître aux Éditions du Bon Albert (EdBA).

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Nicole Lombard a écrit, pour les lecteurs de la Revue du Bon Albert, L’Oiseau hennissant n° 28 (octobre 2012), une présentation du recueil et me permet de la publier ici :

“Au fil du temps, Florent Boucharel continue de graver ses alexandrins dans le marbre d’un néo-classicisme qui tout d’abord étonne chez un jeune poète, jusqu’au moment où l’on vient à se dire : après tout, pourquoi pas ?

“Son nouveau recueil, au beau nom, chatoyant autant qu’énigmatique, d’Opales arlequines, et riche en effet de couleurs et de reflets, nous fait voyager de l’Espagne au Nouveau Monde des conquistadores, de Palerme à Schönbrunn et de Naples à Bangkok. Sans même oublier, exotisme suprême, la Lozère.

“Peut-on imaginer un poète qui ne serait pas amoureux ? Marceline, Marie-Galatée, Rosemonde passent et repassent en une valse lente, à peine révélées par les mots qui les rêvent, fragiles Colombines qui auraient emprunté à Pierrot un peu de sa mélancolie, charmantes dans leur langueur et leur vague pâleur, telles des apparitions dont la grâce opaline s’accorde à ravir à la tonalité du paysage choisi élu par le poète.

“Mais, dans ce recueil, tout n’est pas loi, loin de là, crépusculaire. Il y a aussi de la verdeur, des figures d’aventuriers et de soudards, et même quelques monstres. Arlequin serait-il parfois en proie aux cauchemars ?”

Merci, Nicole !

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Maurice Riguet (http://www.maurice-riguet.net/) m’a également fait l’honneur de commenter mon recueil (e-mail personnel, 12 octobre 2012) :

“Mon cher Florent, « Il est bon d’avoir de la culture », dis-tu page 30, et c’est vrai pour te lire (avec un dictionnaire à portée de main !) J’ai retrouvé dans les « poèmes de jeunesse » de tes Opales arlequines le vocabulaire classique des poèmes d’amour (Philis, le pastoureau, l’alcyon…) ; avec tour à tour la préciosité « grand siècle » ou l’humour (p. 10), la délicatesse (p.ex. j’ai aimé p. 23) ou la splendeur (p. 26) ; avec aussi de l’amour « courtois » qui soudain dérape dans la pantalonnade (p. 32) ou devient étrange avec cette belle femme-fée (p. 36)… Dans les « poèmes à Galatée » aussi le thème de l’amour (repoussé) est dominant, souvent chargé de métaphores (p. 56) et sublimé par l’élégance de l’expression (p. 54). L’orientation parnassienne du Bougainvillier se retrouve dans les « Autres poèmes » fort érudits parfois (66, 67…) ; avec ton goût pour l’exotisme, le passé légendaire ou le fantastique (j’ai aimé p.ex. 79) éventuellement apocalyptique (80 à 84) mais, là encore tempéré par l’humour (« Mieux vaut encore choir dans la galanterie / Que de vouloir chercher aux géants des travers ! »). « Autres poèmes » personnels par l’imagerie religieuse (92, 93) ou l’interprétation originale de faits historiques (Marie-Antoinette dans son « donjon glacé », les Prussiens protestants, les Veuves de Naples…)

“Au total, tes Opales sont arlequines car agréablement diversifiées, avec la parole de haute tenue d’un auteur aussi savant qu’un tipitakadhara ! Bravo donc et merci pour ton envoi.”

Merci, Maurice !

*

Le recueil peut être commandé chez l’éditeur (EdBA, Le Dominicou, 48260 Nasbinals) ou auprès de n’importe quel libraire (ISBN : 978-2-910834-53-1-13), pour 13 euros (franco de port).

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opale-arlequin

INDEX

Poèmes de jeunesse

Entre tous ces parfums…
Ta chevelure…
Que suis-je maintenant…
C’est le bonheur enfin…
Je vais vous dire un rêve…
Ne me méprise pas…
Quelle source de maux…
D’où provient ce parfum…
Dans les ténèbres pleure…
Ma Julie…
J’ai dit que la luxure…
Comme un jour sans te voir…
Marceline, avant toi…
Quand irons-nous ensemble…
Dans le ciel sans nuage…
Marceline, aimons-nous…
Au ciel sont retournés…
Tu dormais près de l’onde…
Des gravures, amie…
Méditerranéenne…
En répandant ses feux…
On n’entend plus le chant…
Sainte Vierge Marie…
Si comme une colombe…
Si du poids de son torse…
Noblement aligné…
Rosemonde
La Fée

Poèmes à Galatée

Le monde n’est plus roi…
Galatée, une flèche…
Si belle est Galatée…
Seul objet de mes vœux…
Je vous salue, Marie-Galatée
Toi, géante hyperboréenne…
Écrire à Galatée…
Quand je prends…
Pardon ! Pardonnez-moi…
Galatée, en vos yeux…
Puisqu’il faut…
Dès le premier regard…
Un sourire de femme…
Comme le fier vaisseau…
Au piano j’écoute…
À Galatée

Autres poèmes

Comme il se lamentait…
Cristaux d’or…
L’infortuné mari…
Vierge était votre époux…
Ô faisons choir…
Groenland médiéval
Tonatiuh
Los Desollados

Gentianes de Lozère
I. Le Pré Célestine
II. Le Château de Ressouches
III. Le Versailles du Gévaudan
IV. Le Lac des songes
V. Katmandou-sur-Aubrac

Encens de Siam
I. Le Bouddha d’émeraude
II. Le Gurdwara de Bangkok
III. Tiao Po : le Parrain
IV. Canon pali
V. Théravada occulte

Les Panites
I. Le Blob de l’espace
II. La Nuit des goules
III. Swedenborg contre Frankenstein
IV. Vous me dites souvent…

Marie-Antoinette à l’orgue de verre
Bombe H (Eros liebt blonde Haare)
Acqua-Toffana, ou les Veuves de Naples
Les Momies de Palerme
Les Treize Lampes de S. Philomène
Santo Antônio Milagroso
La Luxure de l’Alhambra
Le Poisson Pompadour
Un Prussien
Quand Dieu rappelle à Lui…

 

One comment

  1. Pingback: Prix Calliope | florent boucharel AD-FREE

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