Prix Calliope
Les Opales arlequines viennent d’être récompensées du Prix Calliope de l’Académie Renée Vivien. Ce sont en particulier les poèmes dédiés à la femme qui ont été remarqués. J’adresse mes plus vifs remerciements, pour cette distinction et cet honneur, à Marie Vermunt, présidente de l’académie, ainsi qu’à l’ensemble des membres du conseil littéraire.
Je dédaigne le vin, je méprise le miel,
Je ne veux que le goût des baisers à ma bouche
(…)
Celle qui ne craint point à l’égal du trépas
Les aubes sans caresse et les nuits sans murmure,
O Déesse aux yeux bleus ! celle-là ne sait pas
Quelles fleurs sont les roses de ta chevelure ! (R. Vivien, Les Kitharèdes)
Site de l’Académie Renée Vivien :
Un nouveau Prix de poésie pour Florent Boucharel
Texte publié dans L’oiseau hennissant : La revue du Bon Albert n° 30 de mars 2013
Deux Prix dans l’année, ce n’est pas si mal pour un poète qui se sentait jusque-là méconnu. Après le prix Georges Riguet en mai 2012 pour Le Bougainvillier, le Prix Calliope, décerné en décembre de la même année par l’Académie Renée Vivien, est venu récompenser les poèmes d’Opales arlequines « dédiés à la femme ».
Et comme un bonheur – en poésie – n’arrive jamais seul, « notre » Florent Boucharel fait maintenant partie du jury de ce Prix Calliope, et participe avec enthousiasme aux activités que préside Marie Vermunt. Ainsi, dans le cadre du Printemps des poètes, se prépare à Amiens un récital de poésie et de musique. Autour du thème de l’année, « avoir vingt ans en poésie », cinq poètes d’aujourd’hui [en fait trois : Pascale Badré, Clément Homo et moi] vont lire des œuvres souvent peu connues, pour ne pas dire méconnues, et cependant fort belles, de poétesses des dix-neuf et vingtième siècles : Ondine Valmore, Renée Vivien, Élise Mercœur, Cécile Sauvage, Louise Pène Siefert, Esther Granek, Andrée Chedid, Anna de Noailles, Louise Ackermann… Le récital aura lieu le 23 mars prochain dans l’auditorium Charles Ponsard de la Bibliothèque Louis Aragon à Amiens. Et notre lauréat lira par la même occasion un poème de ses Pégasides :
…Aujourd’hui je comprends ce que fut ma jeunesse…
Le Bon Albert